Nouvelles d’Outre-Mondes

Des mondes clos ou infinis, visibles ou invisibles, d’argent ou d’infortune.
Des mondes rationnels ou irrationnels, biologiques ou cybernétiques, dans l’espace ou dans le temps.
Imagination, anticipation, science-fiction ? Où sont les limites du réel, du possible et du mythe ? Où est la frontière entre le matériel et le spirituel, la conscience et l’inconscience, la physique et la métaphysique ? À chacun de fixer celle de sa crédulité, de sa croyance ou de son crédo.
Malgré les grilles, l’arbitraire et la fange ; en dépit de l’ombre, de la noirceur et des ténèbres ; par-delà la souffrance, les épreuves et le néant : la vie.
L’âme, l’amour, la mort : passer « outre » ! Aller au bout des cauchemars comme des rêves, au-delà des mots, plus loin que les pensées : là où le sordide pactise avec l’obscurantisme pour engendrer le chaos ; là où l’émotion caresse l’ineffable pour enfanter la transcendance. Ces lieux existent, à côté de soi, peut-être même, en soi. Il suffit de gratter la surface du quotidien, d’arracher le voile de la pudeur, de pénétrer l’apparence des choses, pour en révéler la nature, pour se retrouver… outre-mondes.

Nourri très jeune par l’esprit libertaire de Brassens et corrosif de Ferré, fort de son expérience dans les sphères les plus dissemblables de la société, de sa confrontation aux épreuves les plus denses, du marathon jusqu’au « management » d‘entreprise, de son immersion dans des dimensions les plus profondes de l’humain comme du spirituel, l’auteur peut nous conduire à leurs extrêmes… et peut-être même au-delà. Dans son immuable quête de vérité, d’amour universel et d’absolu, aller jusqu’au bout de la logique, même et surtout si elle ne l’est pas : une posture qui, pense Jean Tronson, ne peut déboucher que sur la lumière.