Romans

Les personnages qui se succèdent ici sont soignants, forestiers, agents d’entretien, syndicalistes, ouvriers, et même écrivains. Ils partent travailler ou chercher un emploi, certains sont même à la retraite ou au crépuscule de leur vie. Ils ont en commun de faire ce qu’ils doivent ou ce qu’ils peuvent, leur part dans le monde. Ils ne savent parfois plus pourquoi ils se lèvent le matin ou veillent la nuit, face à l’adversité d’une société en constant changement et le sentiment d’être tenus loin des centres de pouvoir. Ils continuent pourtant leur chemin de courage, fiers et dignes, trouvant dans la chaleur de leurs semblables et de leurs proches un peu de cette fraternité sans laquelle ils ne tiendraient pas debout. Ils partagent avec nous un peu de leur existence comme une offrande sur l’autel des jours meilleurs.

Pascal Dereudre a été jardinier, imprimeur, comédien, metteur en scène. Il parcourt aujourd’hui la France, d’entreprises en collectivités, comme formateur. Ses personnages sont nourris de ses nombreuses rencontres avec des hommes et des femmes venant d’horizons divers. Il leur rend ici hommage avec ses mots, tout en interrogeant son propre parcours d’écrivain et ses racines ouvrières. Auteur de nouvelles, de contes et de pièces de théâtre, il publie ici son quatrième livre.

Aix en Provence, août 2022, Alexane et Géraldine, deux quadras que tout sépare aussi bien physiquement que socialement, se percutent à vélo et tombent dans le coma. A leur réveil, leur monde s’effondre ! Elles n’ont plus quarante-deux ans, mais dix-huit ; nous sommes au lendemain de la coupe du monde, et elles n’habitent plus leurs propres corps, mais sont plongées dans celui de l’autre.
Elles vont devoir refaire toute leur vie, mais surtout changer de familles… Bonne nouvelle pour l’une, catastrophe pour l’autre ! D’où l’éternelle question : qu’aurait-on fait de notre vie, si nous étions né(e)s ailleurs ?

Anne-Sophie Martinet est née près de Lyon en 1980, tout comme ses personnages principaux. Elle vit toujours dans cette région à ce jour, sur les bords de Saône, et garde un fort attachement à la ville d’Aix-en-Provence, pièce de théâtre de toute la trilogie, dans laquelle elle passa une partie de sa jeunesse.

La Jonte est une rivière venue de l’Aigoual qui serpente sur une trentaine de kilomètres entre le Causse Méjean et le Causse Noir. Une partie de son cours est souterraine. Elle ne voit donc pas tout ce qui se passe au-dessus d’elle. Le soir venu, les vautours viennent lui raconter ce qu’ils ont vu, eux, dans la journée, au cours de leur vol plané circulaire au-dessus des hautes terres et des gorges encaissées. Les malheurs, les joies et les souffrances, la pusillanimité et le courage aussi des gens qui vivent là.
Au fil de rencontres improbables, d’amours contrariées et de drames humains, l’auteur aborde dans ce roman le problème de la désertification de certaines contrées de notre hexagone. Il décrit la solitude des gens qui les habitent et leur difficile adaptation à la vie moderne.
En filigrane se pose aussi la question de l’adoption et des situations ambiguës qu’elle peut induire.

D’origine lozérienne, Yves Gourgeon poursuit de solides études littéraires et juridiques à Beaucaire, Nîmes, Montpellier et Clermont-Ferrand avant d’intégrer le Ministère des Finances au sein duquel il accomplit l’ensemble de sa carrière. Aujourd’hui retraité, il partage son temps entre la Normandie et sa terre occitane où il vient régulièrement se ressourcer. Hormis la lecture et l’écriture, son autre grande passion est la musique qu’il pratique en amateur à l’occasion.

Jusqu’où s’étendent les ramifications du canular ? La question ne cesse d’obséder tour à tour Jean-Branle, personnage principal qui suit la voie du Monochrome Blanc, et Romain, son avatar imprégné de culture internet dans la vraie vie. Tout est faux à l’heure du Kali-Yuga. L’alarmisme est de mise dans Héroïque Fantaisie, Compas Dans l’Œil, Expressionnisme Abstrait – autant de nouvelles que s’acharne – ou non – à écrire l’auteur – jusqu’à l’illumination : il est évident qu’on lui en veut parce qu’il est paranoïaque. Tout va fort heureusement bien se passer en dépit d’une atmosphère lugubre, voire : glaciale – d’aucun dirait gothique – qui, pour un peu, donnerait presque envie de renifler.

Romain Verbeke est né à Évreux en 1981. Il vit dans une petite ville du sud de l’Eure de laquelle il fait le cadre de ses romans.

