Romans

Un message s’affiche sur un écran « Nous en avons retrouvé sept ».
Sept adolescents, quatre filles et trois garçons, se retrouvent sur une île artificielle. Rien, à priori, ne les rassemble, sauf d’avoir gagné un séjour sur cette île paradisiaque sans avoir participé à aucun jeu. La Fondation Enfants Plus avait tout prévu et organisé pour les recevoir. Arrivés sur l’île, après avoir reçu une injection censée les protéger, la situation dégénère rapidement. Des étranges symptômes touchent les adolescents. Que contient cette injection qui décime le petit groupe ? Quel est le lien avec le grain de beauté en forme de cœur qu’ils ont tous sur une partie de leur corps ? Que cachent dans les sous-sols de l’île le jeune docteur et l’inquiétant professeur à l’origine du traitement ?
Une véritable quête débute pour les adolescents qui conduira chaque protagoniste à dépasser ses propres limites.
Avec Au cœur de l’artéfact, l’auteur nous questionne sur les éventuelles conséquences des manipulations génétiques, la responsabilité du chercheur ainsi que sur le prix de l’éternité.

Née en 1967 à Paris, de formation scientifique, Nathalie Seyssel s’intéresse depuis de nombreuses années au devenir des avancées scientifiques et technologiques et leurs possibles impacts sur nos sociétés en pleine mutation.

Qui ne rêve pas d’un second départ ? Louise Viel, jeune guide de spéléologie, amène une équipe de cadres d’une entreprise en quête de sensations fortes dans l’un des plus grands gouffres de France, au cœur du Pays basque. Mathieu, son ancien amour, fait partie de l’équipe. La sortie vire au drame. Louise se réveille à l’hôpital, atteinte d’une amnésie partielle. Après avoir touché le fond, Louise décide de se reprendre en main et de s’autoriser un nouveau départ à l’autre bout de la France, à Saint-Malo. En quête de son histoire, et de réponses aux nombreux mystères entourant son accident, sa vie va basculer à nouveau.
Roman d’initiation mêlant suspense, histoire d’amour et sites exceptionnels, Second Départ est aussi un livre qui s’interroge sur la construction de l’identité personnelle.

Yseult Delafargue, née en 1983, écrit ici son premier roman. Juriste de formation, ayant vécu sur tous les continents, elle est passionnée de sports de nature et de grands espaces.

Un roman sur la mort et l’abandon, qui dans une époque tourmentée par les attentats et le parfum chaotique de l’époque raconte cette histoire « J’ai tué cette fille, pourquoi ? Mon frère vous le dira. Ou peut-être pas, parce qu’il est tout autant aussi paumé que moi. C’est l’histoire de deux vies qui s’entremêlent dans la fête et la débauche. Qui d’excès en passion ne savent plus pourquoi et qui finalement désespèrent de l’être. C’est simplement qu’on est né du mauvais côté du rivage. »
En deçà de ce fait divers, notre héros se verra plonger dans un voyage fantasmagorique sur la quête d’identité mais aussi sur la place des femmes. Nous sommes donc confrontés à l’incompréhension de ce sentiment d’avoir grandi trop vite et aux chaines humaines de ce ghetto qui nous retient malgré nous. Par cette violence des sentiments qui se déchargent et que l’on regrette, qui existentiellement amène à voir ailleurs pour se préserver. Il y a donc une rédemption et un pardon dans la matérialisation des actes que l’on ne peut expliquer et qui démontrent cependant l’existence du tragique : l’impossibilité de comprendre pourquoi nous en sommes là. Pour se cristalliser enfin dans une forme de révolte contre soi et le système dans ce que le harcèlement, la précarité et le suicide amènent à penser contre l’ordre établi et pour la vie.

