Romans

Tout semble lui réussir. Pourtant, il se sent en décalage croissant avec l’époque : les succès de sa carrière, dédiée à la protection de l’environnement, lui paraissent dérisoires face à l’immensité des enjeux ; il perçoit les interactions avec les personnes qu’il côtoie, amis ou connaissances, clients ou collaborateurs, comme des agressions. Lassé de cette lutte quotidienne, il s’envole pour l’Inde. Là-bas, il lâche progressivement prise et s’éloigne des sentiers balisés. Peut-être un peu trop...
Face à la gravité de la crise écologique et sociale actuelle, la mobilisation croît mais le découragement guette souvent. L’écoanxiété augmente et ses conséquences sont multiples. Des écologistes activistes bloquent les assemblées générales de multinationales ; des étudiants annoncent qu’ils désertent le système le jour de leur remise de diplôme ; de plus en plus de salariés ne trouvent plus de sens à leur travail, notamment quand ils prennent conscience que les enjeux environnementaux et sociaux sont trop négligés. S’ensuivent alors démotivation, burn out, reconversion professionnelle parfois radicale... Grande démission nous plonge dans les doutes et les découragements d’un quadragénaire subissant de plein fouet ce nouveau mal du siècle.

Sébastien Soleille travaille depuis plus de 20 ans dans le domaine du développement durable et de la transition écologique. Il est aux premières loges pour observer la montée des sujets environnementaux et leurs impacts, tant économiques que sociaux ou psychologiques. Grande démission est son premier roman.

1970 - Lylia a tout juste deux ans et demi quand sa famille s’installe à Paris après avoir quitté Alger. La fillette se fond rapidement dans son nouvel univers. Heureuse, équilibrée et brillante élève, elle rêve d’être avocate. A la veille d’intégrer la Faculté de Droit, elle voit sa vie basculer quand son père l’oblige à épouser Medhi, homme de dix-neuf ans son aîné, simple et travailleur qu’elle connaît à peine. Son insouciance et ses ambitions brisées, elle concentre alors toute sa raison d’être sur sa petite Sarah, née la première année du mariage.
Au moment où Lylia, pugnace, projette de revenir à son objectif de carrière, le sort s’acharne à nouveau sur la jeune femme qui sera victime d’un viol, très lourd de conséquences durables.
Parviendra-t-elle à surmonter tant d’obstacles ?
Du suspense tout au long de ce récit chargé d’événements dramatiques, inattendus, heureux ou émouvants, sur fond de violences faites aux femmes. Un roman pourtant optimiste construit autour de la résilience d’une femme.

Arlette Courtines : Après son premier roman « Une rencontre si fortuite… » paru début 2022, l’autrice signe « Lylia, femme résiliente ». Cette fois, elle a choisi de situer sa nouvelle histoire dans un registre très différent et fictif mais pourtant si actuel et proche de la réalité de beaucoup trop de femmes encore.

« J’ai toujours voulu être un artiste, j’ai toujours voulu être moi. Mais pour y arriver, j’ai dû donner plus que ce que j’avais. En chemin, j’ai perdu des êtres chers, j’ai perdu des proches, j’ai perdu des amis jusqu’à y laisser quelques plumes. J’ai dû sacrifier mon temps et ma santé jusqu’à développer une insomnie. Certaines blessures ne se refermeront peut-être plus, mais en fin de compte, c’est peut-être le prix à payer. »
Victime de cyber-harcèlement puis souffrant d’insomnie, un artiste-peintre de Mayotte découvre que pour trouver le sommeil, il lui faut dessiner quelqu’un. Sa grand-mère est sa première véritable victime. Très vite, cela vire au cauchemar, un cercle vicieux. L’artiste prend goût aux crimes et se transforme en dessinateur en série. Sur une île de Mayotte meurtrie par la guerre des machettes et de la délinquance juvénile qui assombrissent l’avenir du département français, l’artiste joue le justicier. Mais s’il se trompe sur son dessin, tout peut basculer...

Saïd Ali Sola Mouhamadi est un artiste-peintre, illustrateur et auteur français. Titulaire d’un Master de littérature française et diplômé en école d’art, ses œuvres d’art sont exposées à l’échelle européenne. Ses performances sur la scène artistique sont très souvent récompensées et ont été primées et lauréat à plusieurs reprises.
Amoureux des arts et des lettres, Dessinateur en série, inspiré des faits réels, met à profit son talent artistique au service de la littérature en peignant avec les mots...

