Romans

Elsa a cent ans. Elle est assistée au quotidien par Titien, robot humanoïde bienveillant. Quand sa solitude lui pèse trop, elle remonte le temps. Elle plonge dans le passé en activant sa biopuce électronique. Elle en est devenue dépendante. Les souvenirs d’un siècle de vie défilent alors en 3D sur le mur de son living, jouant avec le sensoriel recréé par la matière intelligente et sensible de l’environnement. Le virtuel dépasse alors la réalité, tout se fond…
Dans ce roman, corsé d’intrigues, Elsa nous fait partager sa vie avec des personnages atypiques, d’incroyables situations dont certaines ont réellement existées.
Ce roman est aussi une réflexion sur le devenir de l’humanité. Vers quelle évolution ou régression l’être humain est-il en marche ? La biotechnologie nous aliénera-t-elle au point de nous faire confondre le virtuel et le réel ? Serait-ce un nouvel espace-temps ?

Passionnée de psychologie comportementale et de questionnements philosophiques, Eva Klein aborde dans son troisième ouvrage l’émergence des paradigmes du vingt-et-unième siècle. Sommes-nous prêts à cette insidieuse avancée de la technologie ?

On m’a souvent incité à noircir du papier pour raconter ma vie, tant celle-ci est atypique, et après des années de doute, je me suis enfin décidé à écrire mon histoire.
Dealer au pays des tulipes ou mercenaire dans les Balkans, tout était bon pour se faire du fric dans un monde où la monnaie est frappée à l’effigie de l’amour côté face, et de la haine côté pile, deux opposés en fragile équilibre, comme la paix et la guerre. Qu’est-ce qui pousse donc un individu à s’enrôler dans un combat qui n’est pas le sien… l’appât du gain ? Sûrement, mais pas que…
Inspiré de faits réels, French Bohème est le premier tome d’une trilogie haletante, l’histoire d’un homme qui n’a cessé de se battre, tant pour celles qu’il a aimées que pour ceux qui l’ont recruté ; le récit d’une destinée, hors du commun et peuplée d’aventures, qui vous transporte de passions en conflits… jusqu’à tout perdre… ou pas !?

Né en 1960, Georges Perez vit aujourd’hui une retraite paisible, loin de l’insolite existence qu’il a vécue et dans laquelle il puise ses récits. Ancien Commando Marine, il quitte la mère patrie et s’exile à l’étranger durant plusieurs décennies. Là, il s’égare dans les méandres de la délinquance avant de rallier clandestinement la scène internationale, tantôt sous le feu d’un combat, tantôt au service d’un gouvernement, de Sarajevo à Tirana ou de Beyrouth à Kaboul, pour finalement revenir en France et s’adonner à l’écriture afin de tout nous dévoiler…

Dans un des bidonvilles de Douala, au cœur d’un univers fait de misère, de convoitise, d’abandon, d’abus de pouvoir, d’espoir, de désespoir, de trahison, de pardon, de rêves réalisés et d’illusions perdues, Manon rêve d’apporter un peu de « soleil » dans sa vie et dans celle des siens. Dans son quartier, les garçons hésitent à se montrer avec les filles de leur demeure tellement la peur d’être associé à « seems to collapse» (nom donner à leur maison) est plus forte que l’attrait de la beauté des filles qui l’habitent. La maison de ses parents est, de loin, la plus atypique, mais aussi, la plus insolite. Son père se bat comme il peut pour sauver sa demeure, joindre les deux bouts et protéger ce qui reste de sa famille. L’exclusion que vivent Manon et les siens est pour elle, de plus en plus difficile à supporter. Adolescente, elle réalise que les issues sont bouchées… pas d’emploi, « plus de mère » ! Attirée par la luxure et les paillettes, elle découvre assez tôt, l’envers du décor ; un chemin parsemé de brefs instants de bonheur et de rebondissements incessants. Manon invite à une balade froide et crue au milieu des scènes de vies et des situations à la fois troubles et confuses, une balade au milieu de la finesse des rencontres et de la cruauté parfois sans tabous qui entourent une certaine réalité. C’est un regard posé sur le difficile recul face à la pédophilie qui met en lumière les dérives présentes dans des classes sociales dites hautes, à travers le parcours d’une adolescente.

Née dans la région du soleil levant à l’Est du Cameroun, Pulchérie Feupo est installée en Suisse depuis bientôt une quinzaine d’années. Formée à la haute école d’études sociales et pédagogiques de Lausanne et titulaire d’une licence en sociologie, elle est l’autrice de « L’Âme meurtrie d’Anouck », paru en 2018. La compréhension de l’humain l’habite et nourrit sa plume tout comme sa profession. Coach en intégration, reconnaître apprivoiser et assumer ses multiples appartenances, sont des champs de batailles qui guident ses multiples pratiques.

