Poésie

S’il y avait une terre, où l’on peut se poser, sans peine, sans misère, sans chagrins,
sans regrets ! Entre le sombre et la lumière, sous cette belle
« amazone », sous cette forêt qui trône, laisse poser mes pieds sur le sol de
« mon Ile », et mon « p’tit fleur fanée », danser, sous la pluie fine.
FAIS-MOI VIVRE, maintenant, ton passé, ton présent,
Nous prendrons un instant, pour partager l’Amour,
aux grands et aux enfants, sans soupirs et sans discours !
Tel, un nouveau printemps, je reprendrais ma vie,
là, où je l’avais laissée,
Là, où elle m’a accueillie,
sans parades et sans ennuis !

Marie-Thérèse Domingue est née le 17 avril 1959 à Saint-Denis de l’Île de la Réunion. Une Île où tous les gens cohabitent, avec des diversités culturelles et raciales. Elle y réside à l’écart de la ville, un bel endroit appelé : la Montagne.
Les randonnées nombreuses à l’intérieur des forêts primaires ont créé un déclic et ont permis à l’auteur d’interpréter ses ressentis par le biais de l’écriture.

Le recueil Ancrages et clairs envols ouvre à une poésie tantôt intimiste où miroitent des touches quasi impressionnistes, tantôt flamboyante dans une célébration du monde.
Moins leçon à donner que „paroles qui offrent“, les textes de Sylvie Coquillard se déclinent dans un croisement de voix où le „Je“ singulier fait écho à ce Nous plus universel dans un fonds commun d’émotions et de ressentis.
Au-delà, Ancrages et clairs envols est chant de réconciliation ; réconciliation avec soi-même, avec l’Autre, avec le monde et si la gravité des ancrages se raconte dans la glaise des doutes et des interrogations, c’est pour mieux célébrer une envolée lumineuse et libératrice.

Installée en Nouvelle-Calédonie depuis 1973, Sylvie Coquillard y accomplit toute sa carrière en tant que professeur de Lettres, d’abord en brousse puis à Nouméa. Passionnée de littérature et tout particulièrement de poésie, elle écrit très tôt et n’a pas cessé de se consacrer à l’écriture, inspirée par son vécu insulaire tout comme dans ses références à sa terre de France. Après un premier recueil publié en 2013, Au bord d’Elle, suivront Atlantides (2017) puis l’Âme des écorces (2018). En 2021, elle signe Visages et Paysages du Caillou.
Écrivain public en maisons de quartier où elle est porte-plume des demandeurs de courriers, elle s’est également spécialisée dans la correction-relecture de manuscrits.

La poésie nait lorsque la musique du silence s’empare des mots et les propulse vers le coeur de l’être. Elle se tient à la source et à l’horizon de la parole, dont elle est la matrice et la clôture, son engendrement et sa fin....La poésie est danse de vérité et de vie aux frontières de l’ineffable sacré.
Elle est alors exploration de nos espaces intérieurs les plus profonds et devient soeur de la quête mystique, bénédiction, bene - dictio... A travers ces odes à la nature, à la beauté, à la femme rêvée, à la femme aimée, à la musique, à travers ces chants d’exil, ces évocations au parfum métaphysique, ces hymnes au mystère de l’être, que ce soit en vers libres, en alexandrins, ou sous forme de haïku, c’est à un voyage spirituel qu’invitent ces Abeilles de l’indicible, le premier recueil de poèmes de Gérard Kurkdjian.

Musicien, récitant, directeur artistique,écrivain, Gérard Kurkdjian est depuis 25 ans l’auteur de nombreuses créations où se croisent musiques du monde, musique baroque, poésies et textes mystiques des grandes traditions spirituelles de la planète.Il a été l’un des co - fondateurs du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde et son directeur artistique de sa création en 1994 à 2009. Il est l’auteur du « Grand Livre des Musiques Sacrées du Monde », (Albin Michel - 2016) et de «Méditation Musicale : comment méditer avec les plus belles musiques du monde».(Dervy - Médicis 2019).

A vrai dire, les grands thèmes de la poésie de tous les temps se déclinent sur les doigts d’une main et qu’on le veuille ou non, c’est la forme qui différencie les poètes et les inscrits dans leur époque : le poids qu’ils accordent au mot, à ses sens multiples, à son rythme, à sa musique, à la densité et la syntaxe de la phrase, qui ouvre mille horizons sensibles. Par ailleurs, je crois privilégier la lumière plutôt que la couleur : ainsi ma phrase s’articule sur le verbe, moteur de pensée, plutôt que sur l’adjectif (dont l’abus kaléïdoscopise aux dépens du sens profond) ! P. Fouché-Saillenfest

Avec ce recueil de textes poétiques, Philippe Fouché-Saillenfest signe sa première publication aux éditions Spinelle.

Le 15 mars 2020, le monde entier entre en confinement, et la vie s’arrête. Devant les ravages du Coronavirus, Maurice NGUEPÉ se lance dans l’écriture poétique de la pandémie. Tel un photographe de guerre qui capte les images de l’intérieur des batailles, il fait rejaillir les peurs et les tourments des Hommes, mais aussi leur intrépidité et leur héroïsme pour recréer, dans Méga Confinement, un univers à la saveur unique et aux idées inattendues.

Maurice Nguepé est né en 1969 au Cameroun. Titulaire d’un doctorat obtenu à l’université de Francfort/M en Allemagne, il enseigne au Canada et est auteur de plusieurs publications dont La Toute-Puissance de la Conscience, nominée au prix Grawemeyer de psychologie 2017.

Le songe qu’il soit, conscient ou endormi, cauchemardé ou rêvé, s’impose à nous comme un moment hors du temps ou la réalité se plie à notre perception du monde. Lorsque l’on s’en extirpe, on est dans un état temporaire, incertain, mitigé, entre rêve et réalité. L’éveil du dormeur, un retour à la réalité, au fracas du réel, encore imprégné de magie ; c’est ce qui nous est ici proposé dans une compilation de 215 poèmes.
C’est presque tout autant de sujets et d’objets poétiques, du plus personnel au plus universel, qui sont dépeints ici. Avec beaucoup de pudeur et de mélancolie, l’auteur nous livre son idéal d’une société inclusive et bienveillante qui contraste en tout point avec ses expériences de la vie et l’analyse qu’il en fait. L’émerveillement pour ce monde et les relations que l’on y tisse sont fortement entachées de divers malaises, traumas et autres mots qui le rongent.
La noirceur des observations et la critique de ses contemporains côtoient un indéfectible espoir de voir le songe se terminer sur une note positive en se saisissant de chaque occasion de vivre un bonheur que l’on souhaite plus qu’éphémère.
Que reste-t-il une fois le songe achevé ?

Après deux ouvrages d’exploration poétique de ses sentiments, Jérôme Verneau se trouve dans un entre-deux créatif. Achèvement d’un songe faisant mine de clore une série de trois recueils de poèmes, trouvant peu à peu son style en parachevant son projet d’art-thérapie.
Ce jeune trentenaire davantage guidé par l’impulsion et l’humeur plus que par les règles et les normes, s’astreint et lutte quotidiennement par l’écriture, qui s’avère tout à tour, oasis, abysse ou exutoire.