Le mal-être, les périodes de doute, et l’existence absurde … Quand tout va mal, l’être humain, dans son questionnement métaphysique, se demande quel est le sens de son existence. Et c’est à travers ses quêtes personnelles et refuges auxiliaires qu’il cherche des vérités dans des paradoxes formulés implicitement ou explicitement face à ses soupirs de faiblesse associant palinodies sur les abus bureaucratiques et atermoiements sur les changements climatiques. S’instille dès lors un relativisme faisant le parallèle entre s’accepter et accepter de faire un choix. Cette position face à son miroir évocateur l’interroge, et à son tour, il interroge la vie, cette inconnue qui tend à tromper par son optique illusoire. Vacillant entre « subir avec résignation » et « agir avec résolution », il instaure une nouvelle relation de confiance venant adopter une attitude positive, optimiste et motivante afin de se protéger et se prémunir. Une manière d’être qui établit d’une part la peur comme elle intronise d’autre part des accointances perplexes vis-à-vis d’une sincérité écartée par son subconscient. Garder ce regard trop sévère sur soi et laisser libre cours à la frustration, cela continuera à noircir sa vie, et ce, malgré les efforts entrepris par son langage silencieux passant d’un état d’esprit à un savoir-être et d’une patience renouvelée à un savoir-vivre. Pour arrêter de se détruire, l’antidote salutaire serait-il dans l’évacuation de ses émotions négatives pour que d’autres positives se cultivent à leur place ?
Journaliste, poète et écrivain, Iris, de son vrai nom Mohand-Lyazid Chibout, vit et travaille à Paris, et il est l’auteur de Traduire un silence, d’Amoureux-nés, de La finitude (La haine de soi), et de Les saisons mortes.