Romans

Le petit prince de Saint-Exupéry, Alice au pays des merveilles (Lewis Carroll) ou Candide de Voltaire, ont enchanté des générations de lecteurs. Loin de moi l’idée de me hisser à la hauteur de ces illustres conteurs, mais j’espère que ces douceurs sauront réchauffer votre cœur.
L’auteur s’est inspiré de l’univers enchanté du romancier britannique Roald Dahl : (1916-1990), connu pour ses ouvrages de littératures pour enfants et pour la jeunesse et auteur de Charlie et la chocolaterie, mais « chocolat » n’est-il pas synonyme de douceur ? Avec Douceurs qui réchauffent le cœur, l’auteur s’adresse à l’enfant qui sommeille en chacun de nous.

Triple champion de France d’échecs et deux fois vice-champion du monde par équipe (vétéran). L’auteur Jean-Claude Letzelter est également professeur de danse (Standard latine, rock, tango argentin), problémiste verbicruciste, origamiste, magicien, marathonien, tennisman et auteur des ouvrages Les échecs artistiques et humoristiques (Grasset, 1990), Les pions qui venaient du froid (Le pion passé, 2015), La victime n’était pas au rendez-vous (Les éditions les Tourments, 2017), et Meurtre en rétrograde (Les éditions Spinelle, 2022).

Dans un appartement délabré de Sunset Park, à Brooklyn, Arthur, jeune musicien fauché et rêveur, peine à trouver sa place. Entre son travail de caissier au Cyclone, une antique montagne russe de Coney Island, et ses tentatives maladroites de percer comme chanteur dans un bar de l’East Village, il s’accroche à un seul fil conducteur : sa passion dévorante pour Nick Cave. Mais sa santé mentale vacillante et ses échecs successifs le précipitent dans une obsession délirante : sauver le chanteur, mystérieusement disparu.
Lorsqu’il croise le regard de Béatrice, soliste d’une chorale réputée et fille unique d’une famille influente de l’Upper East Side, leur univers tangue. Entre elle, prisonnière des attentes d’un père autoritaire et d’un pasteur aux ambitions démesurées, et Arthur, pris dans une spirale de détresse mentale, leur amour naissant sera-t-il un catalyseur, l’échappatoire pour défier les démons qui les hantent ?
À l’intersection du drame et de la quête de soi, ce roman explore les frontières fragiles entre amour, obsession et rédemption.

Nicolas De Neve, né en 1972 en Belgique, est un passionné de musique depuis son plus jeune âge. Curieux et avide de découvertes, il a parcouru différents horizons avant de s’installer à Brooklyn, où il puise aujourd’hui une partie de son inspiration. Son univers littéraire mêle sensibilité et observation, porté par une plume précise et très évocatrice.

Quand Mathias ouvre les yeux, il se retrouve dans un appartement immaculé, entouré de colocataires aussi insaisissables qu’étranges. Peu à peu, des événements troublants fissurent son quotidien : des portes s’ouvrent sur le vide, des voix résonnent, et certains occupants disparaissent sans explication. Où est-il vraiment ? Ici, le temps semble figé, et chaque nuit l’entraîne plus loin dans l’inconnu.
Une voix lointaine lui murmure des bribes d’histoires oubliées, comme un fil ténu le reliant à un passé évanescent. Puis il y a Alice, lueur d’espoir, dont la présence réveille en lui un élan inexplicable. Une connexion étrange les unit, sans qu’il en comprenne encore le sens. Est-elle un refuge ou la clé d’un mystère plus profond ?
À mesure que la frontière entre rêve et réalité se brouille, Mathias oscille entre confusion et lucidité. Chaque événement ébranle ses certitudes, chaque choix devient un piège où il risque de se perdre. Et si, au-delà de ces murs immaculés, ce n’était pas un lieu qu’il tentait de fuir, mais une part oubliée de lui-même ?

Philippe Lacroix, entrepreneur et dirigeant d’un organisme de formation, signe avec La Coloc son premier roman. Ce récit introspectif explore l’oubli de soi, la résilience et la quête de sens. À travers une écriture sensible et profonde, il invite à une redécouverte de soi et à une réflexion sur ce qui nous définit véritablement.

