Histoire d’un tourneur-ajusteur devenu chirurgien plasticien

A l’âge de 15 ans, alors qu’il vient d’obtenir son CAP d’ajusteur-tourneur et qu’il prépare le concours d’entrée des Arts et Métiers, l’auteur tombe par hasard sur le roman de Maxence Van Der Meersch, Corps et Âmes, dont la lecture agit sur lui comme un électro-choc en lui révélant sa véritable vocation : la médecine.
A partir de là commence un long combat.
Issu d’une famille très modeste, mais dont la foi en lui, l’amour et le soutien à son égard n’ont jamais fait défaut, il se lance dans une voie totalement nouvelle, particulièrement longue et difficile.
Par un travail acharné, et au prix de beaucoup de sacrifices et d’abnégation, il obtient son doctorat.
Cependant, cette volonté et cette force en lui le poussent à aller plus loin. Ainsi il se spécialise dans l’oto-rhino-laryngologie, devient chirurgien ORL, spécialiste de la surdité, puis, toujours désireux d’aller de l’avant, il continue de franchir des étapes jusqu’à devenir chirurgien plasticien.
La boucle est bouclée, en quelque sorte ; sa vocation médicale a rejoint sa vocation initiale : il a limé, coupé, cassé, incisé... mais avec le désir profond d’aider son prochain.

Bien que détenteur d’un CAP de tourneur-ajusteur, Guy Durand est devenu médecin spécialiste d’oto-rhino-laryngologie, puis chirurgien esthétique et président de la Société Française de Chirurgie Esthétique. il est aujourd’hui à la retraite.