La fille du Lario

Le lendemain était jour de grand départ, le début d’une nouvelle vie, de sa nouvelle vie, d’un recommencement. Libérée de toute contrainte et insouciante, Isabelle allait enfin pouvoir prendre son avenir en main. Elle allait enfin mettre un visage sur la cité dont son père lui avait si souvent parlé durant son enfance, découvrir les monuments si souvent évoqués. Elle était intriguée et excitée, mais un petit sentiment d’appréhension faisait défaut à son plaisir total. Elle s’était souvent fiée à son sixième sens, et son intuition la trompait rarement. Elle était tiraillée entre une sorte de pressentiment intuitif qui la mettait en garde et l’empêchait d’agir, et un élan de curiosité qui la poussait à aller de l’avant à la rencontre de sa destinée.
Qu’y avait-il au-delà de cette frontière qu’elle s’apprêtait à franchir ? Et jusqu’où l’entraînerait cette quête de renouveau ?

Stéphanie Roumiguié, née en 1974 à Ris-Orangis (Essonne), vit aujourd’hui près de Perpignan. Cela fait plus de vingt ans qu’elle s’y est établie. Passionnée de dessin depuis l’enfance, elle s’est initiée tardivement à la peinture. Pour surmonter un profond mal-être, elle s’est tournée vers l’écriture en autodidacte et signe ici son premier roman.