Une ardeur bestiale s’est propagée dans la nuit éreintante. Des mains viriles ont pris le contrôle du corps offert, puis les verges ont comblé voracement ses orifices. Les gémissements se sont mêlés aux râles, évacuant l’excitation accumulée lors de préliminaires insolites. Pénétrations musclées de la boîte inféconde. Coups de reins à la cadence du vice. Des épreuves gourmandes à l’oral. Pulsions enlacées. Béate. Au bout d’un marathon torride, les trois étalons, à tour de rôle, ont craché leur semence sur son visage accueillant. Malika tutoyait les anges, éventrée de bien-être par ses orgasmes successifs.
Portrait d’une femme libérée en perte de contrôle, exploration psychologique, satire d’un monde bancal, Venin/velours est un roman d’une rare modernité.

Mickaël du Faubourg est auteur/interprète de chansons à texte. Il a écrit un premier roman, D’un crépuscule à l’autre, publié en autoédition. Sa nouvelle création montre les signes d’une maturité littéraire.

C’est à Bruxelles que Jeff De Boer vient au monde, à l’aube des années ’50. Un lourd secret lié à sa naissance lance son père dans des choix funestes qui mèneront la famille d’infortune en infortune.
Ballotté, négligé, mal aimé, humilié par ses proches, Jeff trouvera du réconfort auprès d’un oncle humble et généreux mais c’est surtout l’amitié qu’il nouera avec son cousin Alex, de huit ans son ainé, qui lui permettra d’enfin s’épanouir et de devenir un homme heureux.
Histoire d’une famille hantée par une ombre, cette saga se déroule de l’après-guerre à la fin du vingtième siècle dans un Bruxelles populaire dont les souvenirs aujourd’hui s’estompent. Les personnages y sont dépeints sans complaisance, avec une tendresse mêlée d’ironie et un soupçon de crudité. Sans oublier la saveur du parler bruxellois qui émaille les dialogues et donne à la langue de Shirin Rooze une sonorité particulière.

Shirin Rooze aka Martine Tollet a passé sa jeunesse à Bruxelles. Elle vit actuellement entre Paris et la Haute Vallée de l’Aude. Elle exerce depuis plus de vingt-cinq ans le métier de conteuse et de formatrice à l’art du conte. Auteure de nombreuses adaptations orales ou écrites de contes traditionnels, elle signe avec « Chez Alex », son premier roman.

1929. Plongée au cœur de l’après-guerre, la France est alors en pleine révolution. Révolution industrielle bien sûr, mais aussi intellectuelle ! C’est pourquoi, Marlène, jeune femme en phase avec son temps, téméraire et engagée, prend la décision de rejoindre une association de pensées non-conformistes. Elle désire plus que tout faire évoluer les mœurs et tendre vers de nouvelles idéologies. Cette prise de position va bouleverser sa vie lorsqu’une mission énigmatique aux objectifs incertains va lui être confiée. Son engagement va la mener à vivre des épreuves inattendues et à remettre en question son mode de vie, son quotidien et ses principes. Après tous ces bouleversements, Marlène réussira-t-elle à comprendre le véritable enjeu de toute cette histoire ?

Gwendoline Jacquin est manipulatrice en radiothérapie en cancérologie. Ce métier associe la technique, le soin ainsi qu’une grande partie émotionnelle. Elle souhaite mettre en avant la complémentarité qui peut exister entre deux domaines habituellement dissociés, et les allier. En effet, on oppose souvent le côté purement scientifique et rationnel face aux sciences humaines, aux ressentis plus personnels et spirituels.

UNE PARTIE DES RECETTES DU LIVRE EST REVERSÉE À LA RECHERCHE DES CANCERS DE L'ENFANT. G. Jacquin

Une petite fille sans nom, sans importance... appelée Elle, Aile, Mésange ou Pétiotà.
Comment trouver sa place entre une frangine chagrine, une mère amère, un père poitrinaire, une grand-mère autoritaire ? Comment grandir dans une banlieue saturée d’odeurs de levure industrielle et de pâte à papier ?
Qui est cette petite fille ? Est-ce moi ? Suis-je encore Elle ? Même un peu, un tout petit peu…
Les émotions de l’enfance ? Je les avais oubliées. Pourtant, j’en gardais une trace ténue. Enfouie. Secrète. Semblable à une très fine cicatrice que l’on ne voit plus. Des photographies découvertes, dans une valise abandonnée, m’ont permis de la rejoindre un peu. Une pointe de nostalgie pose peut-être son empreinte sur les instants retrouvés ? Un grain de candeur ? Une pincée de cruauté ? Tous ces petits riens, ces petits bouts de vie ont été écrits d’un seul jet, comme dans un souffle.

Petite fille de l’après-guerre, enfant de prolétaires, Claudine Créac’h est entrée dès 14 ans dans le monde du travail. Elle a exercé trente-six métiers. Elle est conteuse maintenant.

