Romans

A L’Enclos, petit village du Jura proche de la frontière suisse, chaque été des familles viennent de toute la France pour passer leurs vacances à la pension Loiseau.
Lorsqu’au début des années 1980 la famille Dubois de Paris vient passer ses vacances pour la première fois à la pension Loiseau, elle découvre émerveillée la chaude ambiance des pensionnaires « habitués », qui passent leurs vacances ensemble dans la convivialité, les chants et les parties de boules. Elle est tout de suite adoptée et admirée. Les Loiseau eux-mêmes, qui ne peuvent avoir d’enfants et qui ont reporté leur affection sur leurs neveux, se mettent à rêver du futur mariage de leur nièce Céline avec Pierre-Emmanuel, le petit dernier des quatre enfants Dubois.
Au fil des ans, les familles se défont, se métamorphosent, les destinées se trament… Aux années d’enfance de Pierre-Emmanuel, succède l’adolescence. Pierre-Emmanuel prend conscience que L’Enclos restera dans ses souvenirs le décor principal de sa famille doublement recomposée.
Au-delà d’un pays aux paysages et personnages attachants, L’Enclos, c’est celui de la famille face à la société. Au-delà de l’évocation d’un mode de vacances appelé à disparaître, c’est l’éternelle problématique de la famille qui est explorée.

Jean-Philippe Lheureux vit à Paris depuis toujours. Il y enseigne le piano. Auteur-compositeur de chansons, il explore à travers l’écriture le devoir de mémoire de l’être humain, le témoignage de sa singularité éphémère.

Le Docteur Philippe Langevin est un jeune médecin installé à Nîmes au début du XIXème siècle, siècle où la science pénètre la médecine et sa pratique. Il a déjà été confronté à des énigmes concernant l’hypnose, les combustions humaines spontanées ou le secret des Templiers. Dans cette nouvelle aventure mystérieuse et envoûtante, dans les Alpes lors d’une tempête de neige, il est confronté à un Livre Fantastique, un Livre qui Tue, un Livre habité d’un maléfice. Le sortilège fluide, impalpable, incorporel ne va -t-il pas passer d’un livre à l’autre et ne va-t-il pas pénétrer, posséder le Livre que vous allez lire ? Mais que renferme ce Livre qui Tue ?

Le Docteur Jacques Jaume est médecin, sa spécialité médicale est l’évaluation et le traitement de la douleur. Il est également enseignant universitaire, écrivain, essayiste et romancier. Nathalie Rivière est écrivaine et romancière. Ils se rejoignent une fois de plus pour nous faire vivre cette étrange énigme d’un Livre qui Tue.

Nathaniel, jeune quadra, a perdu sa raison de vivre le jour où son épouse, enceinte, a quitté son univers, emportée par une maladie incurable. Après des lunes passées à se morfondre au sein de son foyer avec son chien pour seule compagnie, il retourne à la civilisation. Il va alors être témoin d’un drame qui va changer le cours de sa vie. Sur une route de campagne, un jeune homme tout juste sorti de l’adolescence et bientôt orphelin, un cheval camarguais isolé et un homme de la terre esseulé vont croiser sa route et redessiner son histoire.
Au contact de chacun, ils vont s’apprivoiser, se réparer et inventer des chemins de guérison.
Mais comment peut-on se reconstruire sans effacer de son esprit l’être qu’on a aimé plus fort que soi-même ? Les réponses sont cachées dans le temps qu’il reste à Nathaniel.

Damien Farissier, cinquante-quatre ans, époux d’une femme aimante depuis plus de trente ans et père de quatre enfants majeurs partis du nid pour battre des ailes dans la capitale de pays lointains, est un autodidacte de la photographie argentique et de l’écriture. Hédoniste par choix, existentialiste par culture, observateur de la gent humaine par apprentissage, de la faune et de la flore par nature, il est formé à l’école de la vie et s’habitue à ses aléas. Dernièrement opéré lourdement du genou, et plus récemment des doigts des deux mains, il s’escrime à recouvrer les sensations d’une marche naturelle et fière en direction de la lumière, sans faire de stop dans l’écriture de romans. La meilleure des rééducations ! confie-t-il.

