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Hélène Bessette publia 13 romans chez Gallimard jusqu’en 1973. Prix Caze en 1954, en lice plusieurs fois pour le Goncourt, soutenue par Raymond Queneau, Marguerite Duras, Simone de Beauvoir, son œuvre fut célébrée, délaissée puis oubliée. Aujourd’hui, elle sort enfin d’une longue nuit littéraire. Ses livres sont réédités, lus, commentés, sa biographie est établie.
Cependant, une zone d’ombre subsistait. Son séjour calédonien (1946-1949) restait en marge de l’analyse. Cette période décida de tout. Bessette écrivaine naît sur cette île, élabore un nouveau style, une œuvre originale. La route bleue, N’avez-vous pas froid et La grande balade sont directement inspirés de ses trois années Pacifique. Visions d’Hélène Bessette revient librement sur cette période féconde et bouleversée de son existence.
« Formulant sa poétique en Nouvelle-Calédonie à partir de l’expérience subjective et historique du moment décolonial, Hélène Bessette est aujourd’hui de plein droit une voix calédonienne. Apprenons à la lire en déplaçant nos constellations littéraires, la Croix du Sud désormais au-dessus de nos têtes. » (Préface)

Thierry Charton vit et travaille en Nouvelle-Calédonie.

En 1909, Eugénie, jeune couturière, s’éprend de Léonce. Passionnée et déterminée elle l’épousera contre la volonté d’Adrien, son frère, qui la destinait à son patron, l’aimable mais très âgé, Monsieur Ronflin.
Adrien, quant à lui, épouse Georgette, une fille de la ferme qui ne pourra pas lui donner d’enfant ce qui le rendra méchant et violent.
Lorsque la guerre éclate, la vie d’Eugénie et celle de Georgette sont bouleversées.
Entre drames et passions, l’auteur nous entraine dans la France du début du XXème siècle et nous dresse le portrait de personnages aussi attachants que sincères comme le fidèle Amédée, la truculente Suzanne, la frivole Odette et le beau Georges.

Mireille Ranise est née en 1958. Elle vit actuellement en Corse où elle a enseigné l’économie et le droit. Passionnée par l’histoire, curieuse des gens, elle nous livre ici le premier tome d’une saga qui de mère en fille retrace un siècle d’évolution française.

Nous vivons tous au bord du gouffre. La plupart d’entre nous faisons comme si tout allait bien, comme si le gouffre n’était pas là. Et pourtant la chute est possible. À chaque instant notre vie peut basculer, la folie frappe aux portes de notre esprit, la mort se présente en murmurant. Et si maintenant vous vous tourniez ? Si maintenant vous faisiez face à ce gouffre ? Seriez-vous capable de soutenir votre regard ? Imaginez que quelqu’un le fasse pour vous, qu’il séjourne dans les abysses et qu’il revienne avec un témoignage. Ce recueil est ce témoignage.
Ce témoin que vous interrogez au sujet de ses observations transcendantales est en réalité un imposteur. La vraie question n’est pas de savoir ce qu’il a vu exactement dans les abysses, mais ce qu’il a ramené. Vous pourrez alors voir devant vous s’ériger une immensité cosmique qui fera vibrer en vous le sentiment d’exister, et de vouloir exister encore une fois dans l’éternité.

Jean Galaad Poupon a commencé ses premiers contes à l’école primaire. Il a grandi dans un élevage de chevaux et de sangliers en passant une bonne partie de ses journées dans la Nature. Il n’a cessé de construire son imaginaire autour d’une campagne bourbonnaise. Sa vie bascule lorsqu’il découvre la lecture de Howard Phillips Lovecraft. Elle bascule de nouveau avec Moebius & Jodorowsky. Après des études de philosophie à la Sorbonne il se nourrit des pensées de Spinoza, Simone Weil et Pierre Hadot. Depuis, il persévère dans l’exigence nietzschéenne : écrire avec son sang.

Cher journal, je t’écris aujourd’hui pour partager mon quotidien d’enseignante. Ce quotidien qui, loin d’être un long fleuve tranquille, se passe auprès d’enfants, si différents les uns des autres. Des êtres dotés d’un caractère, d’un tempérament, d’une vision qui leur sont propres et qui impactent notre vie au fil des ans.
Si je décide de t’écrire aujourd’hui c’est pour t’emmener avec moi, dans mon école, dans ma classe, te présenter mes collègues et te révéler ce qu’il s’y passe réellement lorsque les élèves sont là, mais aussi et surtout quand les portes de l’école se ferment. Je souhaite t’immiscer dans mon univers de maîtresse d’école qui peut, tout à la fois, être inquiétant et attendrissant.
C’est une confidence à cœur ouvert, un récit empreint d’honnêteté, d’un peu d’humour et sans détour. M. Vicky

Maîtresse Vicky est une jeune enseignante de 27 ans qui, depuis maintenant quatre ans, foule le sol des salles de classe et déambule dans les couloirs d’écoles primaires. Passionnée par son métier, elle souhaitait, à travers ce récit, livrer quelques unes des facettes de cette profession.

