Poésie

Des mots qui flottent, s’enchaînent et se posent sur le pentagramme poétique avec la légèreté claire des notes aiguës, avec les tons profonds des graves. Du contrepoint des syllabes surgit un dialogue de résonances et dans une fluidité d’assonances et de contrastes chaque parole naît à une nouvelle vie. Entre les blancs semés par le silence, les mots se suivent, s’éloignent, se rapprochent. Ils nous conduisent vers l’amitié avec ce qui nous entoure, l’amitié envers nous-mêmes. Et l’univers poétique se fait jardin. Un jardin à explorer, avec la volonté patiente et l’écoute sensible des thérapeutes des traditions antiques. Jardin où les pensées vivent libres, hors du temps. C’est le jardin des pensées qui soignent.
Dominique G. Julliard

Cinzia Zotti d’Agostino est née à Bologne (I) et vit entre la France, l’Autriche et l’Italie. Diplômée en viole de gambe de la Scuola di Fiesole (Florence) et du Royal College of Music (Londres), elle est titulaire d’une maîtrise ès lettres et philosophie, d’un doctorat en histoire de l’art (Université de Gênes) et d’un doctorat en musicologie (Université de Toulouse). La passion pour l’écriture est un plaisir qui l’accompagne depuis toujours. L’art de cultiver les pensées est son premier recueil de poèmes écrits en français.

Ce recueil de poèmes est un reflet de la vie de l’auteur. C’est une suite de vers qui traduisent ses peines et ses joies, ses plaisirs et désillusions. Ils sont comme une autobiographie, mais qui pourrait aussi être celle de la plupart d’entre nous.
Qui n’a jamais connu l’amour ? Qui n’a jamais versé de larmes ? Qui n’a jamais osé rêver, tenter, tel Icare, de s’élever encore et encore au risque de se brûler les ailes ?
Donner aux lecteurs l’envie de lire ces textes et de les partager : telle est l’aspiration de l’auteur qui espère qu’ils auront autant de plaisir à les lire qu’il en a eu à les coucher sur papier.

Avec La vie, de l’amour à la mort Yannick Laparade Matharan signe sa première publication. C’est un passionné des mots, un épicurien des lettres qui écrit depuis plus d’une trentaine d’années et qui sent ce besoin en lui comme une nécessité.

« Le rire des jeunes filles s’envole
et leur gaîté perce la rue sonore
D’un trottoir à l’autre
Si le soleil se lève pour tout le monde
Le rire des jeunes filles aussi. »

De formation littéraire universitaire et autodidacte en arts plastiques, Dominique Marinet-Carrier se définit ouvertement comme « une métisse culturelle ».
Artiste reconnue, elle choisit la poésie, sa deuxième palette, pour parler de son ancrage en Nouvelle-Calédonie depuis 1982. Les Constellations du frangipanier, après La Mémoire des gaïacs, paru en 2018, réaffirme cet ancrage sur le sol calédonien où elle a choisi de vivre tout en évoquant sa terre natale, source de réminiscences affectives.
La coloriste qu’elle est se laisse deviner dans ces poèmes aux atmosphères proches de la gaîté et de la spontanéité sensible de sa peinture.
De l’humour perle, sous-jacent, frais comme cette part d’enfance qui court entre les lignes, sauvegardée.
Une poésie à la fois visuelle, dense, fraîche avec laquelle le lecteur se trouvera en complicité.

La vie nous inflige des souffrances au travers de drames difficiles à surmonter. C’est par l’écriture et plus spécifiquement par la poésie que j’ai voulu m’exprimer. J’essaye d’analyser mes sentiments pour mieux les maîtriser afin de retrouver un peu de sérénité. Parfois dure avec moi même, parfois indulgente je cherche le chemin de la résilience. Au fil des pages quelques paroles d’amour pour ma fille disparue tragiquement et pour mon mari que la souffrance n’a pas épargné. V. Cohen

« Un jour, le malheur m’a frappée,
Puis l’angoisse m’a happée.
Déboule un torrent de douleurs,
Me voilà submergée.
J’appelle, je crie, je pleure,
Je vais me noyer ! »

Après une enfance attristée marquée par l’absence d’une mère disparue quand elle n’avait que 5 ans puis un parcours classique d’étudiante, d’épouse et maman de 2 enfants, Viviane Cohen a construit sa vie autour des valeurs : travail, famille, amis. Une suite d’évènements tragiques l’a amenée à l’écriture, dans un souci d’analyse de partage et de mémoire. Elle est l’auteure de A ma fille, mon étoile bipolaire paru en mars 2020.

Ce recueil poétique comprend trois volets :
Les îles noires (27 poèmes),
Les regards obsolètes (27 poèmes)
Les pas d’un autre temps (26 poèmes).
Ils traitent tous de souvenirs d’amours, de rencontres et de lieux éphémères qui ont jalonné les nuits d’errances de l’auteur, à la recherche de nouvelles sensations, d’identités et d’atmosphères.
Ces livrets mélangent tout cela en un ballet de sentiments divers, oscillant entre regrets, espoirs, souvenirs et rêves inachevés. Images d’identités croisées au hasard des refuges nocturnes.

Patrick Espoto est né le 23 novembre 1960 à Marseille. Il a commencé à écrire à l’âge de 12 ans. La littérature a toujours été une passion pour lui, faisant naître des projets : poèmes, nouvelles (surtout de SF à l’origine et ensuite à tendance plus poétique) ainsi que 3 romans (1 SF, un sur un voyage en Égypte et un sur les marginaux).

Habitué à de nombreux concours nationaux et internationaux, lauréat distingué lors de nombreuses manifestations littéraires, Helnee Thomelie, après avoir sublimé l’amour, la nature et l’humour dans sa trilogie de poèmes saluée par Yves Duteil et Renaud, deux grands poètes de la chanson française, et après nous avoir présenter une partie de sa vie passée dans le domaine funéraire grâce à son ouvrage « Apres », applaudi, lui aussi, par de grands noms du monde littéraire et de l’édition, nous offre aujourd’hui un grand choix de poèmes, de textes dont il a le secret.

Helnee Thomelie propose aux lecteurs ce nouveau recueil de poèmes où tous les sujets, sans exception, tous les thèmes de la vie moderne sont présentés, abordés, dans son style si personnel, si caractéristique, empli de tendresse, de douceur, de nostalgie et de romantisme.