Quelle énigme plane sur ce petit village ? Constance, mystérieuse, y emmène Paul à un enterrement, sans rien vouloir lui dire sur cette religion secrète qui, pourtant, la hante. Un rêve récurrent la tourmente, qu’elle oublie toujours. Installée depuis quelques années dans cette ville du centre de la France, elle se reconstruit une vie en apparence ordinaire, que quelques rencontres font vaciller : des jeunes qui font des recherches sur une croix, un collègue de Paul, Manu, qui l’incite à des révélations. Quelle vie a-t-elle menée avant d’arriver ici ? Pourquoi la famille qui l’avait adoptée par son mariage l’a-t-elle rejetée ? Et quelle est cette religion dont elle ne veut pas parler ?
Il lui faudra des détours, nombreux, pour parler. Et surtout un retour sur ces quelques années avant Paul qu’elle occulte. Une aventure sexuelle cocasse lui a fait découvrir une sensualité et un plaisir qu’elle avait étouffés jusque-là. Il lui faut, pour commencer à s’affranchir du poids religieux, les mensonges d’un homme brisé par une éducation traditionaliste et réduit à des expériences sexuelles loufoques. Est-elle prête à affronter la vérité sur elle-même ? Et quelles en seront les conséquences pour son entourage ?

Viviane Youx partage sa vie entre militantisme francophone dans l’écriture créative et la littérature contemporaine et hospitalité dans une belle maison d’hôtes historique près de Poitiers. Son écriture et son imagination se nourrissent d’un questionnement continu de ce qui fonde la féminité et le féminisme. Son premier roman publié en 2022, Toujours le premier soir, nous faisait suivre Emma dans sa quête amoureuse dans la jungle des réseaux et sites. Dans ce second roman, c’est Constance qui doit se libérer de son passé religieux traditionnel pour renouer avec sa sexualité et retrouver l’amour.

L’heure de la rentrée a sonné pour Anna, synonyme de retrouvailles et de renouveau. Déterminée à ne pas répéter les erreurs du passé, elle aborde cette année avec l’envie de relever de nouveaux défis et de faire de nouvelles rencontres. Cependant, la route vers le changement est semée d’embûches, mais est-ce une raison pour renoncer à avancer ?
Lorsque les souvenirs et les anciennes relations ressurgissent, Anna se retrouve à un carrefour : doit-elle tourner la page ou redonner une chance à ce qu’elle a voulu oublier ? Il est parfois difficile de tirer un trait sur le passé, surtout lorsque l’on n’est pas encore prêt à le faire.
Les tentatives de nouvelles connexions sont nombreuses, mais il arrive que notre seul souhait soit de réactiver les anciennes.
Une quête d’identité, de réconciliation et de recommencement, où chaque choix que l’on fait nous éloigne ou nous rapproche du futur que l’on désire.

Léna Gallo signe avec Connexions réactivées son deuxième roman, une œuvre où elle invite les lecteurs à s’interroger sur les émotions, les interactions sociales et les liens tissés entre les individus. Ce livre est une véritable incitation au voyage, aux découvertes et aux rencontres, tout en offrant une exploration de soi à travers des personnages confrontés aux défis émotionnels d’un monde en perpétuelle évolution. Avec une plume qui résonne profondément chez ses lecteurs, Léna Gallo éclaire les subtilités des relations humaines.

En mai 2016, le directeur général de la sécurité intérieure (DGSI) fut auditionné à l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission d’enquête sur le terrorisme. Il revint sur la série d’attentats ayant endeuillé la France en 2015, puis alerta les députés : si d’autres attaques djihadistes venaient à avoir lieu, l’ultra-droite ne manquerait pas de réagir en s’en prenant violemment à la communauté musulmane. Ce scénario ne s’est pas réalisé, mais que serait-il arrivé si ce maître-espion avait vu juste ?
Daech au pays des merveilles démarre en 2013. Les autorités sont prises de court par la radicalisation de centaines d’individus, attirés par la propagande de l’Etat islamique en Syrie et en Irak. La situation prend un tour dramatique quand surviennent les premiers attentats sur le sol français. Alors que les responsables politiques cherchent à trouver des parades sécuritaires, les tensions sociales ne cessent de s’aggraver.
Ce récit mêlant fiction et non-fiction invite à réfléchir, de manière originale, aux effets de polarisation engendrés par la multiplication des attaques terroristes. Il tire la sonnette d’alarme sur les fragilités de la France, exacerbées par les extrémistes de tous bords.

Marc Hecker est directeur adjoint de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Titulaire d’un doctorat en science politique, il conduit des recherches sur le terrorisme depuis une vingtaine d’années. Ses précédents ouvrages ont reçu des récompenses prestigieuses, dont le Prix du livre de géopolitique. Daech au pays des merveilles est son premier roman.