Lorsque le rêve vous accapare, qu’il vous transporte dans un délire vers des limites inconnues et que la fibre de la folie s’en saisit, le chemin à parcourir s’étire vers des horizons incontrôlables qui vous captivent peu à peu et vous enchaînent. L’œil, scrute le lointain du regard rempli d’une curiosité sans borne laissant derrière lui l’immaculée naïveté du plat passé de certitudes. C’est la lancée dans l’inconnu vers un ailleurs semé de zones d’ombres qui, implacablement, vous aspire de son aimant magique dans la spirale lumineuse qui vous éblouit. Rêve, ô rêve ! Rêve de voir ; de savoir ; de prendre et d’enfermer en soi la liberté nonobstant la violence partout et qui projette avec fureur la tragédie de la destruction et rappelle à l’errance.
Qu’importe. Anyr, ce bon vieux père s’enfonce dans les méandres de la mémoire aux contours érodés, guidé par des voix qui murmurent aux âmes restées accrochées à l’espoir et au rêve, aux êtres qui ont pansé leurs blessures, qui ont ramassé les parties de leur entité éclatée et de leur conscience torturée le chant de l’amour contre le nihilisme.

Ravah Kettouche est originaire de la Kabylie du Djurdjura, ce Mons-Ferratus éternel et indéracinable qui le rappelle sans cesse à lui.
Sociologue et politologue, Il publie, avec Un murmure de voix célestes, son quatrième ouvrage.

C’est une rivière, « la Vèze », qui a façonné ce pays.
De mémoire d’homme, jamais un meurtre n’avait été commis dans ce trou du monde et en quelques années quatre personnes ont été tuées, à Saint-Mars-sur-la-Vèze.
L’auteur vous emmène à la recherche des coupables. Il met en scène deux femmes : Félicité et Rosalie, pour vous promener dans cette histoire à rebondissements, un peu comme un fil rouge. Michu Brochel a voulu qu’elles soient attirantes pour être aimées par les principaux acteurs de ce roman. Il aborde de façon cocasse l’état d’esprit paternaliste de certaines entreprises locales et la liberté de mœurs de ces patrons, nouveaux seigneurs. Dans les années 50-60, beaucoup de choses étaient permises à qui avait l’argent et était maître de l’emploi pour la population locale. Laquelle se vengeait par des moqueries, sournoises sans doute. Les humains utilisent les armes à leur portée pour se défendre ou montrer qu’ils existent.

Michu Brochel est né le 29 septembre 1943 en Vendée, au cœur du bocage. C’est par des chemins détournés qu’il a pu accéder aux formations du Conservatoire National des Arts et Métiers jusqu’au niveau ingénieur en mécanique. Ensuite, il a créé son entreprise : un bureau d’études, qu’il a dirigé jusqu’à son départ à la retraite à l’âge de soixante-six ans. Au troisième âge de son existence, il a choisi de se faire plaisir en écrivant.

"PRENEZ GARDE AUX CHIENS..." PHILIPPIENS 3-2

« Au commencement Dieu créa l’homme et la femme. Mais voyant leur faiblesse, il leur donna le chien. » (Proverbe anonyme)…Et s’il y avait eu quelques petites erreurs dans la Genèse ? Ce sont les affreuses assertions blasphématoires des chiens qui prétendent, qu’en plus d’avoir été créés après l’homme, ils l’auraient été à l’Image de Dieu, et pour tenter d’améliorer le genre humain…
Cet abominable préambule hérétique posé, un chien nous raconte (par l’intermédiaire d’un humain plus ou moins compétent…) la vie, dans les années 90 d’une petite caniche, chargée par l’Eternel, du tutorat d’une famille humaine. Elle est adorable, très intelligente, mais aussi très jalouse, gourmande et fourbe. Un angelot diablotin qui aimerait bien régner sur son clan humain !
C’est l’occasion, par le truchement de deux beaux-frères, fervents adeptes du Dieu Bacchus, d’aborder des sujets d’ordre religieux, historiques, sexuels, écologiques et autres. Certains sont consensuels, d’autres prêtent à une polémique plus ou moins vive.
L’histoire se situe où était très probablement le Paradis Terrestre: la Bretagne (erreur certaine de la Genèse sur ce sujet). Par jeu, le nom de la petite ville n’a été mentionné qu’en fin de livre.
Nous autres, les chiens, nous excusons à l’avance du style parfois vulgaire de notre traducteur humain, qui a cherché à vous amuser. Et nous autres espérons vous avoir fait réfléchir…

Loïk de Kermenguy, né en 1951, se décrit comme un indigne rejeton d’une très vieille famille Bretonne du Léon. Médecin généraliste à Cholet de 1977 à 2001, puis médecin du travail jusqu’en 2017 date à laquelle il a quitté Cholet pour prendre sa retraite sur la côte Vendéenne. Marié depuis 1976, il a une fille, une petite fille. Il a eu un fils… Il a eu une petite chienne… confie-t-il.

