Claude Maréchal est un notable aisé de belle prestance, épicurien quelque peu cynique et volage, sans soucis, quinquagénaire divorcé, à la tête d’un important cabinet de courtages en assurances florissant, en une aimable petite ville de l’Ain, Divonne-les-Bains. Il est accessoirement auteur marginal en « littérature de gare », par dilettantisme et souci d’éclectisme. Il y fait la rencontre un jour, par pur hasard - du moins le croit-il - d’une très jeune et jolie étudiante en Lettres, fragile et quelque peu éthérée, de surcroît pianiste émérite, qui va prendre puis occuper une place primordiale en son existence. Ils vivront une histoire d’amour torride - quoique mortifère - de trois mois, parfaitement antinomique et irréelle. Sans le savoir, de rebondissements en rebondissements, Claude Maréchal a levé l’ancre pour un improbable voyage au bout de la nuit et de l’Enfer - en passant par l’Apocalypse new-yorkais du 11 septembre 2001 - jusqu’à une vérité finale révélée, qui le détruira implacablement, en le laissant exsangue. C’est la chronique ordinaire de la destruction annoncée d’un homme, qui a rendez-vous avec sa destinée, aux faiblesses attachantes, mais coupables... Forcément coupables...
Jean-Claude Marchand est né en août 1951, en France, à Paris, de père suisse et de mère française. Après une jeunesse parisienne atypique et peu conformiste, il est allé s’installer en Suisse, sur les rives du lac Léman. Il a travaillé dans le domaine de l’assurance puis du funéraire, dont il a tiré son premier titre publié en 2012, aux Éditions Favre à Lausanne, un recueil de Chroniques, qui lui a valu une invitation d’honneur à Paris, aux « Grosses Têtes », l’émission de Philippe Bouvard sur RTL. Retraité, il se consacre depuis, à plein temps, à l’écriture et nous présente ce roman noir, quelque peu sulfureux et ambigu, qui entraîne le lecteur dans les sombres arcanes et méandres d’une inquiétante toile d’araignée, en laquelle la raison ordinaire n’a plus cours...