Témoignages

Parler ? ou Se taire ? Vous êtes-vous souvent posé cette question ? A quel moment avez-vous décidé de parler ou de vous taire ? Notre communication serait-elle en danger ? De toute évidence, nous ne savons plus échanger entre nous. Mais que se passe-t-il exactement ? Où sont passés nos mots ? Nous nous taisons de plus en plus et quand nous tentons de nous exprimer, la communication peine à s’établir. Nous avons muselé notre expression et le port récent du masque va renforcer ce musellement et nous priver définitivement de toute expression emprisonnant nos bouches et nos sourires. Nous subissons peu à peu une détérioration du plus merveilleux moyen d’expression : les mots, le son de notre voix. La communication a perdu l’essence même de sa vocation première : établir un lien authentique et fort entre les êtres humains, construit sur le RESPECT, le désir d’échanger librement, de s’exprimer avec verve et passion sur tous les sujets qui nous tiennent à cœur. Nous pouvons sauver notre expression orale ! Il suffit pour cela de redécouvrir à nouveau le fabuleux pouvoir des Mots.

Hypnothérapeute, Psychothérapeute à Bordeaux et Auteur, grande amoureuse des mots, passionnée par l’analyse des comportements humains, captivée par le monde qui m’entoure, j’ai souhaité au travers de ce livre alerter les lecteurs sur la disparition progressive de notre communication orale, les invitant à ne pas renoncer à maintenir envers et contre tout ce lien essentiel avec leurs interlocuteurs. Mon inspiration est issue de mes propres expériences, mais aussi de toutes mes rencontres personnelles et professionnelles.

Naître à la vie ? Oh que non. Naître à la Mort ? C’est certain. Sans avoir été consulté, l’Homme est tiré du Néant et parachuté sur terre, contaminé par cette maladie mortelle sexuellement transmissible qu’est la vie. Tant de symptômes apparaissent : la désillusion de traquer le mirage du bonheur, la poignante présence de la douleur, l’angoisse de se savoir le jouet d’une Puissance Suprême aveugle et absurde, l’ennui qui met à nu la vacuité d’être, l’Ephémère et l’Irréversible qui avalent les rares moments de joie, la vieillesse qui désagrège le corps, la phobie de devoir mourir…
Dans la salle d’attente de la Mort qu’est la vie, dans le service des malades en phase finale – nous y sommes tous et dès la naissance – l’Homme s’ingénie à se concocter des soins palliatifs. La religion, premier anxiolytique, fait miroiter un au-delà voluptueux ; les arts tentent de créer un univers susceptible de soulager l’esprit tourmenté ; les paradis artificiels procurent de l’évasion ; le travail et le divertissement selon l’acception pascalienne protègent de l’ennui ; l’hédonisme distille ses vertus euphorisantes… En dernier recours, au terme de cette longue agonie, l’ultime vrai remède est la Mort qui nous délivre de tout, même de la peur de mourir…
Mourir, serait-ce, comme disait René Char « devenir, mais nulle part, vivant ? »

Etudiant en philosophie, Farid Abache publie en 1990 chez Laphomic « La Camisole de gré », texte éclaté salué, entre autres, par Djamal Amrani et Jean Déjeux. Il enrichit les pages littéraires de la presse francophone algérienne durant la décennie noire aux côtés de Mekbel et de Djaout dans « Le Matin » et « Ruptures ». Après une longue absence, il renoue avec l’écriture en 2019 avec « Condamnés à vivre » chez Tira. Farid Abache vit désormais à Paris où il se consacre à l’écriture et à la chanson.

De sa Toscane natale au Var en passant par la Côte d’Azur, la vie de Sillio avait été un périple tourmenté comme l’étaient ses derniers instants où se mêlaient la fierté et la gloire des plus beaux moments qu’il avait connus : « sur les ailes dorées de la musique du chœur des exilés de Giuseppe Verdi, il assistait comme à la fin d’un gala, au grand défilé des évènements de sa vie. C’était un défilé interminable, grandiose, pathétique, vertigineux dans lequel revenaient, le plus souvent, les mêmes images : Odette, radieuse, s’avançait en mariée, et il l’aimait, comme la femme de sa vie, il voyait Albin, en grand uniforme de l’armée française où brillaient ses galons de lieutenant, et il éprouvait une incommensurable fierté. »

Professeur de lettres, René Mazzocchi a toujours été passionné par la recherche de ses origines. Quatrième d’une famille de cinq enfants, il a longtemps ignoré ce que fut la jeunesse de son père. C’est ce qu’il a voulu retrouver et reconstituer grâce aux témoignages familiaux.

