L’histoire, qui se déroule sur une douzaine d’épisodes, nous rapporte par le biais d’une pseudo-interview menée par la curieuse LN les péripéties que traverse le personnage principal, JL, en compagnie le plus souvent de son ami Olivier (entre autres) : sorties nocturnes arrosées et soirées prolongées ; discussions farfelues, voire absurdes ; essais répétés de venir à bout de certains doutes et troubles existentiels à travers la «fête» ; échanges métaphysiques entre copains, discussions à n’en plus finir.
Les fils conducteurs de cet extrait de vie tourbillonnant sont notamment l’épicurisme, l’humour parfois lourdingue (ou absurde), le cinéma, la musique et la poésie, omniprésents même s’ils ne sont pas toujours très «académiques». Comme son auteur, Les déconneurs est, à certains moments, un concentré de franche déraison, tout en ayant l’honneur et le plaisir de divertir un maximum de cerveaux-lecteurs réceptifs.
En tant qu’enseignant-chercheur, linguiste et traducteur depuis plus de 30 ans, JL Le Rebelle a publié plusieurs ouvrages et autres articles, dans le domaine de la lexicographie bilingue en particulier. Outre l’aspect purement académique de sa carrière, il n’a jamais cessé de s’intéresser et de se mêler à une certaine «faune» au sein de laquelle on rencontre plus de piliers de bar que de gens «bien», ces derniers se permettant d’ailleurs de mépriser les premiers. C’est de ce «choc des cultures» (entre autres influences) que sont nées sa poésie personnelle ainsi que son écriture en général et qu’elles resteront, comme disent déjà certains, décalées, déjantées, ou plus exactement délirantes puisqu’elles le conduiront ou le suivront un jour jusqu’au bout de ses farces.