Romans

Depuis leur naissance, elles se partageaient tout, sans se douter du tour que le destin allait leur jouer.
De la Russie post Poutine à Paris, Eggy Stefan, auteur de L’Amour en cavale et L’Eden à tout prix, nous raconte, sous sa plume flamboyante, le destin d’Eugenia et Irina, deux jumelles qui, frappées par la mort de leurs géniteurs à leur naissance, séparées par le temps et même l’espace, restent pourtant très proches grâce aux surprises de l’amour, un amour d’adolescence d’Eugenia. Conformément à son habitude, l’auteur entretient notre suspense du début à la fin du récit, seul moment où l’histoire nous livre son dénouement.
Ce roman nous met devant nos turpitudes sociales, nos considérations sur un bonheur après lequel nous continuons de courir, même quand nous le tenons entre nos mains.

Titulaire d’une licence en littérature espagnole (Cameroun) et diplômé de l’École Nationale de Commerce (ENACO) de Lille, Eggy Stefan écrit ses premières lignes en classe de seconde au Lycée Général De Gaulle de Yaoundé, en 1990 au Cameroun. Marié et père de plusieurs enfants, il tire son inspiration de faits historiques et d’actualité. Ses récits nous interpellent, tant ils nous mettent face à notre réalité quotidienne.

Le mot résilience aurait pu être créé pour Sarah. Derrière chaque empreinte de pas qu’a laissée l’héroïne de ce récit en se relevant des épreuves de la vie, elle y a abandonné un peu d’elle-même. Petit à petit, elle a perdu sa joie, sa dignité, sa confiance, ses amis, sa famille.
Ce n’est pas la victime, mais bien la combattante qui est mise en valeur dans cet ouvrage.
Prenez une petite part de fantaisie, une grande part de réalité, mélangez le tout, cela forme l’exofiction : « Tu es quelqu’un ».
Ce livre est un hommage à la vie, mais aussi une thérapie qui vise toutes les personnes victimes de pervers narcissiques. La combattante de cette histoire a placé toute sa confiance dans l’auteur pour la création de cette œuvre particulière. Les deux femmes étant amies, l’écriture a eu une saveur tantôt acide, tantôt sucrée au fil des pages. Le résultat est un parfait équilibre entre fiction et réalité, entre joie et peine, entre coups et caresses, entre haine et amour, entre le bien et le mal. Une chose est certaine, comme Sarah, comme Delphine et Magalie, vous n’en sortirez pas indemne.

Magalie Valla est une trentenaire aux multiples casquettes, toujours optimiste et avec le sourire, elle croit encore aux contes de fées. Son adage : «La vie est belle, elle mérite d’être vécue pleinement malgré les épreuves qu’elle nous impose.»
Delphine Sarah est une jeune maman de deux enfants qu’elle chérit plus que tout au monde. Souhaitant faire éclater la vérité à titre personnel mais aussi pour tendre la main à ceux qui en ont besoin, elle s’est lancée dans l’aventure de l’écriture avec sincérité.
Les deux jeunes femmes se sont rencontrées dans le cadre de leur travail. Très vite un lien sincère et nécessaire à leur équilibre est né. Le roman est le fruit de cette amitié.

1992, le drame. Dans le Périgord noir, un accident de voiture vient de se produire. Dans l’habitacle, les deux passagers avant sont sans vie. À l’arrière du véhicule, les secours découvrent un bébé âgé de quelques mois, dans son siège. Un autre siège enfant est à côté. Il est vide.
Une enquête est ouverte, divulguant des secrets de famille. Entre la nécessité de dire la vérité et la peur de trahir, l’indécision, la méfiance et la suspicion règnent.

Jean-Louis Couturet travaille dans le milieu bancaire depuis de nombreuses années. Il a toujours été, secrètement, un grand amoureux des lettres. Et c’est à elles que l’homme des chiffres consacre ses heures libres depuis quelques années. Il a à son actif 2 ouvrages. Ce troisième opus « Clémence, L’empreinte du passé » s’inspire de l’épisode Covid-19 traversé en mars 2020.

Si vous êtes fan de cinéma, vous aimerez ce roman. Un véritable scénario de film très bien construit.
IL s’agit d’une fiction sur fond de désert, d’isolement, de poésie, de recueillement.
On y entre d’emblée, dans le feu de l’action d’une prise d’otage dans le désert irakien. Puis, c’est l’attente, un suspens qui laisse imaginer toutes les hypothèses, sauf la plus improbable qui bouleverse la situation. Syndrome de Stockholm ? Un épisode troublant, chargé d’émotion, sensuel et religieux à la fois. On décolle du réel, un mirage dans ce désert.
Le lecteur en est arraché pour être plongé au cœur d’une opération politique, diplomatique puis militaire. De nouveau, le feu de l’action, qui vient dénouer cet isolement étrange.
Un terrible épilogue clôture le roman, une fin qui reste l’ultime secret entre les protagonistes... et le lecteur.