Le sauveur de Pâques ou la création du calendrier grégorien

A la fin du XVIème siècle, alors que les guerres de religion se succèdent en France, Guillaume va rejoindre le Vatican et contribuer à réformer le calendrier en cours pour qu’il devienne celui que nous connaissons actuellement.
Pour cela, il devra voyager jusqu’à Rome, dans une époque où les sciences et les idées tentent de se développer grâce à l’imprimerie, et ce malgré les règles imposées par l’Église pour maintenir son contrôle.
Sa connaissance des méthodes de cryptage des messages va lui permettre d’accéder à certains secrets et de participer à l’essor du Royaume de France, qui lui aussi va subir de nombreux bouleversements, dont la fin de la dynastie des Valois.

Connaissez-vous la méthode pour reconnaitre une année bissextile ? Non ?... Et bien cela a donné à l’auteur, l’idée de départ de ce roman historique sur la mise en place du calendrier Grégorien. Ayant toujours apprécié ce genre particulier qui permet d’apprendre un peu d’histoire en se distrayant beaucoup, il s’est lancé dans l’aventure de l’écriture.

Yves Pamart se réveille sans souvenir de sa vie antérieure, de ce qu’il était, de ses proches qui l’ont aimé. Insensible aux souvenirs d’un passé dont il ignore tout, une (re)découverte du monde et de lui-même s’impose désormais. Au fil des rencontres avec ceux qui l’ont connu, c’est au gré de leurs témoignages qu’il parvient à dessiner le portrait d’un homme curieux, en la peau duquel il ne se reconnaît pas. Dans sa quête d’une renaissance heureuse, Yves peine à s’astreindre d’un passé parfois obscur. Mais ce quinquagénaire dont les plus belles années pourraient être derrière lui se refuse à ne pas envisager l’avenir sous de meilleurs auspices. Commence alors un compte à rebours contre les jours qui s’égrènent, pardonnant ses erreurs au rythme d’un futur trop court pour les expier.

Avec Les mémoires du temps Paul Déprez signe son premier roman.

« Il se surprit à donner cette réponse. Il se sentait tout bizarre. C’était comme si ces mots étaient sortis de la bouche d’autrui. Il avait tendu la main à quelqu’un et, cela, sans calcul perfide. Simplement pour faire le bien. Il se découvrait un sentiment jusqu’alors inconnu : l’empathie. Il s’était mis à la place d’un autre. Une transformation mentale s’était opérée en lui. Sa peau avait changé de couleur aussi subitement qu’extraordinairement. Sa personnalité s’était aussi modifiée, mais en prenant plus de temps. Martin était arrivé au bout de sa métamorphose. Il avait achevé sa résurrection. Son corps s’était embrasé, et les flammes avaient allumé une lumière au tréfonds de lui-même, sortant son âme des ténèbres. »
Homme fortuné, égoïste, cruel, vaniteux et climatosceptique, Martin Schneider passe son temps libre à se dorer la pilule au bord de sa piscine, alors qu’une canicule aux attributs de monstre sévit depuis des semaines et que les records de température s’enchaînent.
Un matin, au terme d’une nuit agitée, Martin se retrouve métamorphosé en Africain et perd tout : son identité, son entreprise, sa villa de luxe, sa fortune. Il se fait arrêter par la brigade des étrangers, corps de police mis en place par le régime d’extrême droite, se fait enfermer dans un centre de rétention, avant de se faire expulser en Afrique. Il n’a alors qu’une seule idée en tête : retourner en Europe et revenir à sa vie d’avant, en tant qu’homme meilleur.

Né en Turquie en 1984 d’une mère kurde et d’un père turc, Hüseyin Dinçarslan arrive en Suisse romande à l’âge de 6 ans pour y rejoindre dans le cadre d’un regroupement familial sa maman, réfugiée politique. Après des études à l’Université de Genève, il intègre en 2014 comme journaliste la rédaction du Quotidien Jurassien, titre régional dans le canton du Jura, qu’il n’a plus quittée depuis. Brûlure est son premier roman.

