« C’est là encore un texte arraché à l’oubli, à la mort, que celui-ci. Pour autant, rien de désespéré, aucun chant du cygne... » (Préface). L’oubli, la mort, le temps, la vie, l’art, la beauté, il en sera question tout au long de cet hommage « à cette improbable ville de Venise ». Ces Fragments vénitiens de Christian Andrès composent ainsi un singulier récit fait de souvenirs et d’impressions de séjours parfois distants (1982, 2011, 2014), de temps s’entremêlant, et de lectures plus ou moins en écho à la partie autobiographique (avec Hugo Pratt, Le Baron Corvo, Ruskin). Tout s’entremêle, la réalité durant tel ou tel séjour, les impressions et les souvenirs personnels et littéraires. Sans oublier quelques brèves réflexions philosophiques, surtout sur le temps humain si éphémère et les précieux vestiges d’une grandeur passée. Hommage donc à la beauté, certes, mais aussi à la singularité, sans oublier la touche finale lucide et inquiétante qui rappelle les graves menaces planant toujours au-dessus et tout autour de ce joyau qu’est « la Sérénissime ».

Christian Andrès est hispaniste, critique, poète, essayiste, traducteur et artiste-peintre amateur. Professeur émérite de l’Université de Picardie, spécialiste du Siècle d’Or espagnol, il a publié de nombreux ouvrages et articles sur la littérature et la civilisation des XVIème-XVIIème siècles espagnols (Cervantès, Lope de Vega, Quevedo, Tirso de Molina, Quiñones de Benavente), et très récemment deux études sur le théâtre de Federico García Lorca (Théâtres du Monde, Cahiers n° 33 et 34, ARIAS, Université d’Avignon, 2023 et 2024).

Pluie et lumière, un jeu de contrastes qui caractérise l’époque ; un clair-obscur qui ne doit rien à une quête esthétique ; un effet d’opposition que révèle la réflexion philosophique. Cet essai, saupoudré de quelques touches d’humour, aborde la vieille contradiction entre les aspirations auxquelles renvoie un idéal naïf et le quotidien dans lequel se fracassent les rêves.
La pluie d’abord, pour décrire les lieux du temps, une époque où les emballements collectifs déchirent les règles les plus hautes et les plus sûres. Au vol des urubus succède celui des pies bavardes qui suggère une crise du sens. Conscient de sa condition, l’homme, pour se rassurer, et peut-être parce qu’il ne sait plus à quel saint se vouer, cherche des repères pour évoluer dans un dédale d’intrigues.
La lumière ensuite, celle qui, par réfraction, se perçoit pendant la pluie à travers l’arc-en-ciel, et qui promet un ciel dégagé. C’est-dans cet état transitoire que le doute survient, un doute qui révèle la contradiction tantôt évoquée. Mais alors subsiste l’espoir d’un changement, un changement qui doit perturber la fuite des jours afin qu’ils « se mêlent dans un ordre plus audacieux » comme le disait Höderlin. Tels les copistes du Moyen Âge, les hommes de notre temps et ceux du prochain doivent, par leur écriture, effacer les sombres récits. Un palimpseste en somme !

Âgé de soixante-deux ans, Jean-Jacques Pardini est agrégé des Facultés de droit. Auteur d’ouvrages et d’articles universitaires, il a fait paraître, en 2017, un premier essai aux éditions l’Harmattan, intitulé Que vive l’espoir ! Il est également l’auteur d’un roman, Jan, paru en 2018 chez Edilivre, ayant pour toile de fond l’immolation de Jan Palach en 1969. Il propose aujourd’hui un deuxième essai dont le titre évoque l’idée de contraste, propre, selon lui, à caractériser l’époque actuelle.

Décodage analytique de la signification des nombres et des lettres composant les identités, d’un produit markéting, d’un projet ou d’un individu. Synergie entre nombres et lettres. Les émergences. Comment détecter l’identité du futur président de la république à partir des analyses des présidents précédents. Voilà, pour cette étude, la liste des principaux thèmes abordés.
Conçu pour être accessible à tous, ce texte offre une plongée fascinante dans le monde des algorithmes et des traitements de données. Tout en restant compréhensible pour les non-spécialistes, il démontre également les applications pratiques et les implications théoriques de ces analyses.

Technicien en automatisme industriels, passionné d’algorithmes – d’où son surnom d’Algo – Jacques Raduriau met au point un système d’analyses des nombres puis des lettres en prolongeant les travaux de Benford et Kindi.