"Gaza, terre de cendres et de sang" est bien plus qu’un simple recueil de 200 poèmes : c’est un cri du cœur, une fenêtre ouverte sur l’agonie d’une terre ravagée par des décennies de guerre et de blocus. Dans chaque vers, le poète capture l’essence d’une tragédie humaine vécue au quotidien par des centaines de milliers de personnes, une lutte pour la survie sous les bombardements, dans les ruines, mais aussi un hymne à la résilience. Ces poèmes, empreints de douleur, évoquent la destruction, les rêves brisés, mais surtout, l’espoir fragile qui persiste malgré tout. Avec une plume à la fois délicate et incisive, le poète fait parler les pierres, le vent, et les ombres de Gaza. Chaque mot est une cicatrice qui témoigne du combat pour la vie et la dignité. Ce recueil est une déclaration d’amour à cette terre meurtrie, un rappel poignant que, même sous les cendres et les décombres, la vie trouve toujours un chemin pour renaître. Gaza, terre de cendres et de sang est une ode à la résistance et à l’espoir indomptable qui refuse de s’éteindre. Les thèmes du recueil sont à la fois universels mais profondément ancrés dans la réalité palestinienne : la mort, la mémoire, l’exil, mais aussi l’amour de la terre, de la vie, et la volonté de se relever malgré tout. Les enfants, omniprésents dans ces poèmes, sont les porteurs de cet espoir ténu. Enfin, ce recueil est un appel à la paix, une révolte contre l’indifférence et l’oubli. Le poète y peint une Gaza brisée, mais vivante, où, malgré les ombres, les hirondelles continueront de voler, promettant un printemps à venir, un avenir meilleur.

Touhami N’heri est professeur de lettres modernes depuis 2003 en région parisienne. Docteur en langue et littérature françaises, diplômé de l’université Paris-Est, spécialiste du théâtre classique, il a consacré ses recherches à Jean Racine. Poète et dramaturge, il est l’auteur de plusieurs recueils de poésie, dont À cœur perdu, À cœur joie et Les vestiges du néant ainsi qu’une pièce de théâtre Trahisons et soupçons.