« Marcher avec les autres… avec nous, avec moi, des bras posés sur les épaules de chacun, nous tenant serrés près du souvenir qui ne laisse sur le sol que la trace de nos pas silencieux et solitaires. Et faire la place aux femmes dont on ne s’intéresse jamais, parce qu’il n’y a pas que les gens célèbres qui ont une histoire à partager. Leurs expériences, mises en mots, peuvent aider à faire l’économie de toutes nos peines. Raconter avec pudeur des femmes pas tout à fait comme les autres. Des femmes qui ont existé ou existent toujours, investies, toutes aussi sensibles et valeureuses, toutes aussi capables que les héroïnes, des femmes pragmatiques, seules les preuves d’amour sont pour elles une force. Des femmes discrètes, puis celles de nos familles, je les préfère celles-là. Tu vois où je veux en venir ? Forcément, elles ne peuvent pas être comme les autres. Forcément… »
« La vie est fête comme ça » livre une réflexion et une rétrospection bien sentie sur les aspects de la vie par le biais d’expériences liées aux femmes, celles qui ont tissé des valeurs et laissé des traces de courage dans l’histoire des familles. Le lecteur est tour à tour porté par le rythme des scènes diverses, confronté à des questions éthiques. Le roman prend toute sa mesure dès lors qu’il illustre, entre fiction et réalité, les liens incommensurables entre les vivants et les disparus. Un hymne à l’amour et au respect, plus fort que la mort, plus fort que l’oubli.
Auteure née à Paris, Valérie Corré a publié « Sois gentille », témoignage présenté à la Commission des Lois de l’Assemblée nationale, en 2013. Elle compte à son actif d’autres ouvrages, notamment « Murmures » et « A fleur d’Eau… » parus, respectivement, en 2020 et 2017.