Poèmes volatils à l’air ambiant

Au moment où il nous semble que nos forces nous abandonnent, arrive le second souffle. À notre grande surprise, voilà qu’elles se décuplent et de nouveaux sommets nous paraissent possibles. S’arrêter, respirer avant de repartir de plus belle. L’énergie vitale est à l’œuvre. Mais de quoi se compose-t-elle ? De quelle énergie sommes-nous faits ? Qu’est-ce qui nous pousse sans cesse à reprendre notre souffle ? Celui qui nous porte vers notre destin.
Un grain de sable à la fois, le souffle dans le désert finit par former des dunes hautes comme des montagnes. Sur ces hauteurs se mesure la constance du vent. Il en est de même de la vie humaine, une respiration après l’autre au rythme de notre existence, sans que l’on en prenne toujours la bonne mesure, de notre premier souffle jusqu’à notre dernier soupir.

Avec La mesure du souffle, René Poulin signe son cinquième recueil de poèmes.