Romans

Ce recueil de sept nouvelles suit le destin souvent tragique et pourtant toujours plein d’espoir de personnages de la vie de tous les jours auxquels chaque lectrice et chaque lecteur pourra s’identifier. Ces sept histoires mettent à l’honneur, sans jamais les romancer, les héros du quotidien dont on parle si peu. Elles dévoilent leurs pensées honteuses, leurs gestes maladroits, leur violence enfouie, leurs coups de tête et leurs petites victoires sur la vie. Elles mettent en scène des hommes qui pleurent et des femmes fortes qui doutent, des personnages qui n’ont pas fait d’études mais sacrifieraient leur vie pour la réussite de leurs enfants, des antihéros faillibles et humains, détestables et adorables, comme chacun d’entre nous. Ces personnages ont toutefois une chose en commun : une aptitude à se battre envers et contre tout afin de trouver ou de retrouver, enfin, l’envie de vivre.

Thomas Farrel est docteur en littérature canadienne et professeur d’anglais. À l’instar d’Alice Munro à qui il a consacré sa thèse, ses textes sont le fruit d’une vie d’observations et d’échanges qui trouvent souvent leur source dans la ruralité dont il est issu et sur laquelle il porte un regard tendre et authentique. Son amour des animaux et de l’humain sont ses plus grandes sources d’inspiration.

Étudiante introvertie et solitaire, Morgane décide de vivre deux semestres au Brésil, dans la magnifique et périlleuse ville de Rio. Manquant de confiance en elle, détestant ses cuisses et portant le poids de son passé, elle repousse systématiquement toute personne s’approchant d’elle. Cependant, cette année à Rio marquera un tournant décisif dans sa vie. Sa première rencontre avec Pedro, un magnifique ténébreux, se soldera par la douleur d’un cœur brisé. Mais, elle croisera également la route de Paula, une merveilleuse amie et colocataire, elle-même victime des violences de son ex-petit-ami, ainsi qu’Anjo, un jeune prodige du violon et de la médecine, vivant dans la favela de Vidigal. En explorant les profondeurs de l’inconnu, Morgane redécouvrira le plaisir de vivre et réalisera que son passé n’est peut-être pas aussi loin qu’elle le croyait.
Cette histoire se déroule dans un cadre où les couleurs de l’océan azur et les couchers de soleil pourpres se mêlent à un monde profondément marqué par les discriminations, la violence, les amitiés sincères et l’amour véritable.

Jeune professeure de français langue étrangère en ligne, Tiffany Coquisart vadrouille dans le monde entier avec pour seuls compagnons son ordinateur et sa petite valise. Lors d’un séjour d’une année au Brésil, il lui est venue l’idée de peindre de manière romancée les défis et la beauté de Rio, tout en explorant les préjugés entourant les favelas de la ville.

A l’été 1944, dans un petit village du Cher, Raoul Dumagnier, délateur et collaborateur, est froidement assassiné.
Raoul est né et a grandi à Bernay-sur-Cher. Tout comme lui, Camille est un enfant du village. Depuis leur jeunesse passée sur les bancs de l’école communale, Camille a noué une amitié profonde avec Elie, le fils caché du Comte Brion de la Moulière. Les deux garçons partagent une passion commune pour la chasse, la pêche et les grands espaces. Raoul, plus introverti et emprunté, passe l’essentiel de son enfance aux abords de la boucherie familiale et sous la protection étouffante de sa mère. Tous les trois mobilisés en décembre 1915, ils rejoignent la région fortifiée de Verdun. Camille, gravement blessé lors de l’assaut allemand sur le bois des Caures, doit sa survie au courage d’Elie, tandis que Raoul passe toute la durée du conflit dans les cuisines, embusqué à l’arrière. De retour à Bernay-sur-Cher, les trois jeunes hommes entament leur vie d’adulte. Au gré des évènements de l’entre-deux guerre, une distance insidieuse se creuse entre Raoul d’un côté et Camille et Elie de l’autre. Cette tension latente culmine avec l’arrivée des forces allemandes pendant l’occupation, jetant une ombre menaçante sur le destin de chacun.

Avec Les ombres de Frémont Louis Juno signe sa seconde publication après La joconde a le sourire publié en 2022.