Ce texte peut, de prime abord, être considéré comme un roman érotique ou même pornographique, notamment au sens étymologique du terme, mais ce n’est pas son but. C’est d’abord un récit vrai.
C’est un roman dans la mesure où la mise en situation du texte, le début et la fin du corpus sont entièrement inventés.
Mais ce ne sont que des prétextes pour raconter une histoire réelle. Le cœur du développement c’est le vécu d’une femme (qui bien sûr ne s’appelle pas Barbara) qui entre 40 et 50 ans a été successivement libertine, puis soumise, ensuite prostituée. 80 à 90 % de ce qui est raconté est rigoureusement authentique. Il y a quelques modifications liées soit à sa volonté de n’être en aucun cas identifiable, soit au besoin de donner du liant au texte.

Mack Vasseur et l’héroïne de l’histoire ont co-écrit cet ouvrage.

… Alors la course feinte prend brusquement dans ses jambes frêles la vitesse d’un galop. Le vent qui siffle à ses oreilles la porte, la transporte, la soulève et ses pieds effleurent à peine le sol. Épuisée, elle tombe à plat ventre dans les hautes herbes. Un martèlement du sol, comme dans un rêve, se confond avec les battements de son cœur et résonne dans sa tête. C’est un orage porté par un grand vent, un pan de montagne qui déboule sur le chemin. Le bruit se rapproche. Un poids se pose sur son échine, c’est un pied lourdement chaussé. Elle comprend que les diables dont on parle au village sont en train de la voler pour l’emmener par-delà les grandes eaux. Elle est parée de la jupe en raphia et du collier de perles de la cérémonie d’excision. Son corps luit de l’huile de palme dont les femmes l’ont ointe, ses joues et son front portent le maquillage blanc des jeunes initiées.

Francesca Faithful est née aux Abymes en Guadeloupe. Elle est mère de trois enfants. Docteur en littérature, elle est Inspectrice de l’Éducation Nationale à la retraite. Engagée dans la vie politique elle est, aujourd’hui, élue responsable de la Culture et du Patrimoine et Conseillère départementale.

Les uns parlent de hasard, d’autres de destin pour désigner la manière dont la grande Histoire peut changer le cours de la vie. Deux hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer vont en faire l’expérience.
Ce roman est avant tout la belle histoire d’une rencontre entre deux hommes d’origines et de pays différents. Une histoire qui va à l’encontre des idées qui tentent d’opposer des hommes sous prétexte qu’ils ne partagent ni les mêmes racines ni la même religion.
Ces deux hommes que la guerre a rapprochés vont nouer une indéfectible amitié qui orientera le reste de leur vie. Les personnages sont fictifs, leur histoire est cependant une belle leçon d’amour et d’amitié.
Viendront ensuite leurs enfants et petits-enfants qui perpétueront ce qui sera une saga familiale qui s’achèvera à la fin du siècle dernier.
Ce roman est une œuvre de pure fiction mais mes proches pourront y retrouver de nombreux clins d’œil à propos de personnes ou de lieux en lien avec la réalité.

Diplômé en psychologie et en journalisme, Mohamed Benmokhtar a écrit cette œuvre de fiction sous forme de roman, « Une vie pour une autre » après un premier récit autobiographique « La traversée d’une vie » paru chez le même éditeur.

Phil est un malade des mots, il étudie les belles lettres à l’université de Bristol. Le professeur, Ian Feunteun, découvre chez ce jeune homme, d’une nature sensible, une plume prometteuse. Cependant, son histoire s’écrira bien loin de la faculté.
Oliver, son ami, possède quant à lui un commerce de cassettes audio, mais l’année 1990 est marquée par l’avènement et la concurrence des CD (Compact Disc). Il s’efforcera désespérément de ne pas mettre la clé sous la porte.
Ce récit est un chassé-croisé de personnages au destin peu commun, un hymne à l’amitié où l’espoir est comme un phare dans l’obscurité des jours moroses.

Né à Istres dans les Bouches-du-Rhône, mais d’origine corse, Flavien Bérenger est un auteur de 24 ans. Après avoir participé au salon des auteurs indépendants à Marseille en 2019, il propose au public ce nouvel opus La maladie des mots qui est le fruit d’un travail de longue haleine.

Ricardo, jeune breton, né de père inconnu, est au cœur d’une carrière d’Interprète-Traducteur Internationnal, au cours de laquelle il est amené à nouer des relation amicales privilégiées. Une révélation inattendue, le concernant, va complètement bouleverser le cours de sa vie...

Daniel Lacouture, médecin généraliste, auteur compositeur interprète de chansons françaises, aime la vie et la famille qui, pour lui, est le pilier autour duquel s’articulent toutes sociétés et le ferment de toutes les créations et de tous les sentiments. Sans elle, rien ne peut exister, avec elle tout est possible, espérance, richesse et bonheur.