Diane vit avec ses parents en ville, ils passent les fins de semaine dans leur maison de campagne dans le sud-ouest.
Au début, petite fille choyée par ses parents et douée pour tout, Diane a envie de mordre la vie à pleine dents. A l’âge de cinq ans elle rencontre Adrien, un jeune homme de dix-sept ans qui fait battre son cœur de petite fille. Ils se perdent de vue.
Adulte, elle voyage et séjourne pour raisons professionnelles dans des capitales européennes et des pays en voie de développement. Elle évolue, fait l’expérience de l’altérité, traverse des aventures plus ou moins agréables mais parvient toujours à se recentrer sur l’essentiel : l’amour.
Le hasard, le destin, Adrien reçoit des nouvelles de Diane par l’intermédiaire d’un ami de sa famille et contacte Diane vingt-cinq ans plus tard.
Adrien et Diane vivent instantanément une passion amoureuse qui va s’interrompre brutalement. Diane est en quête de l’amour qui dure, Adrien est marié.
Elle s’expatrie, fait de nouvelles rencontres, vit une guerre civile, se remémore à cette occasion les récits de sa grand-mère réfugiée et de son grand-père résistant.
Les années passant Adrien garde le contact par e-mail et téléphone. Dix ans après leur séparation, les étoiles s’alignent.

"Chère Isis, j'ai lu votre livre cette nuit avec une profonde joie. C'est passionnant et cela fait du bien." Amélie Nothomb.

Isis Nespoulous est diplômée en droit, sciences politiques, géopolitiques et relations internationales. La musique, la lecture, le rire, l’injustice et le sport ont marqué sa jeunesse. Elle a voyagé pendant vingt ans dans quatre-vingt-onze pays et résidé en Afrique, Asie et Europe pour raisons professionnelles en tant qu’expert juriste pour le Ministère des affaires étrangères, la Croix Rouge, l’Unicef et l’Union européenne. Passionnée de musique et d’aéronautique, elle est devenue chanteuse lyrique soliste et pilote privé.

Jonhson Baines est un ado atypique qui a grandi dans la banlieue de Daxing, à Pékin. Il est intelligent, mais fainéant. Rebelle dans l’âme, il est en révolte contre la société, principalement en raison de l’exil politique de son vieux à Pékin. Ce dernier, un ancien journaliste d’investigation burkinabè converti au rastafarisme après un séjour à la Jamaïque, se la joue maintenant homme d’affaires. Jonhson refuse un destin tout tracé.
Son ami Jonhy découvre chez lui un don pour l’écriture. Sa voie semble, dès lors, tracée. Il aspire à devenir un écrivain à part entière. Lors d’un voyage à Johannesburg, il fait la connaissance de Preston Baker, un vétéran du Vietnam qui a fui l’Amérique pour échapper aux souvenirs et aux démons de la guerre. Lui aussi avait eu des ambitions littéraires à une époque de sa vie. Une amitié s’installe entre eux.
Lorsque la sublime Jwan Sibanda accepte de lui donner une chance, Jonhson y voit un signe du destin. Mais la réalité se rappelle à lui. Un choix s’impose. Quel sera le sien ?...

Né le 31 décembre 1993 à Gogoma, Mohamadi Zeba poursuit une œuvre prometteuse annoncée déjà avec la publication d’un premier recueil de nouvelles – New-York parallèle – en 2022.
Retrouvailles avec un écrivain au style unique qui sert un mélange jouissif de naïveté, de lucidité, d’humour noir et parfois de colère brute.

Les Chroniques du bocage forment une entité, comme un arbre. Le tronc en est le bocage, avec des branches et brindilles, dont certaines se sont développées plus que d’autres. Les pousses de cette ramée, le livre 4, sont vigoureuses, irrévérencieuses, pleines de vie. Comme dans la vraie, les bons individus ne sont pas sans défauts et les mauvais ont quelques particules de qualités. C’est un vrai roman sous forme de nouvelles, avec des personnages qui animent une association insolite, inattendue, présentée d’utilité publique par l’auteur. Cette histoire est surtout une farce, comique et dramatique (un peu). Les acteurs principaux qui donnent vie à cette fable sont nés dans les livres précédents. Avec ce conte, Michu Brochel veut vous faire sourire.
Il n’est pas nécessaire d’avoir lu les autres livres avant d’ouvrir celui-ci. Mais il est probable que la lecture de cet ouvrage vous donne envie de découvrir les autres.

