Ce roman a pour origine un fait réel qui aurait bien pu coûter la vie à l’auteur et son amie. Un arbre qui tombe sur une route des Cévennes, juste devant la voiture, un soir d’automne où les éléments du ciel étaient particulièrement déchaînés. Il s’en est fallu de peu ! Heureusement, ce jour-là le «hasard a bien fait les choses» !
Il n’en sera pas de même pour les deux amants de ce livre, Juliette et Armand.
Nous vivons avec le hasard à chaque seconde de notre existence. Il est en nous, depuis notre conception jusqu’à notre mort. Les évènements se produisent et se renouvellent dans une vie, parfois bien longtemps après. C’est alors que remontent dans notre mémoire de lointains souvenirs de l’enfance ou de l’adolescence et nous sommes persuadés d’avoir déjà vécu des situations identiques (ou presque). Est-ce par hasard ?
On n’échappe pas au hasard quand bien même on feint de l’ignorer en échafaudant des théories toutes plus farfelues les unes que les autres.
Satané hasard ou divin hasard ?

Lozérien d’origine, Yves Gourgeon signe là son troisième roman ayant pour cadre les Cévennes. Particulièrement attaché à cette région occitane, il met un point d’honneur à lui rendre hommage et honorer ceux qui sont partis, emportant avec eux un peu de l’âme cévenole : Chamson, Chabrol, Carrière, Lacamp et tant d’autres.
Il est un des derniers à utiliser encore le patois local, les mots, expressions et tournures de phrases entendus de la bouche même de ses parents ou amis. Autant de trésors qui, au fil du temps, s’envolent aux quatre vents comme l’aigrette du pissenlit. A tout jamais.