Victor P., un homme tout à fait ordinaire, marié et père d’une petite fille, réalise un beau matin avoir perdu quelques centimètres.
Ce court roman, à la frontière du réalisme, du grotesque et du fantastique, inspiré de certaines œuvres de Kafka et de Gogol, nous invite à suivre les péripéties de Monsieur P. et de son rétrécissement.
Si dans un premier temps il décide de dissimuler cette anomalie, des questions le taraudent : son entourage va-t-il s’en apercevoir ? Au bout de combien de temps ? Et surtout, que pensera-t-on alors de lui ?
Le Coupable nous plonge dans le quotidien d’un homme, entre un emploi qui l’use, une épouse qui l’oppresse et une passion pour la peinture qu’il a bien du mal à assouvir.
Ce roman dépeint les cruautés professionnelles, les mesquineries entre des époux qui ne se comprennent plus, la sensation du rabougrissement de son Moi profond, et enfin la recherche de la beauté. Comme le dirait Victor P. lui-même : « J’aimerais tant que les gens voient ce que j’ai dans le cœur, qu’ils regardent mon œuvre et se disent : cet homme aime la vie. Aimons-la nous aussi. »
Mais qu’a bien pu faire cet homme pour mériter ce sort ?
Mike Kasprzak, né en 1983 est un écrivain français auteur de nouvelles, poèmes et romans, dont les œuvres suivantes : Boulot, ivresse et autres bizarreries (2013), Dégénérescence Céleste (2013), Monstres (2014) et En guerre dès le matin (2017). Il est également le fondateur de la revue littéraire Le Cafard Hérétique. Proche d’auteurs tels que Hamsun, Nietzsche ou Dostoïevski, Mike Kasprzak a pour thèmes de prédilection : les errances de l’âme humaine, la solitude, la quête de soi et l’affirmation de la volonté.