Les mots qui vont suivre ne sont que le reflet de ma vie. Vous avez le droit d’en faire ce que vous voulez. Ce que je vais vous dévoiler, je l’ai gardé sous silence pendant trop longtemps. J’ai toujours été persuadé, et à raison, que personne ne pouvait comprendre ou ressentir de l’empathie à mon égard. Ce n’est pas une plainte mais un constat. Alors quitte à en parler, autant que ce soit le plus ouvertement possible, afin de multiplier mes chances de rencontrer mes semblables, s’ils existent, si je ne suis pas le seul. N’y a -t-il que moi qui dors avec un cadavre dans mon lit ? J. Ellojuac

Né en 1996, Jordan Ellojuac est une personne qui évolue hors de son temps. Ses études universitaires en histoire, son voyage au Liban en 2019 et ses discussions avec des centaines de personnes différentes tout au long de sa vie lui ont confirmé cette dernière idée. Poète et amoureux des mots, c’est courageusement qu’il édite son premier livre La Comédie Lyrique afin de trouver réponses à ses questions.

Si seulement je pouvais oublier les mots écrits avec du sang sur le miroir de ma mémoire…
Si seulement je pouvais cacher les marques laissées par toi inhumainement sur mon corps.
Si seulement je pouvais effacer les souvenirs douloureux qui blessent mon âme… Si seulement…
Trois générations de femmes. Annette, Veronica, Elpida. Des femmes qui ont vécu des relations mère-fille difficiles. Des femmes qui ont investi dans des relations tumultueuses et destructrices avec des hommes qui les ont façonnées. Des femmes chassées par la peur et le désespoir, blessées par des amours fous et violents, aux relations pécheresses hors limites, pleines de force mais aussi de faiblesses profondément humaines, nous emmènent dans leurs voyages émotionnels, de l’Afrique du Sud à Paris, à Londres, à Athènes, à Skiathos. Les héros masculins, violents, barbares, intellectuels, amants parfaits ou imparfaits... Leontis, Michel, Alexis, Nikolas, Antonis... Tous en quête d’une vérité insaisissable...
Une psychobiographie sur les abus et la violence conjugale et sexuelle, le racisme, les relations esclave-maître, les traumatismes et, finalement, la maturité émotionnelle et la résilience.

Avec Pas un jour de plus ! Venetia Chuard compose magistralement une psychobiographie littéraire complexe, façonne astucieusement l’arrière-plan psychologique et analyse avec un regard philosophique et contemplatif les sensibilités et les expériences des héros.

Durant plusieurs jours, des troupes africaines convergèrent vers les côtes de Porto-Novo. Des hommes et des armes partaient des colonies françaises pour aider le colonel Dodds et la France à destituer le roi Béhanzin.
De son côté, Béhanzin avait envoyé ses émissaires dans les royaumes environnants avec un seul message : « Stoppons les Français chez moi, sinon vous serez les suivants ». Il régnait une vive effervescence dans le Dahomey. Le roi n’avait pas de nouvelles de certains de ses messagers et ne se faisait pas d’illusions quant à la réponse des souverains à qui ils étaient allés demander un soutien.
C’est dans ce conflit que le destin d’une jeune femme nommée Wazi va se jouer. Le début d’une saga qui traversera les siècles.

Né au Cameroun à la fin des années 80, Polycarpe Mbida Alomo est le benjamin d’une famille de sept enfants. Son enfance et son adolescence sont bercées par les mythes et légendes de sa terre natale. Très vite, il découvre la littérature et se passionne pour la fiction. Au lycée il s’essaie maladroitement au dessin puis à l’écriture dans le journal de l’établissement. Il compile ses textes et finit par publier son premier roman «Noa et la menace corny» en 2020. Avec «Wazi, la princesse oubliée du Dahomey» il donne une suite à sa première publication.
L’auteur est père de deux garçons et vit à Lyon où il continue à travailler sur une forme de littérature qu’il qualifie de science historique fictive.

