Comment comprendre phénoménologiquement la crise ? Pour Husserl et Henry, la crise revêt un aspect négatif, de mise à l’écart et de rejet. Heidegger a une position paradoxale parce qu’il en va de notre condition d’être en crise. Tous les trois phénoménologues sont d’avis que Galilée est le précurseur de la crise non seulement de la science elle-même mais aussi à travers la science et la technique de la crise du sujet et de l’être. La crise de la subjectivité (Husserl) va alors coïncider avec le sujet qui n’est plus à même de constituer le sens de sa vie ; celle de l’être (Heidegger) avec la fuite de la vérité et du sens de l’être lui-même, celle de la vie (Michel Henry) avec le rejet de la sensibilité. Comment alors sortir de ces crises ? Il s’agit de retrouver le monde-de-la-vie, la différence ontologique entre l’être et l’étant et une phénoménologie radicale qui rend compte de la vie. Tout ceci doit offrir un déplacement vers l’éthique.
Noël Doolalila, Phénoménologue. Même s’il est lecteur de Husserl et Michel Henry, il concentre plus ses études sur Martin Heidegger. Il s’intéresse davantage sur notre société scientifique et technicienne dont il fait le diagnostic avec des auteurs majeurs du XXe siècle.
Auteur |
Noël Doolalila |
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Éditeur |
Maison d'édition Spinelle |
Genre |
Philosophie (Broché 21 x 14,8 x 2,79 cm) |
Nombre de pages |
378 |
Poids |
542 gr |
Date de publication |
13 juillet 2018 |
ISBN |
978-2-37827-034-6 |