Philosophie

Ou la charte des nouveaux prêtres.

Comment restituer à la science sa visée première, notamment celle de donner le bonheur à l’homme, à partir de sa neutralité ? Reculer le champ de l’ignorance, aller plus loin dans les cieux lointains pour cueillir des signes libérateurs, voilà la visée première de la science. Il faut quitter la tutrice des magisters, des grandes firmes et du politique et siffler la fin de l’idéologie scientifique. Avec La fin des magistratures scientifiques, l’auteur coupe le cordon qui le liait aux maîtres pour présenter, dans le présent essai, l’image de la science telle pensée les premiers jours. Les supers prêtres viendront alors éclairer les nouveaux prêtres pour chanter les cantiques de la pluralité et vanteront l’imagination créatrice, fille de la liberté d’un sujet qui sait dire non. L’adhésion devient une faiblesse, et le réactionnaire qui l’incarne est un homme sans productivité, inutile pour la science.
La science doit se cuire dans les canaris de l’aire culturelle et est scellée par un consensus à l’échelle locale, grâce à une greffe des subjectivités en présence.

Romain-Hubert Tégofack est docteur en Histoire et Philosophie des Sciences et des Techniques. Cet entiché de la non-norme déteste l’alignement. Il a étudié la philosophie sous la conduite de son guide de méthodologie, le Professeur Charles-Robert Dimi, un grand esprit libre, mais encore lié aux prébendes de l’école occidentale. Dr Tégofack est auteur de plusieurs ouvrages à succès.

Excursion métaphysique

Le développement des technologies amène un grand nombres de questions, notamment celle du rapport entre l’individu et les technologies.
Le Transhumanisme nous souffle des éléments de réponse : la technologie est le seul moyen pour que l’humanité puisse dépasser sa condition biologique d’homo sapiens à l’origine de toutes ses faiblesses et de ses malheurs.
Des implications éthiques, métaphysique et philosophiques émergent de la position que prend le Transhumanisme.
Cet essai est une enquête philosophique mêlant exemples concrets et raisonnements abstrait.

Mathieu Perchat est actuellement en doctorat de Philosophie à l’UQTR travaillant dans le domaine de la philosophie de la biologie et l’individualité de l’entité biologique.

Penser,
Penser la vie a été toujours le mot d’ordre en philosophie. Cependant, comment penser la multiplicité pour en déduire l’unité ? Comment comprendre les nouveaux phénomènes existentiels tels que la crise environnementale, les récurrentes crises psychiques, le fondamentalisme religieux, la problématique de la liberté dans nos sociétés, l’énigme sur la mort, l’intégration de l’homme dans le système cosmique, les justifications métaphysiques de ces mutations humaines ?
Voilà autant de préoccupations complexes que le philosophe aborde de façon décomplexée. Pour ce faire, il fixe sa pensée sur la distinction entre essence, principe et subordonné par une analyse métaphysique remise au gout du genre. Dans le rapport entre principe et subordonné, il montre la multiplicité des états existentiels, leurs interdépendances mais aussi et surtout les origines de la crise existentielle, psychique, physique. Le philosophe clarifie que les déterminismes, loin d’être des obstacles, constituent les conditions qui rendent possible la réalisation de la liberté.
L’auteur avant d’achever son analyse, traite la question de l’art, de la mort où il montre comment celle-ci constitue un processus de réalisation de l’être. Cette dernière analyse est prolongée voire approfondie en dernier ressort dans le concept de foi.
Il s’agit d’une vraie pensée systémique que le philosophe Alpha Keita Diamanka propose aux lecteurs. Ces derniers y verront comment tous ces thèmes sont liés, expliqués de façon très cohérente et ramenés à une cause principielle appelé l’imam.

Né à kolda au Sud du Sénégal, Keita Diamanka sous le pseudonyme de Alpha Keita Diamanka a suivi une formation en philosophie comparative à l’académie de Téhéran. Professeur de philosophie au Groupe scolaire Seydou Nourou Tall/ Pikine, il est le directeur de l’Institut International Mouzdahir-Kolda dont son père spirituel Mawlana Cherif Mohamad Aly Aidara est le déclarant responsable.

