L’or au pied des narcisses ou l’histoire de l’enfant qui sauva le monde
Dans des conditions très particulières, Red Pick découvre un bijou qui va l’entrainer lui et ses protecteurs dans une incroyable histoire. « L’or au pied des narcisses » promène le lecteur dans un espace-temps large, de la Normandie au nord de l’Italie, en passant par Collioure ou Port Vendres et, sur le plan temporel, de l’après-guerre à notre époque. Ce road movie est conduit par Trévor, écrivain repenti et journaliste free-lance, accompagné de Dom, son compère blogueur. Une Studebaker comme un coffre-fort, des personnages loufoques ou attachants, de l’humour et des rebondissements, Manola, madone venue des enfers.
L’idée sous-tendue tout au long du roman est la question des enfants soldats. Il brasse en arrière-plan des thèmes autour de l’enfance, de la résilience, de la littérature.
Mystère, vraisemblance, humour, émotions, sont les leviers de cette histoire organisée comme un pur divertissement. À vivre sur terre comme au ciel, avec de la légende certifiée et une playlist majuscule.
Ecrivain aux influences éclectiques, les productions de Patrick Agostini abordent des thèmes universels et parfois graves. On lui reconnait un univers décalé, un style, exigeant, précis, proche de celui de Pierre Combescot. Cependant, l’humour, la truculence et l’humain sont ses terrains de jeu privilégiés, où il laisse s’exprimer une imagination débridée. Il n’est jamais là où on l’attend. C’est son quatrième roman.