Angèle vit seule à Angoulême. A l’automne de sa vie, elle revisite son passé et s’interroge sur la nature de ses origines. Un type asiatique assez prononcé l’a poussée, durant des années, à remonter le fil des générations, à la recherche de ses ascendants. Suite à la découverte d’une série d’événements tragiques et mystérieux, dont ils auraient été victimes, elle entreprend des démarches auprès des services administratifs spécialisés, où elle fait des constats troublants.
Entravée dans ses recherches par une bureaucratie méfiante, elle ne parvient pas à élucider les circonstances du drame qui a frappé ses aïeux. Convaincue cependant que la clé de l’énigme prend racine dans les hautes sphères du gouvernement soviétique, elle décide de se rendre, suite à une suggestion de son ami Loïc, sur les bords de la Mer Noire, dans la ville de Guelendjik, jumelée avec Angoulême. Une vague intuition lui dit que là-bas se trouvent les réponses aux questions qui la tourmentent et qu’elle se pose depuis sa jeunesse.
Pour le moins inattendu et habilement construit, le dénouement de l’intrigue ne manquera pas de surprendre le lecteur. Bien qu’étayé sur une base de réalités historiques, cet ouvrage n’en est pas moins un roman à part entière. Une écriture alerte et rigoureuse soutient cette fiction qui nous entraîne, sur fond de conflit guerrier, des steppes de Mongolie aux antichambres du Kremlin, dans l’entourage opaque et secret des tsars, chefs suprêmes d’une Russie souveraine.
Originaire du département de la Creuse, Jean-Michel Auxiètre habite Grenoble. Avec la randonnée pédestre, la chanson et la musique, l’écriture est une de ses passions favorites. Du roman à la nouvelle en passant par la thèse, l’essai, le récit de voyage et l’autobiographie, il a écrit dix-sept ouvrages sur des thèmes les plus divers. Inspiré par un fait divers authentique, La Baronne des steppes est son quatrième roman, et le premier qu’il signe aux Editions Spinelle.