Connaissez-vous la légende de Grand-Mère Kalle ? Ce personnage vous évoque-t-il un quelconque souvenir ? Encore une de ces légendes, née dans les consciences en des temps anciens, en des lieux lointains et mystérieux…Probablement…Plus précisément à l’époque d’un certain Jacques Necker, ancien ministre des Finances de Louis XVI. Ce dernier, résidant à Coppet, en Suisse, vient de lire une lettre du roi, promis à l’échafaud, qui l’affecte et le questionne. Que doit-il faire ? Que peut-il faire ? Il se pourrait certainement que l’île Bourbon ne soit pas étrangère à cette échappatoire qu’il entrevoit, mêlant, de ce fait, certaines destinées, parfois soudaines, souvent discrètes, à d’improbables lendemains. L’histoire commence et s’illustre de ces premiers indices, puis continue à travers mers, océans et rugissants, en vous transportant à l’autre bout du monde. Ce roman de pure fiction s’allie aux repères historiques les plus indiqués pour révéler un récit envoûtant, un conte étonnant où imaginaire et réalité s’entremêlent bien volontiers. D’ores et déjà, accrochez-vous aux rambardes de votre lucidité et veillez à ne pas chavirer, emportés, de-ci, de-là, par les lignes et l’intrigue. Si d’aventure vous vous égariez, n’hésitez surtout pas, demandez un certain Ti Jean, il vous répondra, à coup sûr, par le verbe et la verve…
Olivier Auré nous livre ici son quatrième roman, dans un exercice inédit de langage et de situation. Un véritable challenge littéraire sur le chantier de la formulation, toujours véhiculé par cette passion d’écrire. Une nouvelle histoire, des formulations d’autres terroirs qui donnent à ce récit une saveur assez singulière et d’une réelle originalité.