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Saleté de réveil, il ne s’arrêterait donc jamais ! Une sonnerie provocatrice, agressive, stridente, persistait pour l’obliger à prendre conscience de la réalité...Tranquillement allongé à ses côtés, Laurent n’avait pas bougé d’un pouce. Pour lui, il n’était pas encore temps de quitter le monde des rêves.
Nathalie s’étira, respira un grand coup et fit le point. Cinquante ans... Et alors ! De quoi se plaignait-elle ? Sa vie était plutôt confortable et beaucoup auraient bien voulu être à sa place.
En posant le pied par terre ce matin-là, elle ne se doutait pas de ce qui l’attendait...

1798/1799. L’ambitieux général Bonaparte conduit en Égypte une expédition militaire qui a pour objectif de couper la route des Indes aux Anglais et de soustraire l’Égypte à l’influence turque. Quelque cent-soixante savants et artistes ( Geoffroy Saint-Hilaire, Nicolas Conté, Vivant Denon…) accompagnent cinquante mille soldats et marins. L’aventure orientale n’est pas de tout repos. Mais après la défaite française d’Aboukir et la marche pénible dans les sables du désert mettant face à face mamelouks et soldats français, Bonaparte est accueilli au Caire en vainqueur. Les intentions du nouveau maître de l’Égypte sont au départ pacifiques ; il met en place un cadre administratif associant les hauts fonctionnaires égyptiens, tente de participer au développement du pays. L’étude approfondie de ses richesses est au centre des préoccupations des savants. Mais les mesures prises par Bonaparte vont vite provoquer de graves troubles.
S’appuyant sur une solide documentation et avec un style coloré, Au soleil des Pyramides, restitue avec fidélité l’Égypte de la fin du XVIII ème siècle. On découvre la vie grouillante et miséreuse du Caire, la classe dominante des notables. On entend le discours enflammé des religieux confrontés à l’occupant. On y croise le jeune Bonaparte en homme d’action et séducteur, Vivant Denon dessinant et conversant avec le brillant général Desaix. L’accent est mis aussi sur le rôle de la France des Lumières, que portent les savants. Mais ce beau tableau s’assombrit rapidement. Ce qui devait être une entreprise humaniste se transformera en sanglante aventure coloniale..

Un tête-à-tête anodin avec des gens d’ici, d’ailleurs ou de l’au-delà. Des instants relaxants. Un livre qui nous rappelle que la vie est faite de petites choses simples et des petits plaisirs réjouissants que l’on s’invente à travers les mots et les phrases; comme on s’invente des chemins et des amis dans le secret de nos rêves; comme autant d’instants thérapeutiques éveillant en nous cette faculté de rallumer les souvenirs. « Lettres de mon île », entre admiration et respect, entre regret personnel et espoir universel, est une invitation à pénétrer le monde d’une liste délicieusement saugrenue et plutôt surprenante de destinataires, pêle-mêle, Simone de Beauvoir, Marie Caze, Bernadette Soubirous, Mickaël Jackson, Jean d’Ormesson, Éric Tabarly, Roland Garros, Leconte de Lisle, Jean-Pierre Coffe, Elie (esclave exécuté 36 ans avant la proclamation de l’abolition en 1848)... C’est une incitation malicieuse à s’introduire dans l’intimité dévoilée de grandes personnalités d’hier et d’aujourd’hui. Cette correspondance passionnée, sonnant comme une métaphore au roman épistolaire à la fois roman mémoire, sonde les souvenirs et revisite l’histoire, appelle à la sagesse pour un présent fructueux et des lendemains meilleurs.

Dans la décision des Modernes à penser la quiddité humaine, l’ontologie fondamentale réfute toute anthropologisation de l’être humain. Celui-ci doit souscrire au questionnement du Dasein-fini dont l’herméneutique contemporaine de l’ipséité en cours dans la phénoménologie française assume l’élaboration. Entre la "finitude originaire" (Kant) radicalisée en "finitude ontologique" (Heidegger) se tient la compréhension de l’être humain comme "certitude négative" (Jean-Luc Marion). L’une et l’autre approches maintiennent un étant inobjectivable dont l’anthropologie phénoménologique du "Corps épandu" (Emmanuel Falque) cherche à assumer le sens au-delà du Cogito et dans le strict respect de l’être-là.

« Cela faisait déjà un peu plus d’une heure que nous avions regagné la chambre à coucher. Le sommeil qui, quelques instants plus tôt, m’avait attirée vers le lit s’était éclipsé bizarrement, me laissant l’occasion de repasser en revue, les différents sujets que nous venions d’aborder. Je me remémorais le fil des conversations que j’avais eues avec les uns et avec les autres depuis mon retour d’une immersion dont la dimension émotionnelle ne pouvait souffrir d’aucune comparaison. Pendant que ma pensée poursuivait son évasion, je me convainquais et faisais mienne l’emphase de Michel Montaigne selon laquelle, « le voyage est un exercice profitable. » Et ce profit était perceptible chez les voyageurs avec lesquels j’avais eu quelques échanges courtois, des hommes et des femmes qui avec enchantement avaient arpenté les rues de grandes agglomérations africaines, sillonné les pistes de ce continent ou pris la peine de s’entretenir avec ses populations des villes et des campagnes… Et alors que je pensais à cela, que je pensais à demain, l’excitation d’un autre voyage m’enivrait déjà. »
Dans ce roman, l’auteur reprend avec ses mots le récit de la narratrice qu’il mue en un chant fait de sons et lumières. Il éclaire, dégage et rapproche ainsi un horizon d’ordinaire très lointain, donnant au lecteur, grâce à une compilation réussie de carnets de voyage captivants, l’occasion d’une excursion exploratrice et plurielle dans les allées du Continent Noir.

