Le Guépiot, c’est l’extraordinaire histoire d’amour d’un père et de sa fille, amour fait à la fois de chaste camaraderie, de complicité dans la présence, de fidélité dans la séparation qu’impose l’injustice du monde. Le forgeron de ce conte cruel, qui heureusement finit bien, se hausse, malgré son penchant pour la bouteille et son langage plus que vert, au rang des héros romantiques. On applaudit aux exploits de ce chevalier de l’amour paternel. On l’aime comme on aime Don Quichotte. On l’admire.
Viviane Villamont, romancière française, est originaire de Seine-et-Marne. Elle a séjourné en Angleterre où elle a fait une partie de ses études, se passionnant en parallèle pour la littérature et le théâtre. Elle a embrassé assez jeune la carrière de comédienne, après avoir fréquenté le cours Simon.
Elle a tenu, au théatre, quelques rôles classiques et modernes, notamment dans L’Avare de Molière, L’Homme qui se donnait la comédie d’Emlyn Williams, et Les Violettes de Shéhadé.
Elle a également été pressentie pour jouer au cinéma dans la Désirade mis en scène par Alain Cugnot avec Claude Brosset et Quelqu’un derrière la porte, mis en scène par Nicolas Gessner, avec Charles Bronson et Antony Perkins. Mais le goût pour la littérature l’a emporté et en 1979 elle a écrit son premier roman, Le Guépiot qui a connu le succès que l’on sait, tant livresque qu’audiovisuel.
Le film co-produit par France Télévision, mis en scène par Joska Pilissy, avec Bernard Fresson, est sorti en 1981 et a déclenché un procès retentissant.