J’aurais rêvé mais chut
Comme chantait Reggiani
Être ce monsieur qui passe
Si grand si droit si beau
Si fort de conviction
Et puis me voilà moi
Ne sachant faire le tri
Dans mes idées bizarres
Et mes épistolaires
Désirs en suspension
Vingt et un jours sont là
Et les mots se promènent
À moi de les trouver
De faire qu’ils se rencontrent
Qu’ils aillent un peu trop loin…
… Et vous emmènent avec moi dans mes Vingt et un jours.

À la fois comédien, dessinateur et écrivain, Bernard Dauxerre porte un regard tour à tour touchant, percutant ou féroce sur la vie, sur sa vie et celle des gens qu’il croise, cherchant en chacun de nous la toute petite part de ce que nous croyons si bien cacher, nous menant ainsi face au miroir de nos émotions.

C’est un livre confession, sans concession : le témoignage d’une rescapée, non pas d’une secte, mais d’un catéchisme ordinaire, celui que dispensait l’Eglise dans les années 60.
Sophie Cécil nous livre son témoignage bouleversant, qui nous plonge dans un monde étourdissant et dépersonnalisant. Celui d’une infirmière passionnée qui, la foi chevillée au corps, se dévoue sans compter dans un altruisme qui donne sens à sa vie. Mais peu à peu, elle s’épuise sous la pression constante de ce conditionnement catholique incitant sans cesse à servir en renonçant à soi-même.
Son catholicisme lui a mené la vie dure avec de lourds préjudices dans sa vie de femme. La soignante est devenue malade alcoolique et c’est l’infirmière ici qui en explique en toute honnêteté le processus avec la plus grande justesse.
Tout aussi captivant sera le fabuleux crescendo sur son chemin de libérations multiples. La psychologie va croiser le spirituel et son être en sera affranchi. La femme naîtra enfin à elle-même et fera la rencontre de l’amour tant attendu…et inattendu : celui d’une femme.
Ce témoignage émouvant de sincérité et de quête permanente, nous fait entrer au plus profond de nous-mêmes. Quel que soit son parcours, toute personne peut trouver les moyens de quitter ce qui l’enferme ou la réduit.
Puisse cette histoire faire écho à tous ceux et toutes celles qui marcheront avec Sophie Cécil le long de ces quelques pages.

Avec Perdue dans la bonne direction, Sophie Cécil signe sa première publication.
Préface de Marie-Christine Bernard, théologienne, spécialisée en anthropologie et conférencière.

L’auteur du présent livre nous entraîne dans un long voyage dans le temps qui commence en Lorraine au cœur de la ville natale de son père. Enfant, puis adolescent pendant les quatre années de la Grande Guerre, son père participa activement avec son frère aîné, à l’écriture d’un journal intime durant la quasi-totalité de l’occupation allemande de leur ville. Ce manuscrit très détaillé, qui réapparut soudainement dans la famille au début des années 1990, constituerait un témoignage historique rare de ce que vécurent les villageois de la région lorraine lors de cette période d’une guerre intense et combien sanglante. Plusieurs extraits de ce journal sont rapportés dans le livre.

Après avoir fait publier un premier livre autobiographique au titre évocateur de ‘’Mémoires d’un mauvais fils’’, qui rapporte des relations tendues et permanentes avec sa mère jusqu’à sa disparition, Claude-Pierre Cayon s’est attelé à la rédaction d’un second livre, présentant le résultat de ses recherches entreprises depuis de longues années au sujet de son père porté disparu lors de la deuxième guerre mondiale et dont il n’a aucun souvenir.