Roman Bertile interroge l’acte même de la pensée. L’Homme au seuil de la parole exprime davantage que lui-même. L’énergie créatrice de l’univers, intarissable, toujours en expansion, souffle à son oreille des mythes séculaires et des légendes fabuleuses.
Chaque fluctuation du monde, chaque variation de l’instant, sont sources de nouveautés dont l’esprit se nourrit pour conquérir les royaumes de l’imagination. Les intuitions, les sensations surgissant sans s’y attendre rejoignent les sagesses ancestrales et éveillent les consciences.
C’est le conte d’un cheminement au plus profond de la matière et de l’esprit ; une balade au cœur des choses.

L’auteur est âgé de 43 ans. Après des études scientifiques et un doctorat en métallurgie, c’est la découverte des sciences de la complexité qui l’amèneront à sonder la nature de la réalité. Les langages scientifiques ne sont plus suffisants ; la poésie lui offre une voie complémentaire.

Une approche phénoménologique renouvelée de l’humain.

En dépit des avancées qu’elle connaît, l’humanité demeure en butte à de multiples et perpétuelles crises dont le caractère alarmant est interpellatif. Ainsi, sous l’intitulé "L’homme, cette énigme ! Une approche phénoménologique renouvelée de l’humain", le présent ouvrage, saisit le requiem de l’humanité. En reprenant les questions principales de toute anthropologie philosophique, il renouvelle les approches humanistes qui ont cours jusque-là. De fait, leur caducité oblige à repenser autrement le seul étant pouvant être à la fois noème et sujet effectuant la noèse, celui sans lequel aucune noèse n’est possible : l’homme. Au cœur de la nébuleuse qui entoure ce dernier, faisant de lui un indéterminé être-déterminé, le pari fut donc de le découvrir sur le sol de son intégralité.
Ainsi, en partant de l’approche de Jacques MARITAIN, et en adoptant la méthode phénoménologique, le présent ouvrage s’inscrit dans notre contexte post-moderne pour mettre en lumière une pratique qui parviendrait à exhumer l’humain des approches partielles, parcellaires et sclérosées dans lesquelles il était enfoui. Il est alors inséré avec sagacité dans son univers cosmique intégral où le drapeau de son inaliénable dignité n’est jamais mis en berne.

Frère Mineur Capucin et Statisticien, Marie-Abel PATINVOH est un amoureux de la res philosophica. Il est lecteur de Jacques MARITAIN, du néo-thomisme et du personnalisme, dont il explore les sols de réceptibilité dans le monde post-moderne qu’est le nôtre.

Essai d’introduction à la phénoménologie

La subjectivité vivante est un projet de compréhension de l’humain à partir de la vie. Certes, il y a dans la philosophie à coups de marteau de Nietzsche une annonce de notre déploiement de l’ego à partir de la vie. Toutefois, l’ego vivant reste une saisie de l’humain à partir de son essence qu’est la vie. Nous penserons, l’ego vivant, en tant que subjectivité vivante, en inférant qu’une telle compréhension est la seule modalité qui peut offrir une description radicale de notre condition humaine. Comprendre l’humain à partir de la vie, c’est le comprendre à partir de son archi-phénomène qu’est la vie. Si l’archi-phénomène est la vie, comment s’insère-t-il dans l’histoire de la philosophie moderne initiée par Descartes ? En nous inspirant de Heidegger qui parle de « l’oubli de l’être », le résultat de ladite enquête est « l’oubli de la vie ». Toutefois, il y a eu un commencement perdu de la pensée de la vie avec Descartes. C’est pourquoi, Henry essaie de renouer avec « les intuitions cruciales du cartésianisme du commencement » qui n’ont pas pu aboutir parce que Descartes s’est empressé de définir la pensée comme « intellectus sive ratio ». Notre essai d’introduction à la phénoménologie est donc une lecture de l’histoire de la phénoménologie à partir de la vie comme archi-phénomène.

Dr Bernadin Sèdjro BOKO, religieux capucin, est titulaire d’un doctorat d’état en philosophie de l’université de Poitiers et d’un master en théologie option éthique de Domuni universitas. Il est Directeur des études à l’Institut de philosophie et du franciscanisme de l’ordre des frères mineurs capucins au Bénin et enseignant de philosophie au grand séminaire de Djimè.