Être née et avoir grandi à l’étranger est déjà une forme d’histoire, un terreau pour romans qui voyagent à travers le temps et la terre. L’écriture fut d’abord épistolaire, puis devint carnets de voyages et enfin romans, dans un style riche en détails, en ambiance, en ressentis. Un goût avéré pour la danse, le chant et le théâtre ont également amené l’autrice à écrire et à mettre en scène plusieurs pièces de théâtre chanté, des lectures poétiques musicales, des lectures de carnets de voyage.
Formation Histoire de l’Art à Paris 1 Sorbonne, Mastère en communication culturelle à l’Ecole Européenne d’art et de communication.

A la fin du premier siècle avant Jésus-Christ, un jeune savant mésopotamien, nommé Sivân, part pour un long voyage. Ayant quitté la région des grands fleuves de Babylonie, il traverse la Syrie, la Palestine et parvient en Egypte. Ce voyage n’est pas sans risques, mais c’est l’occasion de belles rencontres.
Après Alexandrie, ses pas le conduiront, par d’étonnants détours, dans les montagnes du Sinaï. Puis, en compagnie d’amis rencontrés à l’entrée du désert, il rejoindra la Judée, au temps d’Hérode le Grand à l’époque où la naissance d’un humble enfant dans une étable va marquer l’histoire de l’humanité.
Sivân est un astronome, et, malgré son jeune âge, c’est un érudit. A cette époque, on appelait souvent les prêtres de Séleucie « des mages ». C’est auprès d’eux qu’il a acquis sa science et la sagesse de ces temps anciens. Astronomie et astrologie étaient alors, une seule et même discipline.
Ce récit peut ressembler à un conte philosophique, il en épouse parfois les traits ! Mais c’est plutôt, pour chacun des principaux personnages de cette histoire, une aventure personnelle inattendue dans un monde bouleversé.

Jacky Decobert est depuis toujours, un passionné d’astronomie, d’histoire des civilisations et un lecteur attentif des textes fondateurs. Auteur de nouvelles et de poèmes, il a choisi d’écrire un roman à la croisée de ses passions. Il livre ici un récit prenant et sensible.

Une rencontre… Percutante ! Tant physiquement qu’émotionnellement, entre Pauline, jeune chargée de projet et Corentin, coursier.
Elle a réussi au niveau professionnel, mais a très peu confiance en elle.
Il a un travail sans prétention, mais est très sûr de lui.
Leur histoire va bouleverser leurs vies respectives.
Quand tout semble simple, acquis, le destin inverse parfois le cours de nos existences qui paraissent pourtant limpides.
Et si les apparences étaient trompeuses ?

Kriss Abellan a 49 ans. Elle écrit depuis son plus jeune âge. C’est un exutoire, une délivrance, une libération, confie-t-elle. Après avoir publié de la poésie, puis des nouvelles, elle s’est lancée dans un nouvel exercice : la rédaction de cet ouvrage. Un roman, sa revanche sur la vie, pour dire que parfois, le passé, aussi douloureux soit-il, peut entraîner la plus belle des histoires.

A quarante ans, malmené par les projets de son entreprise, dépité, Hony démissionne et quitte sa vie parisienne pour un nouveau départ. Sans but précis, privé de sens, il se laisse mener par le hasard. Les routes et chemins peu fréquentés du Massif Central lui font croiser d’étranges personnages porteurs de choix de vie. Son arrivée à Montpellier le ramène un moment à un passé oublié, avant de rencontrer Lisane, une artiste peintre. De leur passion amoureuse naît un tableau au fulgurant destin.
Mais que se passe-t-il lorsque la vie trop forte décide pour vous ?

Alain Gasiglia partage sa vie entre Nice et la vallée du Loir. Photographe, créateur d’œuvres visuelles contemporaines, il noircit des pages de carnets le matin, dans les cafés, assis près des vitres embuées. Un monde imaginaire se mélange alors à la réalité que le temps compile pour en faire des histoires.