Bonjour, je m’appelle Flavie Bénard, j’ai quarante ans et j’habite depuis toujours à Saint-Séraphin-du-Bocage, je suis mariée avec Germain. Ma meilleure amie est Ménie Tirant, elle est mariée avec Armand, le garde champêtre.
Avec Ménie, nous nous entendons très bien, un simple regard suffit pour nous comprendre et deviner les intentions de l’autre. À deux, nous sommes très fortes et si nous laissons les hommes parader et occuper le devant de la scène, c’est quand même nous qui, dans l’ombre, tenons les ficelles. Même le maire doit tenir compte de nos remarques s’il veut être réélu. Nous pouvons être méchantes envers ceux ou celles qui nous calomnient, comme Vitalie, cette sale bonne femme, qui avec de mauvaises paroles nous a fait du mal, ou envers ceux qui font souffrir les personnes que nous aimons...
Venez visiter notre bourg, nous avons une salle de lavage ultramoderne, c’est notre local de réunion à nous les femmes, le lieu où sont élaborées nos stratégies dominatrices.

Michu Brochel est né le 29 septembre 1943 en Vendée, au cœur du bocage. C’est par des chemins détournés qu’il a pu accéder aux formations du conservatoire national des arts et métiers jusqu’au niveau ingénieur en mécanique. Ensuite il a créé son entreprise : un bureau d’études, qu’il a dirigé jusqu’à son départ à la retraite à l’âge de 66 ans. Au troisième âge de son existence il a choisi de se faire plaisir en écrivant.

Sur le quai de la station Palais-Royal – Musée du Louvre, alors qu’elle est installée dans une rame de métro de la ligne 7, elle regarde distraitement par la fenêtre et aperçoit deux jeunes gens :
Elle, complètement bouleversée, maintient la tête baissée et semble ne plus savoir quoi faire de son corps.
Lui est plus serein, bien que visiblement gêné par le comportement de celle qui se trouve à ses côtés.
Assise sur son siège, elle ne les entend pas, ne voit que leurs mouvements, que les expressions de leurs visages. Malgré la brièveté de la scène qui se joue devant ses yeux, elle les observe très attentivement. Et cela ne peut la laisser indifférente, tant ces quelques secondes lui semblent intenses.
Une fois le métro reparti, laissant les deux jeunes gens sur le quai, elle se surprend à imaginer les liens qui les unissent et ce qui est en train de se dérouler pour eux. Sont-ils des amis ou bien des membres de la même famille ? Forment-ils plutôt un couple ? Ou bien ce pourrait-il qu’ils viennent tout juste de se rencontrer ?
Voici dix nouvelles pour imaginer ce qu’il s’est passé.

Barbara Guillot est née à Nantes en 1988. Passionnée de lecture, aujourd’hui professeur-documentaliste à Paris, elle s’applique à transmettre son goût pour les livres à ses élèves, et encourage leurs créations littéraires en animant un atelier d’écriture. Palais-Royal – Musée du Louvre est son premier roman.

Marseille. Yanko, un jeune Rom âgé de 17 ans, échappe de justesse à une descente de la police dans son campement. Séparé de sa mère et de sa petite sœur, expulsées en Bulgarie, le jeune homme se retrouve livré à lui-même dans la cité phocéenne, sans ressource.
Affamé et en danger, il va faire la rencontre d’un personnage inquiétant.
« Un clochard ! », pense Yanko à cet instant. Toute son existence va être chamboulée. Le voilà embarqué, avec des adultes bienveillants, au cœur d’une malédiction et d’une prophétie.
…. des rêves sont en jeu.

La cinquantaine, Jean-Pierre Dufour rêve d’un monde meilleur pour les hommes et s’adonne, lorsque le temps le lui permet, à l’écriture. Le Rêve de Yanko est son second ouvrage publié.

Caroline, jeune Bretonne de dix-huit ans a tout pour plaire. Elle est jeune, jolie, intelligente et a des projets plein la tête, mais elle est hantée par un terrible secret de famille, qui recouvre d’une chape de plomb ses origines. Parviendra-t-elle à mettre des mots et des images sur ce passé qui la tourmente ?

Daniel Lacouture a parcouru l’Afrique pendant sa prime jeunesse, puis a embrassé la médecine pendant un demi-siècle, poudrant, son parcours, d’un peu de poésie et de beaucoup de chansons, qu’il met en musique et interprète à tous vents. La famille est pour lui le socle de toute société et le bouillon de culture où chaque individu tire la quintescence de sa personnalité et le lit de son bonheur futur. Malheur à celui ou à celle qui, par égoïsme ou par perversité, détruit cette chaine de vie, car il ou elle détruira, à jamais, sa descendance, laisse entendre l’auteur avec philosophie.

Clément, un adolescent d’origine sociale modeste, s’apprête sans enthousiasme à retrouver les bancs du lycée. Lorsqu’il y rencontre Néphaste, un camarade de classe issu d’une famille aisée, il est loin de s’imaginer l’existence des mondes qu’il va découvrir. De quelles richesses disposent-ils pour qu’une attraction si forte s’opère ? Quels secrets cachent-ils ? Qu’y a-t-il derrière cette amitié aussi puissante qu’inattendue ? Même la nature se comporte de manière étrange…

Né dans les années 1980, Claude-Sébastien HEDTMANN est originaire d’Erstein, une ville située à une vingtaine de kilomètres au sud de Strasbourg. Il puise son inspiration dans la capitale européenne si proche de ses racines et de son imaginaire alsacien.