L’histoire, qui se déroule sur une douzaine d’épisodes, nous rapporte par le biais d’une pseudo-interview menée par la curieuse LN les péripéties que traverse le personnage principal, JL, en compagnie le plus souvent de son ami Olivier (entre autres) : sorties nocturnes arrosées et soirées prolongées ; discussions farfelues, voire absurdes ; essais répétés de venir à bout de certains doutes et troubles existentiels à travers la «fête» ; échanges métaphysiques entre copains, discussions à n’en plus finir.
Les fils conducteurs de cet extrait de vie tourbillonnant sont notamment l’épicurisme, l’humour parfois lourdingue (ou absurde), le cinéma, la musique et la poésie, omniprésents même s’ils ne sont pas toujours très «académiques». Comme son auteur, Les déconneurs est, à certains moments, un concentré de franche déraison, tout en ayant l’honneur et le plaisir de divertir un maximum de cerveaux-lecteurs réceptifs.

En tant qu’enseignant-chercheur, linguiste et traducteur depuis plus de 30 ans, JL Le Rebelle a publié plusieurs ouvrages et autres articles, dans le domaine de la lexicographie bilingue en particulier. Outre l’aspect purement académique de sa carrière, il n’a jamais cessé de s’intéresser et de se mêler à une certaine «faune» au sein de laquelle on rencontre plus de piliers de bar que de gens «bien», ces derniers se permettant d’ailleurs de mépriser les premiers. C’est de ce «choc des cultures» (entre autres influences) que sont nées sa poésie personnelle ainsi que son écriture en général et qu’elles resteront, comme disent déjà certains, décalées, déjantées, ou plus exactement délirantes puisqu’elles le conduiront ou le suivront un jour jusqu’au bout de ses farces.

Lorsque la narratrice, ailurophobe, fait la connaissance du dernier chat de la famille, Pooky, elle rêve de le faire disparaître en le transportant dans des périodes lointaines qui auraient pu mettre fin à la vie du fâcheux. Condamné à errer au fil des siècles à cause de son imagination, il va affronter toutes sortes de pièges : être le compagnon de jeu malheureux d’une petite Egyptienne, affronter le danger d’être un chat au Moyen Age avec Florie, une petite paysanne ardennaise, subir les mauvais traitements de la mère de Louise, la seule enfant actrice de la troupe de Molière, vivre caché des Thénardier pour apporter un peu de bonheur à la pauvre Cosette, et croiser le destin d’une petite fille de dix ans pendant l’exode de la Seconde Guerre Mondiale. Parviendra-t-elle à ses fins ?

Mouni Gill (Joëlle Gillet-Muzet) a découvert la soif d’écrire depuis la parution de Confinée avec un con fini, qui défend la cause des femmes battues et Cherchez la femme, un roman policier ardennais.

Il rêvait de la paix mais cet espoir était bien trop grand pour ce monde… Après le lancement d’une réforme portée sur l’éducation, un groupe de jeune se rassemble sur les réseaux sociaux pour planifier une manifestation. Celle-ci dérape, l’information fuse dans les médias que la marche a été orchestrée dans le but d’attenter à la vie du président. Plusieurs centaines d’étudiants se font arrêter. Barry, un jeune participant, réussit à fuir avec trois autres manifestants. Une traque s’engage contre les fugitifs. Cependant, parmi les habitants, le doute subsiste, les jeunes ont-ils vraiment essayé d’assassiner le président ? Barry clame son innocence mais, pour l’heure, la seule alternative reste la fuite… Fuir l’oppression, fuir la manipulation, fuir son monde. Parviendra-t-il à faire éclater la vérité ? Que vaut sa parole face aux discours implacables d’un régime dictatorial ? S’en sortira-t-il ?...

Passionnée d’écriture depuis son enfance, Laurène compose ses premiers textes à l’âge de huit ans. De la poésie au roman, la jeune femme de vingt-cinq ans mêle aventure, drame et tragédie dans ses écrits. Les faits sociaux constituent le creuset dans lequel elle puise son inspiration.