Et si le crime devenait le moyen pour quelqu’un d’atteindre la célébrité qu’il a toujours convoité ?
Buzz raconte l’histoire d’un homme sans histoires. Un employé de bureau parmi d’autres. Un homme détestant son travail et d’autant plus son patron. Un homme rêvant de devenir acteur pour la célébrité. Les auditions se multiplient et les échecs aussi. Ses journées de télévendeur sont monotones et le déprime.
C’est pourtant lors de l’une de ces journées banales qu’il déteste, que sa vie va basculer.
Après une énième audition ratée, un pickpocket l’agresse dans une ruelle. Dans le feu de l’action, il tue son agresseur. Plutôt que de prévenir la police, il cache le corps dans une benne et prend la fuite.
Le lendemain, le corps est en première page. Une sombre idée commence alors à germer dans son esprit : Et si le crime devenait pour lui, le moyen d’acquérir la célébrité qu’il a toujours convoité ? Une longue descente aux enfers commence…

Mathias Madej, qui vit actuellement à Vienne dans l’Isère, est diplômé dans le domaine de la communication et de l’audiovisuel. Plus habitué à l’écriture de scénarios, Buzz est son premier roman. Un livre au style sec et minimaliste qui nous questionne sur les dérives de la quête de célébrité.

Entre ciel et mer : une amitié qui franchit tous les obstacles.
Anna et Marie-Justine sont unies comme les doigts de la main. Pourtant la vie et leurs passions communes les ont éloignées physiquement et maintenant des milliers de kilomètres les séparent. La première a subi une agression. Elle est isolée, meurtrie, incapable de reprendre son existence en main. Un accident a mutilé définitivement la seconde et brisé ses rêves de navigation de haut niveau.
Alors, que font ces deux silhouettes campées sur un sublime catamaran fendant les flots du Pacifique ?
Les deux jeunes femmes vont franchir les continents, traverser les océans, partir loin, toujours plus loin, pour prendre une revanche sur les événements… et sur la vie ?
Venez en vacances au Palaos avec ce duo de Françaises ! L’archipel paradisiaque est peut-être l’occasion d’affronter son handicap, d’assumer sa différence ou encore de reprendre le cours de son existence après une agression.

Amandine Moraschetti est franc-comtoise, maman, mariée, amoureuse, joyeuse. Elle aime les barbecues, les boissons à base de houblon, la cancoillotte, les concerts, les copains. Elle adore voir du monde et sortir. Et paradoxalement elle apprécie s’isoler, se retrouver seule, et inventer des histoires. Elle vous invite en voyage dans un des plus petits pays du monde. Mais attention : il y a des séjours qui prennent des tours inattendus.

« Tout a commencé par l’accident. Par ce vacarme d’une voiture escaladant la rambarde du pont, et se jetant dans l’eau. Par ce fracas d’un choc dans le fleuve éventré.
Assis sur la berge, à sa place habituelle, Joël était en train de pêcher. Sur la rive, devant le bâtiment de son bureau, tout absorbé par ses exercices de musculation, le baladeur plaqué sur les oreilles, son copain Paulo, formateur secouriste, vibrait dans sa bulle, en sifflotant un air des Beatles.
Le crissement des pneus sur l’asphalte fut si assourdissant que Joël se figea brusquement. En cherchant précipitamment son téléphone portable dans sa poche, il se cogna sur un gros caillou en saillie et fit une chute qui l’étourdit pendant quelques longues minutes interminables. Quand il se releva, avec difficulté, il regarda vers la rive et aperçut Paulo, penché sur une forme humaine, tandis que retentissait la sirène des pompiers et qu’accouraient les brancardiers.
La caserne étant toute proche, les secours avaient pu arriver à temps. En tant que secouriste bénévole, Joël les rejoignit afin de donner un coup de main, ne serait-ce que pour éloigner les curieux qui commençaient à se regrouper autour de l’ambulance. En s’approchant du brancard, il entrevit le visage lumineux d’une très jolie femme, qui était en vie. Penché vers son visage, un médecin lui demanda son nom. Elle murmura « Amandine ». Joël s’approcha d’elle et la regarda longuement. Avant de fermer les yeux, Amandine le fixa pendant quelques secondes.
Il ne sait pas encore qu’il vient de tomber amoureux... »
Cet accident imprévisible, et l’arrivée de cette jeune femme dans la vie des habitants de cette ville de Bretagne, vont créer un entrelacs de situations inextricables, avec des joies, des pleurs, des attentes, des effets miroir, des frayeurs, des émotions de toutes sortes... A l’instar d’une pièce de théâtre antique, c’est à la Médiathèque que le dénouement déroulera les liens invisibles qui unissent les gens entre eux.

