Les prédateurs

« L’Enfer est pavé de bonnes intentions »…
Qui ne s’est jamais demandé s’il n’avait pas fait sien cet adage, s’il n’avait pas piétiné les droits de ses semblables en voulant appliquer de façon brute et irrévocable ses convictions. Nous voulons tous le meilleur, parfois même le bien ; Le nôtre ou celui d’un autre pour les plus altruistes.
Choisis pour des raisons obscures, les protagonistes de cette histoire vont être attirés par la perspective de réaliser une grande action, de prendre part à une cause qui les dépasse et qui sur le papier semble plus qu’honorable. Seulement, lorsque l’utopie rencontre la réalité, on ne sait plus sur quel pied danser.
Au centre de ces préoccupations épineuses, l’écologie. Pourquoi cette science de l’environnement est-elle devenue centrale ? Comment impacte-t-elle notre quotidien ? Peut-on détourner ce combat aux allures de survival movie pour y trouver le terreau d’un nouvel extrémisme ne supportant pas l’opposition ? En somme, pouvons-nous ou devons-nous faire de nos idéologies personnelles une loi universelle, quitte à mettre en péril ce que l’on cherchait précisément à sauvegarder : Notre humanité.
Nous sommes tous victimes et bourreaux. Nous sommes un fléau. Nous sommes les hommes et nous pouvons encore décider de ce que nous deviendrons. Ce n’est qu’une question de choix.

Jeune femme de 24 ans, Déborah Chapron se promène d’un univers à l’autre, menée ou plutôt emportée par une curiosité qui ne semble pas pouvoir être étanchée. Virginie Despentes, l’auteur de King Kong Théorie, a dit lors d’une interview qu’elle avait toujours le sentiment d’écrire de là où elle était, malgré le succès de ses romans. Allez savoir pourquoi elle habite dans cette phrase et souhaite parler à travers ses écrits de ce que l’on préfère généralement taire par convenance ou par crainte de paraître stupide. Si ça ne se dit pas, un jour elle l’écrira parce-que la vie est plus drôle dans ce sens-là, estime-t-elle.