Sur la natte

Sur La Natte, s’étend au rythme des cadences, des stances et élégies, pour libérer une sorte de folie qui sommeille en nous. Elle fait partie de la poésie mystique et révolutionnaire, qui combine tous les genres ; Allant de la simple peinture, à la fiction ; De la figuration à la description.
La natte, est un objet usuel dans plusieurs traditions et civilisations. On l’utilise pour se coucher, pour faire des rites, pour méditer. Elle est au commencement de la vie, comme le verbe, et à la fin de la vie, comme le silence.
En symbolisant la natte, il s’agit de ramener chacun d’entre nous à l’élément Terre. Qui fait partie des quatre autres éléments vitaux, avec : L’eau, le feu et l’air. La Terre est donc l’élément substantiel de la vie, puisque l’homme est fait de poussière, elle abrite et nourrit l’homme. Elle est aussi, le dernier réceptacle qui accueillera l’homme après son pèlerinage. La natte étant posée à même le sol, s’apparente, à une piste de décollage et d’atterrissage.
Etant étendus sur une natte, nos yeux sont fixés vers le haut. Vers les hauteurs du beau, du vrai et du parfait. Couchés sur la natte, nous mourrons aussi, car, la natte est aussi un linceul chez les animistes. Sur La Natte, nous amène du sommeil à l’éveil, du bruit à la méditation ; De la pensée à la création ; De la vie à la mort.
Notre instinct de survie, nous enjoint à rendre la vie aussi belle que nos écrits le font. Sur La Natte, apporte à notre ère, sa note de beau.

Aimé Moussy,journaliste et blogueur, est un homme de lettres au sens absolu du terme. Il est à l’aise dans tous les styles littéraires qui enrichissent sa bibliographie.
Critique littéraire dans ses temps perdus, il a collaboré à la confection de plusieurs revues, avec des noms d’emprunt, car, l’anonymat et la discrétion sont les traits avérés de son caractère.