D’abord Directeur de Communication dans une Société internationale de Parfums et de Cosmétiques, et dans le but de ne pas brider sa création, Sonia a créé sa propre Agence, à Paris. Elle se considère comme une Artisane des Mots, devant la source inépuisable de leur magie, de leur musique et de leur mimologie. Elle est aussi parolière, poétesse, scénariste et dialoguiste.

Il est important de préciser que les événements de la vie de Tom Cassidi, tels qu’ils sont relatés dans ce livre, ne peuvent être l’exacte vérité. Toute lumière totale et absolue sur la vie de Cassidi est presque impossible à dire tant la nature même du personnage nous échappe même aujourd’hui. Il nous reste à ce jour de nombreuses zones d’ombre sur le cheminement de cet individu. Le narrateur a ici tenté de relater les faits de manière à être le plus proche possible de la personnalité – et également du style littéraire – de Tom Cassidi. L’époque présentée dans cet ouvrage - qui s’étend du début des années deux mille dix jusqu’à sa mort - est une partie de la vie de l’auteur que nous commençons à peine à cerner grâce aux nombreux témoignages découverts. Nous savons désormais certaines choses nouvelles sur sa vie - certains endroits où Cassidi est passé, certaines femmes qu’il a fréquentées, certains contrats qu’il a signés - maintenant nous avons une vision plus complexe de la réalité de Cassidi telle que ce dernier l’a vécue. Nous avons longtemps pensé, de par la nature de ses écrits, qu’il aurait été question d’un homme sobre, raisonné et vertueux, or, il n’en est rien. Cassidi était un grand amateur de spiritueux pour ne pas dire un alcoolique. Il était littéralement un être intoxiqué par l’alcool. Les dernières découvertes de biographes pointent de plus en plus leurs faisceaux vers cette vérité. C’est, à n’en pas douter, la boisson qui est à l’origine de sa fin précipitée.
Le grand public – tout comme le monde littéraire - a longtemps ignoré le personnage dont on ne savait rien, pour se tourner principalement vers sa création romanesque. Il est question ici de remettre dans leur contexte les évènements qui ont marqué l’œuvre et la vie de Cassidi. L’intérêt pour son existence hors de la littérature, ne provient en rien de la vie qu’il menait, ni de la qualité de ses écrits littéraires, mais du contexte dans lequel il a vécu. Bien sûr, les deux romans de Tom Cassidi « Tribulations d’un homme perdu » et « L’étrange raison de la colère des singes » sont des ouvrages connus de tous, adaptés à de multiples reprises en film, et même étudiés dans les écoles secondaires, or, ils ne sont pas ici le centre de ce livre. Ce qui nous intéresse, c’est pourquoi cet homme représente si bien la fin de la civilisation occidentale ? En quoi est-il le reflet de son époque et de l’appareil socio-culturel dans lequel il a existé ?

Thomas Simon Saddier, né en 1989, est un musicien et écrivain français qui s’est installé à Montréal. Passionné par la musique et la littérature, il a mené une carrière artistique multidisciplinaire. Thomas a consacré de nombreuses années à approfondir ses connaissances dans le domaine des lettres et de la musique, aboutissant à l’obtention d’une thèse dans ce domaine. En tant qu’écrivain, Thomas a publié plusieurs ouvrages : «Sitar et rock’n’roll - L’appropriation de la musique hindoustanie par le rock psychédélique» «Genève la nuit» et «Deux doigts sur une guitare - analyse de la technique guitaristique de Django Reinhardt».

Pourquoi les montagnes si belles peuvent-elles faire si peur ? Coline ne sait pas. Mais, lorsque les ténèbres l’entourent d’une façon menaçante, elle sent cette peur s’insinuer peu à peu dans tout son être, elle pense avoir trouvé la réponse à cette question : La nuit. Voilà la réponse. C’est la nuit où toute chose prend une forme différente et glaçante, où tous les points de repère sont effacés. Perdue au milieu de nulle part, qui viendrait la chercher dans cette montagne enneigée ? Tandis que ses pas l’éloignent de la route, elle ne sait pas encore que son destin va la mener dans un monde fait de terreur et d’horreur. Pire que la nuit, un monde hors du temps où plus rien de rationnel n’existe, où le mot humanité a été banni. Sa raison et son âme vont-elles y survivre ?

Corinne Blanchard est née en 1955. Elle a exercé avec passion la profession d’Aide-Soignante. Elle est une fervente lectrice de polars et de thrillers. Aujourd’hui, à la retraite, elle cultive sa passion pour la littérature et l’écriture. « La chaumière de l’enfer » est son premier roman.