Les millésimes de l’estuaire
Dans le train qui les amène au front, deux « poilus » font connaissance. Entre les attaques allemandes, ils profitent du temps qui passe, rigolent et écrivent à leurs femmes…
Très vite, les deux jeunes-gens, constatent qu’ils ont la même écriture ! Et un jour, pour faire une blague, ils intervertissent les destinataires de leurs lettres, Jules écrit à la femme de Gaston et ce dernier envoie ses lettres à la marraine de guerre de Jules !
Un matin, ils sont surpris par la canonnade d’une terrible offensive allemande, Jules Deffert est blessé au tibia et se souvient qu’avant de perdre connaissance, il a vu son ami Gaston, frappé à mort, s’envoler dans les airs, agrippé à sa mitrailleuse.
La guerre terminée, il se fait engager incognito dans l’entreprise de la veuve…
Médecin-Rhumatologue en région parisienne, Jean-Pierre Taurel est originaire d’un petit village périgourdin, niché au creux d’un vallon où, en l’an mille, s’établirent des moines bénédictins. Désormais en retrait de ses obligations, il écrit, perché en haut d’un immeuble, derrière le chevet de Notre Dame de Paris.
« Aller simple pour Verdun » est né dans la chaleur étouffante du grenier de sa vieille maison de village. Une malle poussiéreuse, une caisse en bois et la correspondance d’un jeune couple séparé par la guerre de 14-18. Ce roman a été passagèrement publié en Suisse avec pour titre « La leçon d’écriture. »