Succession de soir, nuit, aurore pour jeunes gens :
Strabo, Idubergue, Walhafrid, Etheldrede, Arsène,
Etc, qui, partis d’un faubourg vont par les rues,
Cafés et hôtels en capitale, Paris, avant revenir
Comme, à la fin, quand le soleil se lève brusque,
Majestueux, quelqu’un meurt sans doute : on sait
Pas parce que, gouailleurs et maléfiques, le ciel
Est à ciel et le terre à terre, ils disent, jusqu’à ce
Que ça se mélange, couleurs bleue du firmament
Et ocre du sol se mêlant une à autre, à un pavillon
De banlieue aux parements de meulière comme
On veut, ils disent, être à la fois beaux et bons :
C’est impossible puisque la vie est tout ce qu’on
Sait pas faire : Strabo est secoué d’un sanglot long
Bruno Ciolfi écrit de la poésie (« Hiver filant des nœuds, poèmes de janvier » publié aux éditions Belin, collection l’Extrême contemporain), des narrations (« Le professorat dans les lycées et collèges » publié à compte d’auteur), des manuels de mathématiques aux éditions Ellipses, et des romans. Un choix de textes est consultable sur son blog :
https://brunociolfi.wordpress.com