La lecture et l’écriture ont été pour Yoann Eprinchard un exutoire, un moyen de s’échapper de la réalité à laquelle il a été confronté. Il a été passionné très tôt par la philosophie. Ayant obtenu une licence dans ce domaine, il a, finalement, renoncer à en faire sa vocation dans l’enseignement. Il est donc parti voyager à l’étranger où il a essayé de combler la théorie par de la vie.

La petite fille a grandi. Celle qu’on appelle Elle, Aile, Mésange ou Pétiota, celle qui n’a pas de nom, s’est auto-baptisée Ella.
Ella, c’est encore Elle, mais avec un petit quelque chose en plus, comme posé sur Elle.
Certificat d’Etudes en poche, à 14 ans, l’enfance à peine terminée, Ella travaille : vendeuse, employée aux écritures, sténo-dactylo, secrétaire, assistante du directeur des relations extérieures d’une grande école, colleuse de papier peint, VRP en fournitures scolaires, technicienne en informatique (nullissime), costumière, et d’autres encore…
Ella se marie, une fois, deux fois, trois fois. Ella a des enfants. Ella a des chats.
Et une mère. Et une sœur…

Petite fille de l’après-guerre, enfant de prolétaires, Claudine Créac’h est entrée dès 14 ans dans le monde du travail. Elle a exercé trente-six métiers. Aujourd’hui, elle est conteuse.

Bucarest, 1987, apogée de la paranoïa totalitariste. La Roumanie est le théâtre du plus dur régime communiste d’Europe de l’Est. Le système maintient une politique de répression et de destruction systématique de quartiers entiers afin de reloger la population dans des monolithes bétonneux – bloc  -. Octavia est psychologue dans un hôpital psychiatrique de la capitale où les fous sont philosophes, gardiens tutélaires des mémoires ravagées, et où, en coulisses, deux jumeaux révolutionnent la neuroscience. Un jour, une nouvelle tombe : l’élaboration d’un programme-pilote concernant la réinsertion sociale des malades mentaux avec le concours des pays des occidentaux.
Le roman aborde l’univers totalitaire dans la Roumanie communiste et les accointances entre différents groupes d’individus : des marginaux (à la folie appréciable), des scientifiques refusant la langue de bois au péril de leur vie, les souvenirs d’une époque révolue et leurs dépositaires. La résilience se manifeste sous différentes formes selon le caractère des personnages. La résistance de l’intelligentsia fait front contre l’anéantissement progressif d’une culture, d’une tradition, d’un savoir et pire encore : sa manipulation.

Tamara Andrucovici est un essayiste, écrivain roumaine et française. Elle est née à Bucarest dans une famille originaire de Bessarabie (Kichinev) et de Bucovine (Tchernowitz, actuelle Ukraine). Très douée pour les langues étrangères, elle quitte la Roumanie pour s’établir à Paris. Ses thématiques littéraires surgissent de l’histoire familiale, marquée par les migrations et par la dictature communiste. Son roman « Tu as la paume comme un pays » lui vaut une nomination pour le Prix International Balkanika 2010. L’écrivain roumain Liviu Ioan Stoiciu dira qu’il reflète « l’éveil à la réalité d’une nouvelle génération apocalyptique et désabusée ».

« Jeune couple avec enfant cherche solution pour séparation temporaire ».
Chacun à un bout du monde, telle est l’idée de Mona et Olivier pour mener l’expérience : Mona part en Chine, Olivier sur l’Ile de Sein. Mais, malgré la beauté magique de leurs destinations, ils y croisent de graves dangers. Des bagages sentencieux et râleurs livrent çà et là leurs commentaires.
Plusieurs personnages apparaissent déjà dans Le blues du chariot, du même auteur.

Séduit par quelques séjours en Chine et sur l’Île de Sein, l’auteur a souhaité témoigner dans son quatrième écrit, de sa fascination pour ces terres mythiques. Pédopsychiatre et thérapeute familial dans une vie antérieure, il n’a pu se défaire de toute influence de sa vie professionnelle, pas plus que de sa vie familiale.