Deux millions de professionnels de santé : médecins, infirmiers, aides-soignants… se sont mobilisés en France et dans les territoires d’outremer pendant le confinement et depuis le début de la crise sanitaire du covid-19. Mettant en péril leur propre santé, leur propre vie et celle de leurs proches, ils se battent jour et nuit pour sauver des vies, repoussant leur limite, au-delà même de l’épuisement physique et morale.
Merci !
Ils sont en ligne de front avec de dérisoires armes dans une guerre sanitaire où fouette le souffle acre et rêche du vent contagieux d’un ennemi dont on ne connaît absolument rien et qui est doté d’une force de frappe implacable.
« Rest zot kaze », « Restez chez vous », « Stay at home ». Cette fracassante injonction déclinée en toutes les langues, régionale, nationale, universelle appelant au bon sens, seule arme contre la propagation du virus a résonné sur toute la planète. La peur, l’angoisse, l’impression de mourir d’ennui ont rythmé cette longue période de confinement…

Georges Lazarre, né en 1968, à Saint-Paul, Ile de La Réunion, terre de naissance des poètes académiciens Leconte de Lisle et Léon Dierx. Membre sociétaire de la Société des Poètes Français, et admis à l’Académie de la poésie française il est, en une douzaine d’années auteur de sept ouvrages, romans et recueil de poèmes. Ancien journaliste, notamment en presse écrite, il a découvert en l’écriture un besoin, une passion, une façon d’apprendre et de créer.

Il existe une activité bien consciente dans le rêve qui s’inscrit dans le besoin de perpétuation de la pensée. Il n’y a en effet jamais de pensée sans pensée de quelque chose. Ainsi, coupé du monde physique pendant le sommeil, l’esprit va lui substituer celui du mental. Il va simuler le monde réel à partir des souvenirs de la réalité. Un monde virtuel fait de bribes de souvenirs et de créatures imaginaires, ressemblant parfois à s’y méprendre à celles du monde réel. D’origine mnémonique le rêve est, avant toute chose, une reprise du monde extérieur dans chacune de ses composantes, et de l’intérieur de l’individu dans toute son intégralité. De la nature de l’imagination, il tire son sens de cet impératif de la pensée et, le mystère qui l’entoure ne peut être élucidé qu’à la lumière des étonnantes capacités de cette autre pensée qui recrée ce monde de substitut. Le jour et la nuit, la pensée consciente alterne ainsi entre le monde sensoriel et le monde mental.

Hugues Akouêtey d’Almeida est né le 11 février 1958 à Lomé au Togo. Après un bac philosophie et une maitrise en sciences juridiques, il fût pendant une dizaine d’années chargé d’études au ministère des affaires étrangères et de la coopération de son pays. Polyglotte et pluridisciplinaire, il occupe actuellement un poste d’interprète–traducteur dans une unité industrielle à Lomé. Il a déjà publié deux ouvrages successivement sur l’origine du langage humain et les démarches d’étude et d’investigation de l’esprit.

Quand intervint la loi du 12 avril 1991 portant Charte des partis politiques au Togo fut adoptée, l’éthique qui a prévalu dit en l’Article 3 du Titre 1° : « …Afin de préserver l’ordre démocratique et de sauvegarder l’unité nationale, la solidarité et la paix sociale, les partis politiques doivent à travers leurs objectifs, programmes, déclarations et activités : promouvoir la tolérance et le dialogue entre eux et dans leurs rapports avec les citoyens et les pouvoirs publics ; s’interdire le recours ou l’incitation à la violence et à la haine…».
Or depuis ces années du premier postulat fondant la démocratie sur les partis politiques au Togo , tolérance, dialogue sont de vains mots, l’incitation à la violence permanente à chaque compétition politique qui engagent les leaders et les partis qui les portent. De quoi s’interroger sur l’impossible multipartisme togolais.
D’après David Dosseh Professeur agrégé de médecine – Université de Lomé – Togo, cet ouvrage est « ..un excellent travail de mémoire et surtout d’analyse politique et sociologique des partis politiques au Togo. La libération de la pluralité idéologique, les contradictions internes, les défis, le dévoiement de leurs missions, les relations avec l’oligarchie régnante .. tout est scruté dans un style clair et fluide. A lire absolument pour décrypter et mieux comprendre l’univers politique togolais… ».

Emmanuel Isidore Bocco, enseignant et formateur français à la retraite est de formation en Histoire, en philosophie et en Géomatique (SIG) des universités de Poitiers et d’Aix-Marseille et de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris).
Intéressé aux questions et enjeux de citoyenneté dans le contexte de la mondialisation, il est l’auteur de romans et de plusieurs ouvrages dont Gouvernances et errances, il s’attache à multiplier les analyses géographiques et sociales des pays en développement.