Dans quel endroit, une personne bientôt centenaire pourrait-elle souhaiter passer les derniers moments d’une vie bien remplie ? Dans une maison de retraite, seule, avec seulement de temps en temps quelques visites ? Ou bien chez l’un de ses enfants, dans un climat feutré et confortable, chouchoutée par sa fille et par toute une équipe d’aides-soignantes lui assurant les soins et les aides de tous les jours afin de la maintenir au mieux de sa forme ? La question devrait-elle se poser ? Et pourtant...

Plongez dans un univers sensoriel, sauvage et agressif où l’animal règne en maître.

Vivez la vision d’un félin en Amazonie, sa survie dans le monde sauvage est un combat quotidien qui deviendra plus rude lorsque la société humaine entrera dans sa vie.
Jeune auteure de vingt deux ans, Nemeurode a fait une partie de ses études par correspondance. Elle a commencé, enfant, à s’inventer ses propres histoires quand elle n’arrivait pas à s’endormir. Vers ses années collèges elle prit l’initiative de les mettre sur papier. En 2015 l’idée de se mettre dans la peau d’un animal sauvage et de vivre sa vie lui inspire cet ouvrage.

Quelle que soit leur composition, qu’elles soient synthétiques ou naturelles, qu’elles soient faites de soie, de laine, de coton, de lin, de bois ou de métaux précieux, qu’elles soient unies, à motifs ou à reliefs , les matières doivent donner l’impression de « vivre » dans un espace tout en le stylisant harmonieusement à condition de savoir les mettre en valeur à travers des couleurs soigneusement sélectionnées...
Jessica Colleoni, décoratrice d’intérieur, présente, à travers des ambiances dessinées, des idées d’associations originales en jouant avec les tons (chauds, froids...), les textures (épaisses, fluides...), les dégradés et les contrastes où chacun pourra identifier son goût pour différents styles tels que le classique, l’industriel, le scandinave, le bohème, le vintage et bien d’autres encore...

Fraîchement diplômée du conservatoire, Gina obtient un premier rôle pour incarner un épisode de la vie de Camille Claudel. La production lui demande une préparation importante en séjournant quelques jours en institution psychiatrique. Elle ne compte pas les décevoir et travaille son personnage à la perfection...

Gaëtan Faucer est né à Bruxelles. Dramaturge, poète, aphoriste et nouvelliste. C’est surtout le théâtre qui l’inspire sous toutes ses formes. Plusieurs de ses pièces ont été jouées dans divers lieux théâtraux.

Freddy et ses amis nous expliquent que la différence de chacun leur a permis de créer de belles amitiés.

Le personnage central du récit est une jeune femme de 17 ans atteinte d’une maladie incurable. 
À l’annonce de cette terrible nouvelle, écrivain dans l’âme, elle décide d’humaniser la Mort sous les apparences d’un Héros courageux séduisant et extraverti, tout son contraire. Dès lors tous ses rêves les plus fous lui semblent à portée de main, mais c’est sans compter avec une Vie qui veut reprendre ses droits.

Née en 1976 aux Gonaïves à Haïti, Hélène Lionhi fut adoptée à l'âge de 11 ans par une famille française. Aujourd’hui opticienne dans l’Essonne, elle partage sa vie entre sa famille, son magasin, le sport et sa passion de toujours l’écriture.
La mort d’un clown est son premier roman.

Le téléphone se met à distiller sa sonnerie fadasse. J’interromps la mélodie et je décroche. Mon interlocuteur se présente poliment et décline son identité.
« Bonjour je suis interne en médecine au service oncologie ».
Après de longues semaines d’attente, la réponse tant attendue arrive enfin !
Ce n’est pas vraiment celle que j’attendais. Pas du tout.
« Les résultats sont revenus du laboratoire. C’est une forme assez agressive de cancer »
Cette information dont il va falloir tenir compte rapidement entraine évidemment des conséquences. Certaines seront immédiates, d’autres plus inattendues, plus surprenantes. Mais, malgré le chaos engendré par cette nouvelle, et même si ce n’est pas toujours conscient, vous comprenez très vite que vous ne serez pas le seul à vouloir vous battre.
« De l’autre côté du cancer » est un reportage sans artifice.
Il vous invite à entrer en totale immersion au coeur de la maladie et de ses ramifications parfois étonnantes. Caméra à l’épaule, ce témoignage, qui se veut optimiste, suit sans concession et sans artifice, le parcours parallèle de tous les protagonistes engagés malgré eux dans cette épreuve. Ce récit est un hommage à ceux dont on parle si peu. Ils sont, chacun à leur manière, les artisans de la guérison, les indispensables maillons d’une chaine invisible mais solide. Qu’ils fassent partie du corps médical, de la famille, des proches et des moins proches, ils sont tous unis par le même but. Quelle que soit son implication, sa présence discrète, et même son absence culpabilisante de ne pas savoir comment gérer cette maladie d’un proche, chacun ne veut que vous voir guérir.
Le combat contre le cancer est un travail d’équipe. Même si chacun y poursuit ses propres buts, ce n’est jamais le combat d’un seul individu.
À la lecture de ce témoignage, vous saurez que désormais, vous pourrez associer sans complexe ces deux mots : cancer et amour.