Si vous êtes fan de cinéma, vous aimerez ce roman. Un véritable scénario de film très bien construit.
IL s’agit d’une fiction sur fond de désert, d’isolement, de poésie, de recueillement.
On y entre d’emblée, dans le feu de l’action d’une prise d’otage dans le désert irakien. Puis, c’est l’attente, un suspens qui laisse imaginer toutes les hypothèses, sauf la plus improbable qui bouleverse la situation. Syndrome de Stockholm ? Un épisode troublant, chargé d’émotion, sensuel et religieux à la fois. On décolle du réel, un mirage dans ce désert.
Le lecteur en est arraché pour être plongé au cœur d’une opération politique, diplomatique puis militaire. De nouveau, le feu de l’action, qui vient dénouer cet isolement étrange.
Un terrible épilogue clôture le roman, une fin qui reste l’ultime secret entre les protagonistes... et le lecteur.

Être née et avoir grandi à l’étranger est déjà une forme d’histoire, un terreau pour romans qui voyagent à travers le temps et la terre. L’écriture fut d’abord épistolaire, puis devint carnets de voyages et enfin romans, dans un style riche en détails, en ambiance, en ressentis. Un goût avéré pour la danse, le chant et le théâtre ont également amené l’autrice à écrire et à mettre en scène plusieurs pièces de théâtre chanté, des lectures poétiques musicales, des lectures de carnets de voyage.
Formation Histoire de l’Art à Paris 1 Sorbonne, Mastère en communication culturelle à l’Ecole Européenne d’art et de communication.