Balade en imprévu est un labyrinthe où on se perd pour mieux se trouver ou retrouver. Nous sommes des souvenirs sculptés avec leurs aléas. L’enfance est proche et ses questions sans politesse. L’adulte y cherche réponses. Dualité au gré du temps.
Balade en imprévu : Rencontres uniques et voyages au-delà du lointain.
Balade en imprévu : Un dialogue rêvé avec un père.
Balade en imprévu : Les non dits d’une vie aux multiples écarts.
Balade en imprévu : Pays où les « conditionnels seraient sans conditions. »

Du sac à dos de sa jeunesse, Jean-Marie Lejude est passé au sac à mots que sont théâtre et opéras contemporains qu’il a mis en scène en France et à l’étranger. Un autre voyage.

Ce que j’ai tenté de faire, je crois, c’est d’aller au nerf, aux tripes, au vrombissement essentiel. J’ai essayé de retranscrire ma réalité avec le plus de justesse possible. Ces textes sont les jaillissements articulés d’une angoisse polymorphe qui sous-tendait tout principe de désir et d’aversion chez moi et qui, existant aussi intensément par sa présence que par son absence dans le champ de ma conscience, avait comme assiégé cette dernière, me condamnant à un présent équivoque, duquel j’ai essayé d’extraire le plus de beauté, comme pour m’en consoler.
Ainsi, la lourdeur de vivre – thème malgré tout central – s’entremêle à quelques notes d’humour, de désinvoltures et d’amour aussi bien charnel que mystique, le tout quelquefois ponctué par une once d’autodérision. Mais qu’on ne s’y trompe pas : la multiplicité du cri n’en estompe pas pour autant la nature déchirante. V.N

Vincent Nacthigal est né à Angers, le 15 mai 1995. Bon et mauvais élève à la fois (c’est-à-dire qu’il sautât une classe pour en redoubler une autre 8 ans plus tard), il quitte l’école à 15 ans pour travailler sur les chantiers. D’un petit boulot à l’autre, entre deux vadrouilles plus ou moins internationales et une reprise d’études sur le tard, il lit et écrit – principalement de la poésie.

Il s’agit ici avant tout d’un recueil d’aphorismes, sous forme de pensées plus ou moins brèves, donc. Certes on pourrait y voir un journal intime de réflexions mais ce n’est tout au plus qu’un art de la subjectivité dans une neutralité qui prend le qualificatif d’objectivité. Autrement la thématique est très large allant de la psychologie à l’ontologie en passant par l’art que je départagerais en trois catégories : la poétique, la rhétorique et une forme d’art un peu plus théorique qui, d’un point de vue onirique (du rêve), est plus contemplatif et, d’un point de vue plus abstrait redevient à la fois prosodique et rhétorique. C’est à partir de là que se meut en figure la dispute classique entre la prosodie et la rhétorique où la métrique de la première permet les alternatives possibles de la seconde. C’est ainsi que c’est à partir du rythme que se met en branle la véritable justification de l’interprétation à partir d’une réitération de la poétique. Finalement il s’agit ici d’un art d’inspiration personnel qui ne prétend qu’à rendre une harmonie de ce qui à travers ces pensées que sont ces aphorismes ne tend qu’à toucher plus ou moins l’ésotérisme mais sans tomber dans l’occultisme.

Armand De Lesquivir est essayiste, poète et nouvelliste. Il compte à son actif deux recueils de poèmes, une pièce de théâtre et un roman de science-fiction. Il a été, par ailleurs, lauréat de plusieurs prix littéraires.

Après une enfance dans un cadre familial exceptionnel en pays de Caux, Jérémy, toujours à la recherche de nouvelles expériences et sensations, accomplit depuis de nombreuses années ses missions professionnelles dans l’hémisphère pétrolier.
Vanessa qui exerce dans le milieu hospitalier, envisage de quitter ce modèle de société malade pour un projet plus épanouissant et humain.
À l’approche de la retraite de Jérémy, ils rêvent d’une vie moins mouvementée.
Tout semble leur réussir, pourtant, une rencontre va bouleverser leurs plans, dont ils sortiront chamboulés. L’esprit révolté, Jérémy va puiser dans son mental pour retrouver l’apaisement dans son territoire de jeunesse.

Marc Boncott a passé toute sa jeunesse dans la campagne Normande. Longtemps attaché à ses racines et aux liens familiaux, son métier lui offre la possibilité de voyager. Pendant ses longs périples professionnels, il parcourt les continents pour s’ouvrir au monde. Après quelques années à pratiquer la musique et enchaîner les marathons, il relève ce nouveau défi de l’univers romanesque, agrémenté de témoignages d’enfance et d’une vie d’expatrié.

