Ce roman, façonné à partir de documents historiques authentiques, narre le destin tumultueux de Marie, une jeune femme issue de la bourgeoisie française, qui trouve sa place au cœur des turbulences sous l’ère napoléonienne.
Marie commence à rédiger ses mémoires en 1810, à l’âge de 17 ans. Un journal dans lequel elle entrelace avec finesse les fils de sa vie personnelle et les grands événements du début du XIXème siècle, oscillant entre introspections délicates et récits épiques, révélant la texture complexe de son existence et celle de l’époque. Elle épouse Albert, qui, en 1813, s’engage comme soldat dans un régiment de la Grande Armée. Pour le suivre, Marie deviendra cantinière au sein du même régiment. Les jeunes époux participeront aux grandes batailles emblématiques de Dresde et de Leipzig.
À travers les yeux de Marie, le roman offre un témoignage poignant du quotidien, marqué par les aspirations et les douleurs à la fois des soldats et des Allemands, sous le joug de Napoléon. Sa plume révèle avec brio l’intimité de son parcours, tout en dressant le portrait d’une période marquée par les convulsions de l’histoire.

Kirsten Engelstad est titulaire d’un diplôme en langue et littérature françaises de l’Université d’Oslo et a été bibliothécaire nationale pendant huit ans. Elle est directrice d’une maison d’édition et a dernièrement publié deux romans.

Suite à une bagarre, Paul Séguriau, jeune pilote impétueux, est renvoyé de l’Aéropostale. Un temps désœuvré et après des mois de reconversion chaotiques, il reprend les commandes au sein de la Transafricaine. Cette nouvelle compagnie aérienne projette de tracer une route ralliant l’Europe au Soudan français, survolant l’Algérie et le brûlant Sahara.
D’Alger à Gao, avec le soutien de Pierre, son mécanicien, il sillonne le ciel africain, dessinant avec persévérance les contours de ce qui se voulait être la future ligne Paris-Niamey.
Les vols succédant aux escales, il se plonge à corps perdu dans la découverte de ce continent, ses contrées reculées et ses habitants. Mais bientôt, la rencontre de Mariam vient bouleverser ses projets de vie et le pousse à tracer une voie qui lui est propre.
Ce roman, inspiré de faits réels et des grandes épopées aériennes du début du XXe siècle, dévoile un pan méconnu de l’histoire des pionniers que sont les raids à travers l’actuel Sahara algérien. Eclipsés par le succès de l’Aéropostale et la traversée de l’Atlantique, ils n’en demeurent pas moins des exemples savoureux de bravoure et de témérité qui méritent d’être revisités.

Fasciné depuis toujours par l’aviation et l’histoire des pionniers, Hugues de Vautibault est ingénieur dans l’aéronautique. Bercé par les récits de Kessel, Clostermann et Saint-Exupéry, il a découvert sur le tard l’histoire de ces raids fabuleux au-dessus du Sahara algérien qui fait la jonction avec le Mali, pays dans lequel il a habité et qui lui est cher. L’association de ces deux centres d’intérêt est à la genèse de ce roman.

Ce roman a pour origine un fait réel qui aurait bien pu coûter la vie à l’auteur et son amie. Un arbre qui tombe sur une route des Cévennes, juste devant la voiture, un soir d’automne où les éléments du ciel étaient particulièrement déchaînés. Il s’en est fallu de peu ! Heureusement, ce jour-là le «hasard a bien fait les choses» !
Il n’en sera pas de même pour les deux amants de ce livre, Juliette et Armand.
Nous vivons avec le hasard à chaque seconde de notre existence. Il est en nous, depuis notre conception jusqu’à notre mort. Les évènements se produisent et se renouvellent dans une vie, parfois bien longtemps après. C’est alors que remontent dans notre mémoire de lointains souvenirs de l’enfance ou de l’adolescence et nous sommes persuadés d’avoir déjà vécu des situations identiques (ou presque). Est-ce par hasard ?
On n’échappe pas au hasard quand bien même on feint de l’ignorer en échafaudant des théories toutes plus farfelues les unes que les autres.
Satané hasard ou divin hasard ?

Lozérien d’origine, Yves Gourgeon signe là son troisième roman ayant pour cadre les Cévennes. Particulièrement attaché à cette région occitane, il met un point d’honneur à lui rendre hommage et honorer ceux qui sont partis, emportant avec eux un peu de l’âme cévenole : Chamson, Chabrol, Carrière, Lacamp et tant d’autres.
Il est un des derniers à utiliser encore le patois local, les mots, expressions et tournures de phrases entendus de la bouche même de ses parents ou amis. Autant de trésors qui, au fil du temps, s’envolent aux quatre vents comme l’aigrette du pissenlit. A tout jamais.