Youma sage-femme authentique

Le plus vieux métier du monde n’est pas celui auquel l’on pense en premier. Mettre au monde un enfant est le premier acte de la vie. Youma porte en elle l’histoire de toutes ces femmes sages qui étaient les gardiennes de la naissance. Un savoir transmis depuis des millénaires, qui s’est transformé au fil des époques et des mœurs.
Cette sage-femme authentique vous emmène plus proche de l’humain et de l’essentiel. Elle navigue entre sa vie et sa profession sans trop faire de distinction. Parce qu’elle incarne la maternité sous toutes ses formes, elle a choisi une posture franche et sincère. Youma œuvre dans les temps modernes, même si son art est intemporel et universel.
Elle est parfois triste et en colère de constater les violences d’une société dans laquelle elle ne se reconnaît pas. Elle a fait le choix de ne pas combattre, mais de suivre une autre voie, celle du cœur et de la conscience. Youma sait que c’est par l’exemple que le changement s’initie. Elle offre ses services à ceux qui sont prêts à faire le choix d’être à l’écoute de leurs véritables besoins et qui osent s’affirmer pour se respecter. Elle a confiance en l’intelligence de l’instinct et permet à ceux qui la côtoient de s’y reconnecter.
L’authenticité imprègne tout son être et entrer dans l’univers de Youma, c’est faire le voyage vers la vie et accepter la présence de la mort. Parce que l’une n’existe pas sans l’autre. Plongez le cœur et l’âme grands ouverts dans une histoire d’Homme qui passe par la sagesse d’une femme.

Sage-femme depuis plus de 20 ans, Marjorie Belem a exploré les diverses facettes de la naissance. Son expérience la plus parlante se trouve peut-être au sein de sa tribu de sept enfants. Professionnellement, elle a débuté par l’inévitable prise en charge médicale, puis s’est éloignée de la structure hospitalière pour accompagner les naissances à la maison. C’est là qu’elle découvre l’essence première de son rôle de sage-femme qu’elle transmet au travers de ce roman. Et c’est en se rapprochant de l’authenticité qu’elle poursuit son chemin, vers la mort cette fois. Il fut un temps où la sage-femme était aussi celle qui s’occupait de la toilette mortuaire.