Nombreuses furent les soirées passées seul dans ma chambre, assis, le dos appuyé contre le mur lors de ces trois dernières années, à réfléchir sur le sens que je donnais à la vie, à faire le deuil de relations qui n’étaient pourtant jamais nées, ou encore à simplement lutter contre des pensées autodestructrices. Elles ont été le socle de l’écriture de ces poèmes, qui abordent chacun de ces sujets.
Ce recueil est une histoire de doutes, d’échecs, de larmes, mais aussi d’espoir. Elle commence en 2020 dans le froid solitaire d’une chambre étudiante, et se termine presque trois ans plus tard, sur un banc en bois, dans un froid hivernal beaucoup plus réconfortant.

Originaire de Douai, Antoine Winnicki découvre l’écriture à son arrivée en école d’ingénieur. En 2022, en parallèle de l’écriture de son premier recueil de poèmes Dos au Mur, il écrit et met en scène la comédie musicale L’Ange Perdu, pour la troupe Emoty:S.

Georges Seymour et Rudolf Gassner veulent la même femme : Rebecca Goldstein. Dans cette Allemagne en ébullition des années 1930, alors qu’un climat délétère s’installe sous les yeux de tous, trois êtres humains vont commencer à filer un drame qui ne s’achèvera que des décennies plus tard après bien des chaos.
Obsédé par celle qu’il avait réussi à conquérir et qu’il a ensuite perdu par sa propre faute, aux prises avec ses pulsions autodestructrices, Rudolf Gassner s’en prend à son rival, Georges Seymour. Persuadé de pouvoir instrumentaliser la folie du régime national-socialiste allemand à ses propres fins pour se débarrasser de son rival, il lance une affaire dont les fils lui échappent et qui feront plus d’une victime, dont lui-même. De son côté, aveuglé par la rage de son impuissance face à une situation qu’il ressent comme profondément injuste, submergé par la peur d’une vie de solitude sans Rebecca, Georges, guidé par sa colère et son désir de vengeance commet à son tour l’irréparable. Un pire ne pouvant justifier un mal et toute action finissant par se payer, la réunion des années plus tard de ces trois êtres humains aux parcours chaotiques et aux prises avec eux-mêmes est tragique.

Née en France, à Fontainebleau, Yasmina Sahraoui étudie le droit puis les sciences politiques et sociales. Elle se spécialise dans les politiques énergétiques de l’Union Européenne et part travailler en Belgique. En 2021 elle publie un livre sur les élections présidentielles américaines, puis en 2022 un roman dont certains aspects sont tirés de l’actualité.

Quelle angoisse ! Encore une histoire d’amour qui se déroule dans un train.
Arnaud est beau, Stéphanie est belle.
Elle a de la conversation, il a de la répartie.
Ils se plaisent, ils s’aiment, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. QUEL ENNUI !
Car ils ont beaucoup à mieux à faire que de s’aimer, ils doivent sauver le mariage de leurs amis.
Un enterrement de vie de garçon qui tourne mal et tout est remis en cause.
Un témoin trop alcoolisé qui ne cache plus ses sentiments et c’est la vie des mariés qui pourrait être chamboulée.
Mais finalement, est ce que Stéphanie choisira Arnaud ou bien décidera-t-elle de prendre le prochain ?

Avec "Je prendrai le prochain" Jérémy Lagleyse signe sa première publication.

Le Vieil Homme et l’Horloge n’est ni un roman ni une biographie mais un essai se rapportant au domaine des sciences humaines dont le but est de présenter une recension des discussions et difficultés qui se sont posées et qui se posent toujours relativement au temps et à l’espace, sur les plans historique, philosophique et scientifique, tous trois étroitement associés d’ailleurs. Le vieil homme, qui n’est ni historien ni philosophe ni physicien, ne défend aucune doctrine ou théorie particulière, se bornant à faire part des réflexions personnelles et critiques qui lui sont suggérées au fur et à mesure du déroulement de son récit. Le sujet du Temps motive particulièrement l’auteur qui avait déjà écrit il y a deux ans « Temps variable, les années 30 à 60 d’un petit bourgeois du seizième », mais il s’agissait alors d’un fragment autobiographique.

Jacques Bonafons, retraité nonagénaire vivant à Nice depuis de nombreuses années, est marié, père de deux enfants, grand-père de cinq. Il a vécu toute sa jeunesse à Paris où il fit ses études secondaires puis supérieures de Droit qui le conduisirent à l’École Nationale des Impôts. Après avoir été inspecteur des impôts il entra dans les services de la Commission Européenne à Bruxelles, où il resta jusqu’à sa retraite. L’auteur en est à sa deuxième publication.