─ Nos recherches font que je vous rencontre aujourd’hui et je ne vous cache pas que je suis vraiment très heureux d’être là !
─ Je comprends, dit Philippe, vous venez voir si je peux vous aider !
─ Pas exactement…vous êtes le dernier parent du défunt et le seul héritier de tous ses biens !
L’annonce du généalogiste est aussi inattendue qu’inespérée ! Alors que Philippe stupéfait, écoute l’homme faire l’inventaire de l’incroyable succession. Il est envahi par le doute et l’inquiétude. Jamais, il n’aurait imaginé avoir à gérer un tel patrimoine. Sera-t-il à la hauteur d’un tel engagement ? Cependant, sa situation financière ne lui permet pas de refuser et l’enthousiasme de ses filles finit par le convaincre. Ils se lancent dans l’aventure, avec au cœur l’objectif de finir ce que leur bienfaiteur n’avait pas eu le temps d’achever. Lorsqu’il rencontre Caroline, Philippe encore meurtri par les circonstances du décès de son épouse, comprend que les traumatismes de la jeune femme sont encore plus profonds que les siens. Vont-ils pouvoir surmonter leurs blessures douloureuses pour vivre une belle histoire ?

Ghis. Coutugnod a grandi au sein d’une ferme rustique, en campagne lyonnaise, où se côtoyaient quatre générations. Son arrière grand père, dont elle était proche, lui légua sa passion pour les livres. Un temps beaujolaise, ses enfants devenus grands, elle revint dans sa commune natale. C’est à cette période que l’envie d’écrire ses propres histoires a grandi. Au premier confinement, elle commença à noter des phrases qui peu à peu constituèrent ce roman.

Siméon, étudiant à l’Université Paris Descartes, s’inquiète pour sa sœur jumelle, Cybeline, qui ne donne plus de ses nouvelles depuis quelques jours. Un soir, la jeune femme est retrouvée errante dans le métro parisien, incapable de se souvenir de qui elle était et comment elle est arrivée là. La seule personne dont elle se souvient est son frère jumeau. Ce dernier, après le choc de voir sa sœur totalement amnésique, décide de mener sa propre enquête avec l’aide de la police. En retraçant l’emploi du temps de Cybeline, il découvre des indices qu’elle lui a laissés afin qu’il puisse comprendre ce qu’il lui est arrivé. Au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête, Siméon bascule dans un monde qui échappe à son entendement. Il réalise l’impensable et découvre, contre toute attente, les vraies raisons de l’amnésie de Cybeline.
Les Conteurs d’espaces est un récit de science-fiction ancré dans notre époque. Le lecteur y découvre les méandres complexes de la mémoire et les manières de l’améliorer. Parfois, notre esprit occulte certains souvenirs, mais pour quelles raisons ?

Romain Garcia, architecte de profession, utilise autant sa plume que son crayon pour décrire, inventer et raconter l’architecture, les lieux et les ambiances. C’est le fil rouge de ce premier roman, entre thriller, science-fiction et univers fantastique.

Deux personnes que tout semble opposer deviennent pourtant amies.
L’un est blanc, français, noble et aveugle ; l’autre, noir, congolais, immigré en France, de classe moyenne. Ils croient se connaître à travers leur relation professionnelle, pourtant, chacun ignore quasiment tout de l’autre.
C’est dans le cadre apaisé d’une visite du château de Versailles que les deux hommes se découvrent. Au cours de la balade culturelle, ils s’échangent des confidences intimes à travers un dialogue sans tabou.
Autour de leur histoire respective, de leur vision du monde, de l’humanité, de la société française et congolaise, chacun se livre à l’autre sur son vécu, ses blessures, ses interactions sociales, ses torts, ses regrets, ses émotions, mais aussi ses espoirs.
Un échange qui bouleversera à jamais leurs vies, transformant leur relation en amitié sincère et profonde, nourrie d’affection, d’admiration, de respect et de solidarité, jusqu’au moment du drame.
L’auteur signe, ici, un roman au style « atypique », à travers un récit à mi-chemin entre l’essai et la fiction autobiographique, dans lequel l’histoire d’un des personnages renvoie à son propre vécu.

Né à Pointe-Noire, en république du Congo, Guy Roger Bandila quitte son pays d’origine pour s’installer en France. Enseignant en arts plastiques, artiste peintre, graphiste maquettiste, acteur socioculturel, Guy Roger intègre en France, le ministère de l’Écologie et, en parallèle, entreprend diverses activités en faveur des égalités, de la solidarité humaine, du développement et de l’émancipation de l’individu.