Michu Brochel est né le 29 septembre 1943 en Vendée, au cœur du bocage. C’est par des chemins détournés qu’il a pu accéder aux formations du Conservatoire national des arts et métiers jusqu’au niveau ingénieur en mécanique. Ensuite, il a créé son entreprise : un bureau d’études, qu’il a dirigé jusqu’à son départ à la retraite à l’âge de soixante-six ans. Au troisième âge de son existence, il a choisi de se faire plaisir en écrivant.

Harmstrong : un nom qui fait trembler tous les magnats de la publicité. Une tour de verre, un dirigeant qualifié de Bête.
David Swanson, jeune homme dans la fleur de l’âge, vient de perdre son père. Forcé à devoir se débrouiller lui-même, il obtient un poste auprès de James Harmstrong qu’il découvre froid, distant et colérique. Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que James, dont la vie semble éprouvée par un secret, en arrive à vouloir briser celle des autres ?
Entre crainte, expectative et prudence quel avenir s’offre à David ? Parviendra-t-il à sortir indemne des soubresauts de cette relation complexe avec l’homme d’affaire ?

M.W.V Gulpen est un auteur Belge qui signe, avec “Le beau et la bête”, son deuxième roman. Après “Laissez-moi aimer”, il décide de donner un peu plus de maturité à ses écrits. Une histoire d’amour entourée de mystères et de secrets familiaux est le centre de ce récit. Il vit épanoui dans la région de Liège aux côtés de son époux et de ses parents.

«LES MORTS SE VOLATILISENT A BLACKRIVER» titre le Missoula Tribune, petit périodique du Montana.
La journaliste Tessa Jenkins est envoyée sur place pour enquêter sur la disparition du corps d’un jeune indien. Là-bas, Marek Kowalski, un agent du Bureau des Affaires Indiennes aux méthodes rustres, a déjà pris l’affaire en main. Qui s’est amusé à voler un mort dans sa réserve ?
A Blackriver, personne ne prend cette histoire au sérieux. Le corps disparu d’un orphelin, sincèrement, qui ça intéresse ?
La police locale aurait-elle délibérément bâclé le travail ?
L’agent du B.I.A. et la journaliste sont bientôt convaincus que la petite communauté de Blackriver cache un terrible secret.

Né en Ardèche en 1983, Frédéric Capmartin est passionné d’écriture depuis ses jeunes années. Baigné de culture populaire, il puise ses influences auprès des maîtres contemporains : Stephen King, R.J. Ellory, ou plus proche de nous : Maxime Chattam et Bernard Werber. Fan de cinéma, ses écrits sont très visuels et rythmés. Il s’intéresse particulièrement aux rapports humains dans un monde qui ne tourne plus tout à fait rond. Red Cloud est son second roman.

Le rat de cave et un monstre sur la lande, une maison de guingois, les délicieuses Bénédictins et deux chevaliers du Trou Normand. Un peu de pluie. La Fontaine de Sade et l’Angelot. Un bout de dentelle et la célèbre réplique de Gabin le Normand. L’abbé Dumont et le D-Day. La bouse de vache et la fiente de la mouette. La robe du pontife, les dominos de l’antiquaire. Des sanglots de blues et de flamenco. Une poignée d’expressions et mots normands. Et toujours cette fameuse boîte mystérieuse.
L’auteure nous emmène sur les lieux de son enfance, quelque part en Normandie et plus précisément en Pays d’Auge. Entre anecdotes véridiques et histoires un peu romancées, elle nous parle, souvent avec humour, de sa terre natale, celle où elle a grandi et vit encore aujourd’hui. Une terre de paysans, durs à la tâche, de l’aube au coucher du soleil, tous les jours de la semaine et de l’année car la traite des vaches n’est ni programmable ni reportable. Ça n’attend pas. Une terre préservée qui a su conserver un certain cadre de vie. Empreinte de traditions, de plaisirs authentiques et de savoir-vivre.
Charlotte nous prend par la main pour nous faire visiter son pays. Suivons-la ! Il parait qu’à la fin il y a dégustation de teurgoule accompagnée d’un coup de cidre !

Après des études traditionnelles, Arlette Roberge quitte la ferme parentale l’année de ses vingt ans pour embrasser une carrière au sein du Ministère de l’Économie et des Finances. Elle vit sa retraite dans les lieux de son enfance, partageant son temps entre des activités caritatives, le jardinage, la lecture et l’écriture « La Normandie de Charlotte » est son premier ouvrage. La préface est de Philippe Déterville, écrivain, historien, photographe et ancien président des jurys littéraires de l’association «Arts et Lettres en Pays d’Auge».