Léa apprend le décès de sa tante, une personne profondément humaine qui a joué un rôle très important dans sa vie. Ce décès engendre des bouffées de souvenirs, de l’enfance à l’adolescence.
Léa, enfant hypersensible, souffre dans sa famille, qui ne la comprend pas, et à l’école, où elle subit des moqueries de ses camarades. Pour fuir un univers toxique, elle effectue un voyage initiatique en Bavière en compagnie de sa tante. La découverte de forêts mystérieuses, des eaux cristallines des lacs, de châteaux, de l’hospitalité bavaroise et du théâtre vont lui permettre de s’épanouir et de rencontrer un célèbre acteur.
Ce livre traite de nombreux thèmes contemporains dont ceux de l’hypersensibilité, du harcèlement scolaire, de l’écologie, de l’I.A., de l’altérité, de l’être et du paraître.

Agnès Danne est enseignante en établissement privé depuis dix-sept ans et Thibaut Danne a étudié en Hypokhâgnes à Paris et en Faculté de Lettres sur la Côte d’Azur.

Philippe Laveine, professeur à l’université en paléontologie, découvre en 1996 dans des roches datées du Trias Arpylorus antiquus, une forme de plancton fossile. Sa doctorante Éléonore observe que l’ornementation d’Arpylorus évoque une écriture ancienne. Pour interpréter cette ornementation illogique, le paléontologue décide de travailler avec le linguiste Adrien Demark, spécialiste mondial de langue originelle berbère et punique.
Philippe, aidé du linguiste, pense faire une découverte majeure. Le désenchantement va être terrible et le faire plonger dans un abîme personnel, au plus profond de son intime. Ses recherches font de lui la cible d’une société berbère mystérieuse, l’Ordre Dii mauri. La médiatisation des conclusions osées, qui portent sur l’interprétation de l’ornementation d’Arpylorus, crée un véritable séisme au sein de la congrégation berbère. Celle-ci redoute que soient révélées autant son existence que sa mission depuis des temps immémoriaux : préserver l’un des plus grands secrets de l’Univers.
Devenue la cible des Dii Mauri, la vie de Philippe se désagrège. Quelle sera sa réaction en réponse aux attentats dont son proche entourage fait l’objet ? Réussira-t-il à protéger l’amour de sa vie, Leila ?

Bernard Courtinat est né à Lyon en 1950. Après des études en sciences de la Terre, il commence une carrière universitaire à Marrakech puis à Agadir. Il rejoint l’Université de Lyon où il est nommé professeur. Il laisse de nombreuses publications scientifiques au terme de sa carrière académique. Commence alors une autre vie, consacrée à l’écriture. Arpylorus, le premier de ses écrits, sera suivi du Clairon des abeilles puis de Lili Spiruline. Les analogies de ces textes sont l’amour et le respect de la Nature et l’ironie piquante au service d’une trame toujours singulière.

Maxime a un copain de lycée à Rennes, Christian, qui est un brillant mathématicien. Ancien élève de l’Ecole normale supérieure, reçu deuxième à l’agrégation de mathématiques, Christian est nommé professeur de mathématiques au lycée Berthollet d’Annecy où il s’adonne seul à des randonnées dans le massif des Aravis. Il forme une « écurie » de jeunes filles pour les préparer aux concours d’entrée à l’école Polytechnique et à Normale sup. Mais à la fin des vacances de février, il ne revient pas au lycée. Sa voiture est retrouvée vide sur un parking public de La Clusaz. De nombreux moyens sont mis en place pour le chercher : hélicoptères, chiens de montagne, agents de la sécurité civile, bénévoles… mais rien n’y fait. Christian a disparu en montagne. Ses parents n’y croient pas et mandatent Maxime et Richard un autre copain de lycée de leur fils, bientôt rejoints par Julie, une ancienne élève de Berthollet et une Bosniaque qui tient un pressing à Annecy pour former une task force chargée de découvrir ce qui s’est passé. L’enquête les mènera en Suisse, en Autriche, en Hongrie et sur les bords du Bosphore. Retrouveront-ils Christian vivant ? mais la question principale s’avérera être : quels rôles auront joués les mathématiques et les femmes dans cette affaire ?

L’auteur a été diplomate au quai d’Orsay, en Afrique, en Europe de l’Est et en Turquie. Il écrit ici son troisième roman sous le nom de Pierre de Jéliques. Mais cette fois, l’intrigue débute par un fait réel et autobiographique puis s’inspire de ses expériences personnelles et professionnelles afin de créer une fiction qui s’inscrit naturellement dans la tradition des grands suspenses. Son style aguerri et intrépide transporte le lecteur dans un voyage captivant, le guidant de chapitre en chapitre jusqu’à l’objectif souhaité.